dimanche 26 juillet 2015

La fin d'un club de cyclotourisme

Retrouvez-nous désormais sur le blog  http://mesrandoscyclo.blogspot.fr/


L'UCM est mort !
Après un long déclin, après la démission de chacun, personne ne voulant faire l'effort nécessaire à la survie du club, laissant le champ libre à l'anarchie, après le putch ,puis la démission dans la foulée de l'ex-président Rinaldi, ce dernier revient un an après pour reprendre possession de son jouet. Il a suffi d'une assemblée générale bidon, avec des membres bidons, de l'élection illégale d'un nouveau bureau, d'une déclaration en préfecture fantaisiste, pour sceller la fin de notre club.
Tous les licenciés du club, tenus à distance de cette soi-disant assemblée générale, sont exclus de fait. Nous ne nous battrons pas pour sauver ce qui peut encore l'être : nous avons mieux à faire, rouler sur les routes et les chemins de notre Gers par exemple.

Allez, vive le vélo et à bientôt sur les routes.
JFR




samedi 18 juillet 2015

La Ronde du Maïs 2015

Nous nous retrouvons dès 7h30 à la salle des fêtes de Clermont-Pouyguillès, Solange, J-Pierre, Jacky et moi, pour cette nouvelle édition de la Ronde des Maïs. Nos amis "les Bleuets Mirandais" ont comme d'habitude bien fait les choses : organisation au top, dernières technologies à l'inscription, encore des stylos toutefois pour noter notre choix de circuit et la signature...
Du nouveau cette année, et du lourd ! L'organisation abandonne le balisage et chacun doit se débrouiller avec la carte. Bonne idée à mon sens, mais ça risque de ne pas faire l'unanimité...
Nous optons pour le 80km et partons plein nord, dans la vallée du Sousson, jusqu'à la tournée de Labejan.
Première côte, longue mais peu difficile, excellente pour l'échauffement. Après le village, nous suivons une crête sympa, sur une route perdue : là, ça se gâte un peu au niveau navigation, l'échelle de la carte n'est pas suffisante pour identifier les petites routes et le tracé masque les détails. Heureusement mon précieux GPS nous indique le chemin sans faillir.
Nous retrouvons la civilisation et la grand route à Idrac. Elle nous mène au ravitaillement après une longue portion plane de 10 kms. La remontée de Moncassin réveille les muscles et aiguise les appétits : les Mirandais nous attendent au village pour la traditionnelle ventrêche et bien d'autres gâteries.

Direction plein sud sur la crête bosselée de Lagarde-Hachan et plongée vers Viozan. Encore un peu de plaine avant d'attaquer le morceau de choix : à Ponsan-Soubiran, direction est, donc succession de côtes.
Nous monterons d'abord à Monlaur puis sur les hauteurs de Chélan, près de Mont d'Astarac.

au sommet de la côte de Chélan

On rencontre des groupes qui tournent dans tous les sens, la lecture de carte n'est pas facile : trouver la petite route de la côte de Chélan est quasiment impossible quand on ne connait pas...

La route qui longe le lac d'Astarac est agréable, nous la suivons jusqu'à Tachoires où nous attend un ravito boisson. Il le fallait, nous attaquons le retour et il faut reprendre la même litanie de coteaux : longue côte de Seissan et longue côte de Nouailhan. Solange, inquiète de voir l'orage se profiler à l'horizon, nous avale tout ça au train, les garçons ont du mal à suivre.

Voilà le panneau Clermont 3km : Ouf, et ça descend. Nous avons échappé à la pluie.
Les Mirandais nous attendent avec quelques discours et un bon apéro, tout va bien.

Nous avons parcouru 83km, avec un dénivelé de 850m. Température agréable de 23°C.

JFR

cliquez pour agrandir

mardi 14 juillet 2015

Une boucle par le Spandelles

Départ matinal pour éviter les grosses chaleurs de l'après-midi, rendez-vous est pris à la gare de Lugagnan à 7h30. Au menu, une montée au col de Spandelles par Argelès et Gez, puis descente par le versant ouest, Ferrières, Arthez-Asson et retour par le bois de Lourdes et le col de Bescuns.

