samedi 31 décembre 2011

St Sylvestre à la plage

Pas très sympa, la météo de ce dernier jour de l'année : il fait doux mais ça bruinasse et il y a beaucoup de vent. Je ne peux me résoudre à laisser mourir 2011 sans décrocher mon vélo pour une ultime balade . Inutile d'appeler les copains, personne ne voudra m'accompagner.
Ça souffle de l'ouest, ce sera donc ma direction de départ, le vent m'aidera au retour. Pour éviter au maximum les côtes, je rejoins rapidement la nationale : ce n'est pas mon itinéraire préféré mais ce sera le plus rapide .
Et je roule, je roule, Vic, Pau . Le temps n'est pas plaisant mais la bruine est légère et le vent supportable. Je branche le pilote automatique et je rêvasse en grignotant les kilomètres, sans les sentir.
Et soudain, elle est là, devant moi : la mer . Le ciel s'est éclairci tout d'un coup, comme souvent près de l'océan. La plage est à mes pieds, dorée, tentante.
Je descend mon vélo sur le sable et ....

La suite et la photo ICI

JFR

mardi 27 décembre 2011

Noël au balcon

Encore un beau millésime ! Cette traditionnelle ascension de Noël a tenu toute ses promesses, ce qui ne semblait pas évident il y a quelques jours. Un soleil éclatant, une température idéale pour monter, bien qu'un peu fraîche au départ de Sarrancolin.
Très rapidement les muscles se sont échauffés dans la vallée de la Neste, et nous avons tombé les vestes avant d'entamer les premières pentes du col. Deux kilomètres peu pentus après, nous émergeons au soleil, qui nous ne quittera plus jusqu'au sommet.
Comme toujours, une ascension que nous abordons tranquillement, pour profiter au maximum du décor, somptueux sous cet éclairage. Nous admirons au loin la montagne de Peyragudes, poudrée d'un blanc mat du plus bel effet, le col d'Azet se dévoile plus au sud, pas très enneigé et probablement ouvert. Dans le fond de la vallée, le village d'Aspin-Aure retourne doucement dans sa longue ombre hivernale.
Et au dessus de nous, le col d'Aspin apparaît, à portée de main, si proche et si loin en même temps. Nous nous attendions à plus de neige, vu d'ici il est manifeste qu'elle est rare.
Nous abordons le difficile km à 9,5%, tout droit, avec un peu d'appréhension : il se mérite mais passe rapidement. Le reste est pentu, les jambes commencent à tirer un peu, mais nos montures connaissent la route par coeur et nous déposent sans broncher au sommet de notre parcours. Nous y retrouvons le jeune et dynamique Christophe qui nous a mis quelques kilomètres dans la vue...


Il fait bon, il fait doux, pas un souffle de vent. Nous mettons à profit une longue pause pour nous ravitailler, nous sécher et nous gaver de la vue panoramique de l'endroit.

La descente se fera sans excès, pour ne pas nous refroidir, mais les deux derniers kilomètres, à l'ombre, sont gelés : brrrr.. Même le retour au bord de la Neste est frais, on était mieux en haut !

Allez, pour la nostalgie, et pour ceux qui sont déjà venus, revoyez les photos des précédentes éditions. (cliquez pour agrandir)

2010    2008
2007    2006

Et si vous voulez nous accompagner quelques mètres dans la descente, et profiter du paysage, regardez cette vidéo.



Les chiffres : 9°C au départ, 15°C au col. 38km, et 820m de dénivelé positif.
Les cyclos : Solange, Eliane, J-Pierre, André, Christophe et Jeff

JFR

samedi 24 décembre 2011

Balade du réveillon

Grand beau temps en cet après-midi de veille de Noel. Un joli groupe de cyclos motivés s'est rassemblé sur la place du
foirail, malgré une température un peu fraîche.
Au menu, un petit tour bien connu mais toujours agréable vers Castelnau-d'Angles. Peu de dénivelé, pour éviter de
transpirer, mais pas trop de plat quand même pour limiter l'ennui. Et puis, il faut garder des forces pour le réveillon de
cette nuit, il ferait mauvais de s'endormir sur la table !
Nous ressentons très peu le froid, le soleil nous réchauffe de ses rayons. La côte de Castelnau est avalée
tranquillement : une petite pause habituelle au village, Bruno en profite pour visiter et les autres pour se délester.



La descente vers Montesquiou est rapide, froide dans les bas-fonds. Et là, nous nous interrogeons sur la suite de la
balade. Le lac du Lizet est envisagé, mais une majorité souhaite rentrer tôt pour préparer la fête.
Retour donc dans la plaine de l'Osse ; la platitude de la route nous invite au bavardage.
Bien sûr, nous parlons météo, quel temps fera-t'il cette semaine pour notre traditionnelle montée au col d'Aspin. Il
semble que les jours suivants, jusqu'à mardi, soient beaux, quoique un peu frais. Qu'à cela ne tienne, nous
programmons la grimpette pour mardi : au programme une montée plaisir de 11km, on limite la transpiration au
maximum, on musarde et on s'économise. Et au sommet, on partage notre plaisir. Que du bonheur ! comme dirait
Jacky.
Rendez-vous est donc pris pour mardi, à Sarracolin. Le père Noël nous attend déja au col !

