samedi 24 octobre 2009

Vers la vallée de la Save

André a encore frappé en nous proposant une randonnée originale.
Rendez-vous pour le départ au lac de Puydarrieux, nous nous retrouvons à 11, curieux de voir ce qui nous attend.
Nous rejoignons rapidement la route de Galan, territoire connu, pour bifurquer bientôt vers Tournous-devant et notre première côte. Une deuxième nous freine à la montée de Vieuzos, on connaît encore, mais c'est plus flou. Un long faux-plat vers Recurt nous amène à Réjaumont : là on est plus chez nous. Pourtant, savez-vous quelle rivière passe à Réjaumont ? Le Gers! Sa vallée encaissée nous barre la route et occasionne une belle remontée sur le plateau de Lannemezan, jusqu'au "cap de la côte".

Le mauvais temps n'est pas loin du "cap de la côte"

Certains reconnaissent maintenant quelques noms, Villeneuve-Lécussan, St Plancart, pour y être déjà passés, soit lors de notre randonnée dans les gorges de la Save, soit lors des randonnées de Boulogne.
Une très longue descente, à flanc de la vallée de la Save, magnifique paysage, nous mène à St Plancard où notre guide décide qu'il faut tout remonter.

Regroupement au lieu-dit "le bout de la côte"

J'avais oublié les compères!

Nous passons successivement les villages de Cazaril-Tambourès (curieux village très moderne au milieu de nulle part- merci ERDF), Boudrac, Garaison, Lassales, par une litanie de bosses pas toujours faciles et même carrément pentues. Çà commence à tirer sur les cuisses!
Nous retrouvons la vallée du Gers, très ouverte maintenant, puis remontons pour rejoindre Vieuzos. Tiens, tiens, ça sent l'écurie!
La côte de Vieuzos se passe mieux qu'à l'aller, on arrive à Campuzan où Aimé, soucieux de faire une petite pause prétend qu'il a crevé.
Rapide descente vers le lac, presque vide, mais les grues cendrées sont déjà là. Encore une petite côte puis ce sont les voitures. Ouf!!
Balade sympathique, dépaysante, merci André.

JFR

Le temps a été de la partie, variable mais doux : 23°C
Distance 73km, D+ 980m

Les cyclos en forme : Eliane, André, Solange, J-Pierre, Abel, J-Claude, Aimé, Dédé, Christiane, Jeff et Bernard.

Retrouvez l'itinéraire ici

samedi 17 octobre 2009

La birado de sen Luc

Poulit dio beroy sorelh de qui n'eshtaroque pas l'Andréou dou Soulé qui nous amias a Mouchés enta s'ana passeja en velo quacarré de darre lous heshot

La gleiso de Mouchés
en sorté de l'Isle de Noé sensé monta d'en l'archo que nous qu'aou pouya su u beroy caminot enta arriba sou de haou dé St Jean dou Comtaou per un aoute caminot sou tuco qu'arriban a Lassera, aquiou a perto de visto lannes de milhoc et eshtourras et aou cap la gleiso d'Ordan-Larroquo que nous imbito a minja un moussec pla gagnat et beroy arrousat. Que tournan monta sous shibau à pédalo enta mon tourna decap a Mouchés en passa a Castera-Verduza, Biran, Monbert et la plano des la baïso.
Berroya birado et dinco enta l'aouto da un dénibelat de 900m et un distenso de 77km.
Mercio a tu Andréou.
J-C Martinot
Lous cyclos : Solange , J-Pierre, Eliane, André, J-Michel, Aimé, Abel, Jacky, Pascal, J-Claude

Traduction pour les étrangers:
Virée de la St Luc
Belle journée, soleil, pas très chaud.
Sur une idée de circuit proposé par André Soulé, on se retrouve tous à Mouchés pour une sortie cyclo vraiment insolite. On part sur l'Isle de Noé puis nous suivons une petite route assez pentue qui nous mène sur le haut de St Jean le Comtal et par un chemin de crête nous rejoignons Lasseran - avec vue sur des centaines d'hectares de terre agricole. Ordan-Larroque se profile à l'horizon - pause casse-croûte bien méritée. Nous filons ensuite sur Castera-Verduzan, retour par Biran, Monbert, l'Isle de Noé et Mouchés.
Belle balade, tout cela avec un dénivelé de 900m et une distance de 77km.
Merci André.
jean-claude Pérès

dimanche 11 octobre 2009

La sierra de guara des non cyclistes.

Nous sommes seulement deux non cyclistes durant ce séjour en terre hispanique : Dany et Michèle. Mais le binôme fonctionnera à merveille.

J1 :
Sur les conseils du gardien du gîté d'Arcusa, nous décidons d'accompagner les cyclistes en voiture jusqu'au village de Las Bellostas pour une randonnée jusqu'au village abandonné de Bagueste que nous rejoindrons par le GR.


Dany la survivante de Bagueste


Il fait beau et chaud, les chapeaux sont de sortie et après quelques pérégrinations, nous atteignons notre but. Nous marcherons deux heures dans de beaux paysages, avec passage de gué mais l'eau manque ; juste que de quoi se tremper les orteils. Nous verrons des traces de sangliers mais "même pas peur". Les champignons sont nombreux. Ce sont des cèpes de pin (plutôt indigestes) que nous dédaignerons.
Nous décidons de rentrer par le même sentier car la boucle prévue serait trop longue.
Au retour au village, nous rencontrons....... des gersois : un couple de Laas qui s'avère bien connaître certains membres de l'UCM ; il s'agit de Carline et Gérard. Le monde est petit.
Après leur départ, nous entamons (surtout Dany qui parle espagnol) la conversation avec deux bergers, fort sympathiques au demeurant qui nous parlent de leur travail et nous apprennent qu'ils sont 8 célibataires + leur mère de 86 ans comme seuls habitants. Du coup, lorsqu'ils nous proposent de prendre le café, courageuses mais par téméraires, nous déclinons l'invitation.

J2 :
Les cyclistes ayant décidé de scinder la journée en deux, nous faisons de même pour les rejoindre au gîte pour le repas du midi.
Nous décidons d'aller visiter le quartier historique d'Ainsa le matin. Un peu de culture ne fait pas de mal et la ballade est agréable.
Nous en profitons pour faire quelques emplettes gourmandes qui agrémenterons le repas (vin, miel, gâteaux et fruits).


On Arcusa le coup


L'aprés-midi, nous partons sous le soleil pour une petite ballade facile de 2 heures autour d'Arcusa. Oui mais voilà, sur le chemin se trouvent des amandiers et nous allons jouer les glaneuses, ce qui allongera considérablement le temps de parcours.


C'est à mendier le fruit


J3 :
Pour cette dernière demi-journée, nous nous rendons en voiture au village de Buil pour découvrir l'église Santa Maria et rejoindre le point de vue panoramique .
Problème : deux molosses aux babines retroussées nous barrent la route. Nous redescendons donc jusqu'au village où une habitante compréhensive nous prêtera deux bâtons. C'est ainsi armées que nous affronterons les fauves et parviendrons au sommet de la colline. Vue superbe et bien méritée. Quelle aventure !


Attention peinture fraîche

Michèle