Les premiers kilomètres sur la coulée verte permettent un échauffement tranquille. Quelques cyclos nous dépassent déjà, pressés d'en découdre avec la montagne. Il fait un petit 13° qui nous incite à rester couverts.

Les choses sérieuses commencent à Argelès, début de la montée du col situé à 17km. Une rude mais jolie grimpette au milieu des près  précède l'accès à Gez. La pente devient ensuite très irrégulière, alternance de rampaillous très rélevés où les 10% sont atteints ou dépassés, et de passages plus reposants.
On monte en groupe, Solange et Eliane devant, J-Pierre, André et moi sagement derrière. Les 2 costauds ont décidé de freiner leurs ardeurs et de nous accompagner. Tant mieux, l'escalade semble plus rapide...

Dans le val du Bergons, aux granges des Artigues

Nous arrivons aux point de repères qui jalonnent l'itinéraire : les granges des Artigues, l'auberge de Haugarou. Il reste 2km à partir de là, ce sont les plus pentus, 10% de moyenne.


Une martre détale devant nos roues et les deux costauds en profitent pour en faire autant : ils accélèrent régulièrement et nous laissent nous battre avec la pente.
Nous les retrouvons vite au sommet du col, 1378m, et une vue époustouflante sur l'est, le Pic du Midi, et l'ouest, les pentes de l'Aubisque et la profonde vallée de l'Ouzom, encore couverte de brume.


Nous nous accordons une longue pause pour profiter du paysage et recharger les batteries. Quel bien-être !

La descente vers Ferrières est somptueuse, nous la négocions à allure modérée pour profiter des vues qu'elle nous procure à chaque lacet.

Nous arrivons sur les rives de l'Ouzom, que nous longerons dans d'étroites gorges jusqu'aux abords de la ville d'Asson. Nous empruntons là une petite route transversale et confidentielle qui nous amène à Lestelle-Bétharram en franchissant quelques coteaux.

La  petite route qui suit la rive gauche du Gave de Pau est tranquille et bucolique : nous la suivons jusqu'à St Pé de Bigorre.
A Rieulhès, nous empruntons une petite route sauvage et en triste état qui nous conduit à la forêt de Lourdes, moyennant quelques petites bosses qui commencent à se faire sentir. La dernière difficulté du parcours est la montée du col de Bescuns : petit col roulant, court et peu pentu qu'appréhendent nos compagnes.
Il est vite avalé et nous dépose sur le curieux plateau suspendu de Batsurguère, parsemé de petit villages typiques, Omex, Segus, Ossen. Descente rapide vers Aspin en Lavedan qui marque l'entrée de ce petit paradis, puis vers le gave et la gare de Lugagnan.

Nous avons parcouru 76km avec un dénivelé de 1460m.
La balade se termine par un convivial pique-nique, sous les falaises du pic du Jer.
JFR

cliquez sur l'image pour agrandir


dimanche 12 juillet 2015

La fête des sentiers de Trie sur Baïse

Une fois n'est pas coutume, c'est la commune de Mazerolles qui nous invite pour cette édition 2015.
Beaucoup de bénévoles, beaucoup de participants, marcheurs, vététistes et quelques cavaliers.



Le départ groupé est donné vers 9h, un peu tardivement à mon avis, du fait des températures caniculaires qui sévissent dès midi. Heureusement, il fait gris et nous aurons droit à une fraîcheur bienfaisante pendant toute la randonnée.
Deux kilomètres de descente sur le bitume nous conduisent d'abord au moulin de Bernadets-Debat, où commence le chemin qui monte au village, par une côte  irrégulière mais parfois sévère : quelques-uns en profitent pour faire un peu de marche...