JFR

Les chiffres : 53km, 530m de dénivelé, température 8°C.
Les cyclos : Solange, J-Pierre, Pascal, Doudou, Bruno, Jacky, Bernard, J-Claude, Aimé et Jeff

samedi 10 décembre 2011

du côté de Peyriguère (on ne s'en lasse pas)

Très belle après-midi en perspective, température printanière, il n'en fallait pas plus pour faire sortir les vélos des garages. Et ce sont 12 cyclos motivés qui se sont réunis sur la place du Padouen.
Deux "débutants" sont là, Bruno et Doudou, Pascal se propose de les accompagner sur un itinéraire plus léger : Trie-Villembits-Serre-Rustaing. Les autres aviseront à partir de là.

C'est donc une grosse troupe qui s'élance plein sud, tranquillement et en bavardant comme il est de tradition dans notre groupe. Bavardage qui va nous conduire jusqu'à Trie, sans même ressentir la côte de Cestias : certains l'ont peut-être sentie plus que d'autres.

Pause habituelle sur la place de Trie puis direction Villembits. Ça monte légèrement et la troupe se disperse quelque peu, avant de se regrouper au sommet. Tout le monde est là, jusqu'à la tournée de Lamarque-Rustaing, où les moins entraînés et les plus pressés entament le retour vers Miélan.
Les 8 rescapés continue vers le sud pour monter le coteau de Meillas, un plaisir pour la vue. Les Pyrénées sont là, à portée de main, inondées de soleil. Superbe.
Le souvenir de nos petites Baronnies étant encore vif dans nos esprits, nous obliquons vers Peyriguère en empruntant cette agréable petite route.


Les couleurs sont dorées, somptueuses, la lumière rasante de cette fin d'automne est chaude et reposante.


L'incontournable pause à la tournée de Thuy est toujours le même régal : tout y est réuni pour notre plaisir, et on  en profite longuement. La longue et rude descente qui nous attend nous dépose à Aubarède, où nous décidons, pour changer, de rentrer par Mun et Luby.


La longue côte de Aubarède nous transporte au piémont, les moutons qui prennent le soleil ajoutent la touche montagnarde. Quelques péripéties plus tard, un énorme sanglier sous les roues d'André et une crevaison de J-Pierre, nous nous regroupons à Luby-Betmont.

Le retour est classique, Lubret-St Luc, Mazerolles, dernière côte à Castex , occasion des quelques joutes entre les plus affûtés, et voilà Miélan. 
Tout le monde est en forme, on évoque la possible montée de l'Aspin pour Noël.... La météo décidera.

JFR

les chiffres : grand soleil, 14°C, pas de vent. 60km et 680m de dénivelé.
les cyclos : Solange, Eliane, J-Pierre, André, J-Claude, René, J-Yves, Pascal, Bruno, Doudou, Jacky et Jeff

samedi 26 novembre 2011

Baronnies dernière ?

Vendredi soir : au terme de l'assemblée générale, on fait des plans pour la sortie de demain. La météo n'est pas optimiste, on s'attend à un brouillard tenace, comme c'est le cas depuis quelques jours. Je propose d'aller rouler près du piémont Pyrénéen qui s'annonce ensoleillé : ça ne génère pas trop d'enthousiasme.

Samedi matin : coup de téléphone d'André, il propose de randonner dans les Baronnies. Rendez-vous est pris pour 12h30 à Avezac. Je préviens rapidement les amateurs potentiels.

Vous n'imaginer pas le plaisir qu'il y a à partir de chez soi en voiture, dans un brouillard à couper au couteau, et de le voir s'effilocher au bout de 20km pour se transformer en un superbe ciel bleu.

Nous nous retrouvons 5 au départ. Grand soleil, montagne brillante de neige, température 11°C.
Pour changer, direction Labastide. On suit le plateau qui domine les Baronnies pendant un moment, idéal pour l'échauffement, et l'occasion pour André de nous croquer en photo sur fond de Pic du Midi.


Une descente sans fin nous amène dans le trou du cul du monde, Labastide. Partout où porte le regard, ça monte. Comment l'eau fait-elle pour sortir de là ?
Nous allons peiner pour en sortir, par le sud, en direction du col de Luquet. Moyenne de la pente, 11% 
sur 1 km.. Au col de Luquet, ça continue à monter, mais plus modérément, en direction de col de Coupe
que nous rejoignons en un peu plus de 2 kms. La vue comme d'habitude est somptueuse, s'étalant vers l'ouest jusqu'au Couret d'Asque et nous laissant errer sur les villages de la longue vallée : Esparros à nos pieds, Laborde reconnaissable à la flèche de son clocher, Arrodets au fond.


