samedi 10 juillet 2010

Vers le lac du Lizet

On est en juillet, le départ est maintenant matinal pour échapper à la chaleur. Tout le monde se retrouve donc sur la place à 8h, pour une randonnée vers Montesquiou et le lac du Lizet.

Les cyclos ayant l'air en bonne disposition, Jeff décide une approche moins plane, route de César, Pouylebon. Une petite pause pour admirer les vieilles pierres avant d'aborder la longue et douce descente vers Montesquiou. La vraie côte commence là, Jean-Michel qui ne connait pas trop l'entame au train et en danseuse. On le laisse filer, persuadés qu'il va caler avant le sommet : Hé non, il nous a laissés sur place et gardé le rythme jusqu'en haut !


Encore une pause pour regrouper le peloton, et nous redescendons dans la vallée du Lizet. Les maïs omniprésents qui ornaient la campagne sont maintenant tachetés du jaune des fleurs de tournesol.
Nous bifurquons en direction du lac, la petite route en fond de vallée est calme et plaisante. Une courte côte nous fait franchir la digue et découvrir le bout du lac, dont nous ne voyons qu'une faible partie. La route longe le plan d'eau de plus ou moins près, nous décidons une halte sur un parking belvédère qui surplombe la retenue. Le terrain qui descend en pente douce vers l'eau a été planté d'arbres assez clairsemés, malheureusement le sol est en friche, et manifestement non entretenu : dommage, ça gâte un peu la vue.
Aimé profite de l'occasion pour nous raconter ses souvenirs, souvent cocasses, de son séjour en Tunisie, quand il était jeune... 1953, ça commence à faire. On rit un bon coup avant de repartir.


Le lac est très étalé en longueur, nous le longeons donc encore un moment. La route remonte bientôt sur les crêtes et nous rejoignons les hauteurs de Monclar.
Quelques-uns ont envie de "rouler" un peu plus, nous nous dirigeons vers Mirande pour goûter de la plaine. La ville est en plein préparatifs pour le festival de Country.
Direction St Michel, le peloton traîne un peu avant que Pascal ne prenne les choses en mains, je devrais plutôt dire en jambes. C'est donc une allure plus soutenue qui nous conduit jusqu'au bois de Ste Dode. Dédé nous a quitté à la tournée de Miélan, Aimé nous quitte pour rentrer par Trie.
La remontée vers Ste Dode est désormais classique, le train est soutenu. On retrouve Dédé en haut de la côte et le peloton rentre rapidement à Miélan.

JFR

Les chiffres : temps gris puis ensoleillé, température douce, 17°C au départ, 22°C à l'arrivée.
Distance 61k, dénivelé positif 600m.

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