Nous connaissons bien le bon chemin de crête que nous empruntons vers le sud, jusque sur les hauteurs de Lapeyre puis de Lalanne. Nous délaissons l'itinéraire de 53km qui continue vers le lac de Rustaing, un projet montagne pour demain nous incite à l'économie.
Une longue descente nous ramène vers le Boues, que nous traversons au moulin de Janette. Une longue, longue remontée, nous fait rejoindre le coteau de La Serre (tiens, tiens !) en passant par Lubret-St Luc. Elle est d'abord douce pour se terminer en mur en arrivant sur la crête. Un ravitaillement bienvenu nous récompense de nos efforts.
C'est reparti pour la fin du circuit : nous traversons la magnifique forêt d'Antin par de très belles allées, avant de plonger vers le village puis la vallée de la Ribère.
La côte qui nous attend là est monstrueuse : environ 500m et une pente qui doit approcher des 20%. Dur, dur...Rappelez-vous du Pouy d'Anty !
Enfin le sommet, et les hauteurs de Mazerolles. Nous regagnons le point de départ après un petit tour de 21km et 450m de dénivelé. On nous sert un sandwich et une boisson avec le sourire, l'accueil est très sympa.

Très belle organisation, balisage sans faute, des signaleurs à tous les coins de rue. Bravo et merci à toute l'équipe.
J'étais accompagné de J-Pierre, et nous avons retrouvé Laetitia et son copain.

JFR

Le circuit : ICI

dimanche 5 juillet 2015

De Valentine au Port de Balès

C'est la traditionnelle randonnée du Bleu de Valentine, nous y retrouvons aux aurores, Solange, J-Pierre et moi. La journée s'annonce encore très chaude, et nous voulons profiter des heures fraîches de la matinée pour attaquer ce gros morceau qu'est le port de Balès.
A 6h50 nous sommes les premiers inscrits, et à 7h nous sommes sur les vélos.
Le début du circuit est vraiment très sympa : nous empruntons une véloroute sur une vingtaine de kilomètres, le "parcours cyclable de la Garonne". Actuellement terminé de Fronsac à Carbonne, soit une centaine de kilomètres, il devrait relié à terme Toulouse à Luchon.


Cette véloroute nous emmène en toute sécurité et tranquillité jusqu'à St Just de Valcabrère. Nous admirons au passage la superbe basilique romane et au loin, perchée sur son rocher, la cathédrale de St Bertrand de Comminges.


Nous quittons la véloroute à Sarp, au profit de l'itinéraire classique vers le port de Balès, dans la vallée de l'Ourse. Je reconnais au passage certains noms de villages, que nous avons traversé à VTT il y a peu de temps : Bramevaques, Sacoué, le col de Mortis. Ça monte très doucement jusqu'à Mauléon-Barousse, où un ravitaillement copieux (et gratuit !) nous attend.
Nous voici à pied d'oeuvre, le pied du col est là. Plus que 19 kilomètres à grimper, et un dénivelé d' environ 1200m. Il faut bien reconnaître que les 6 premiers kilomètres de montée sont faciles, excellent pour la mise en train. Nous passons le joli village de Ferrère sans avoir trop souffert. Mais peu après les chalets de St Nérée, ça se gâte et les pourcentages atteignent rapidement des valeurs à 2 chiffres. Chacun gère la pente à sa façon: les cabris devant, que l'on ne reverra plus et les tortues derrière, qu'on reverra de toute façon au sommet.
J'aime particulièrement les passages les moins boisés, la pelouse de Batmale, où nous naviguons de lacet en lacet au milieu des prés verdoyant, au son des clarines des limousines. Malheureusement, c'est le signe d'une difficulté accrue, et les deux ou trois kilomètres à venir sont redoutables (>10%).
Mais voilà la délivrance ! Nous sortons de la forêt et arrivons à la porte du Balès, une échancrure entre deux rochers à partir de laquelle le paysage change complètement, et la pente s'atténue légèrement.

La porte du Balès  (en montant)

La porte du Balès (en descendant)

Sous nos yeux, s'ouvre le magnifique vallon de Séoues, grandes prairies ouvertes où le blanc des linaigrettes le dispute avec le rose des œillets et le mauve des chardons.
Il reste 2.5km d'escalade et encore un bon dénivelé, mais ça sent bon la fin. Le corps puise dans ses dernières réserves et nous dépose au sommet. Ce n'est pas le grand beau mais le ciel est lumineux et le soleil un peu voilé. Pas de vent, 25°C, le pied !


Nous sacrifions à la traditionnelle photo, prenons le temps de nous restaurer au ravitaillement (nos prédécesseurs ont eu faim et ne nous ont pas laissé grand-chose !) et d'admirer le paysage.
Nous décidons de redescendre par le même itinéraire : le circuit prévoit une descente par Bourg d'Oueil, mais la route de Luchon à Labroquère n'est vraiment pas intéressante.

Il fait chaud au sommet mais nous rencontrons la brume du côté de Ferrère et il fait 6°C de moins. Ça n'empêche pas la tenue de la fête des faux et le concours de la Dailhade, qui nous rappelle bien des souvenirs.
La Dailhade de Ferrère

Nous retrouvons notre véloroute à Sarp, la direction Valentine nous fait visiter la région de Labroquère, l'occasion de grimper quelques petites côtes supplémentaires. La dernière partie, vent dans le dos, est rapide. Nous retrouvons notre point de départ à 13h08 : l'apéro est terminé. Il faut choisir, le grand circuit ou l'apéro...
La randonnée a rassemblé 175 cyclos, dont 33 gersois. Nous avons parcouru 98km avec un dénivelé positif de 1580m.

JFR

mercredi 1 juillet 2015

La crête du Chapitre

Grand beau temps, la canicule est annoncée, avec des températures proches de 40°C.
Pas le moment de traîner sur les routes sous le cagnard : nous décidons de partir à 7h pour profiter de la fraîcheur. Il fait 18°C, c'est parfait.

Solange et J-Pierre rentrent de vacances, on les imagine en petite forme (quelle erreur !) et je leur propose un circuit facile et un difficile. Ils optent d'abord pour le facile, mais quand je parle de la côte du Chapitre, il est évident que ça les branche et nous voilà partis pour un tour digne des coteaux miélanais.

Il y a plein de solutions pour rallier l'Isle de Noé, au pied de la célèbre côte, nous optons pour le plus direct : Bazugues-Mirande. C'est pas plat mais c'est beau, et nous nous régalons sur la petite route qui relie les hauts de Ponsampère à Mirande. Là, nous escamotons la ville pour rejoindre directement la route de Mouchès par la rive gauche de la Baïse.
Nous échappons de cette manière au sempiternel maïs au profit de surfaces agricoles plus herbeuses.

L'Isle de Noé : nous voici à pied d'oeuvre. La côte du Chapitre nous met tout de suite dans l'ambiance, ça monte assez raide. Mais pas longtemps. Un replat nous laisse espérer la fin de la côte, mais il est de courte durée et la montée repart de plus belle, irrégulière, et assassine. Enfin, c'est la crête. Les copains m'ont distancé et je parcours l'interminable et magnifique belvédère en me gavant du paysage.


On se regroupe sur les hauteurs de St Jean le Comtal, avant de plonger vers la vallée du Sousson. Ce n'est pas la partie la plus passionnante du circuit : 12km de plat qui nous conduisent à Clermont, en essayant de s'accrocher au train des costauds mené par la costaude en chef, Solange. Mais qu'est-ce qu'ils ont bouffé ?

La remontée vers Moncassin est plaisante, longue mais peu pentue. Elle est suivie de celle de St Michel, tracée sur le même modèle et de celle du bois de Ste Dode. Ça commence à faire du dénivelé !

Allez, encore une petite dernière et c'est Miélan. Les jambes commencent à tirer, l'arrivée est la bienvenue. Nous avons parcouru 72 km et gravi 810 m de dénivelé. Température 28°C, il était temps d'arrêter...

JFR