La descente est interminable, nous prenons le temps de profiter du paysage changeant et lumineux. Les
couleurs ont viré depuis la dernière fois.
Un petit détour sur Arrodets (les roues de chars) au passage : j'adore ce petit village, sa situation est très
esthétique, au pied du cirque délimité par la crête d'Asque. Une pause souvenir, quelques photos et nous
repartons vers Bulan et la montée du Couret d'Asque. Les deux derniers kilomètres sont très plaisants, peu
pentus mais bien exposés.
Le col est toujours l'occasion d'une pause : on avale une barre, on se sèche un peu et on bavarde. La descente est longue vers le moulin d'Esqueda. Plus on s'enfonce vers la vallée et plus les passages à l'ombre sont nombreux : là c'est déjà l'hiver, les feuilles sont au sol, il fait frais, il fait triste.
Heureusement nous remontons vite à la lumière du côté d'Espieilh : la délivrance pour Solange, ça va descendre pendant un bon moment.
Bourg de Bigorre, la vallée de l'Arros, plane ou presque, très agréable sous la douce lumière de cette fin d'après-midi. La remontée vers Espèche est rapidement avalée, suivie par un long faux-plat vers Lomné. Paysage bucolique et superbe.
Nous avions envie, avec André, de passer par la route de Lomné à Prat, soit en montant soit en descendant : ce sera en montant.
Cette route est généralement superbe, boisée, lumineuse et colorée. Je dois admettre qu'on l'apprécie plus en descendant. La côte est rude sur les deux premiers kilomètres, plus modérée après. Le soleil est trop bas pour nous inonder de ses rayons, ça manque d'éclairage.


A Prat, retour classique mais très beau par Avezac. Encore un côte à avaler, avant de retrouver les voitures.

Belle journée, probablement la dernière de l'année dans les Baronnies. Nous avons roulé 51 km pour un dénivelé de 1086m avec Solange, J-Pierre, J-Claude, André et Jeff.

JFR

Voyez le circuit ici

samedi 19 novembre 2011

Pas les Baronnies, mais presque

L'après-midi s’annonçait belle et douce, le soleil resta un peu voilé et l'atmosphère fraîche.
C'est un groupe de 8 cyclos qui s'est élancé vers le sud, la montagne poudrée de neige était attirante.
Bernadets-Debat : la vertigineuse descente vers la Ribère ne nous laissa pas le loisir d'admirer les couleurs du feuillage. Ce ne fut que partie remise.
La longue vallée du Boues nous a conduit au pied de la côte de Meilhas; nous la gravissons aisément, un léger vent d'Autan dans le dos. Le paysage est agréable, comme toujours : les Pyrénées se découvrent à nous dans toute leur étendue.

Au sommet, nous décidons de redescendre par Peyriguère. Nous avons surnommé ce secteur, les petites Baronnies ! On a eu la même idée avec André, on se croirait sur la petite route boisée qui nous conduit de Prat à Lahitte. Magnifique, sauvage.
L'interminable descente nous dépose aux portes de Aubarède ; il n'est pas trop tard, on va rallonger un peu le parcours en remontant sur la crête à Castelvielh. La route est maintenant archi-connue : Bouilh-Pereuil, Peyrun, Mansan, Montegut.
Retour obligatoire par Saillères, ça va chauffer les jambes !

La balade se termine à 17H, le soleil n'est pas loin de l'horizon, la fraîcheur commence à se faire sentir. On a fait 62km avec un dénivelé de 740m.

JFR

samedi 12 novembre 2011

Baronnies, saison 2

Jeudi : la météo s'annonçant belle pour samedi, nous décidons avec André, notre spécialiste es-Baronnies, d'ameuter les troupes pour une deuxième boucle dans notre terrain de jeu préféré. L'affaire sera sérieuse, et nous précisons à tous le degré de difficulté pour décourager les moins affûtés.

Nous nous retrouvons quand même à 9 cyclos à notre rendez-vous habituel d'Avezac-Gare : les habitués...
Départ tranquille et descendant vers Avezac-village, dominé par son ancienne tour. Là ça remonte sérieusement, mais c'est la première côte et nous l'avalons en bavardant et en profitant du paysage.
A Prat, direction Lahitte, un coin sauvage que nous apprécions. D'abord une longue traversée des bois, sous les arbres couleur feu, puis à découvert nous longeons le superbe balcon tourné vers la montagne et qui domine la vallée d'Espéchère. Somptueux !

en descendant de Lahitte, le hameau de Lasserre

La descente vers l'Arros est superbe dans sa partie haute, la vue est dégagée et magnifique. Elle se termine dans sa partie basse par une sombre traversée de la forêt.
Traversée de l'Arros, translucide, rapide remontée vers Batsère. Je ne sais pourquoi, au village, les premiers ignorent le panneau qui nous indique la direction d'Escot... André les rappelle à l'ordre et c'est donc la longue montée vers Escot que nous entamons.
La route est dégradée par endroits, quelques nids de poules furtifs nous infligent une crevaison. Ça monte longtemps, longtemps, avec des passages très relevés. Mais c'est sauvage, c'est beau.
Pause méritée à Escot, on échange nos impressions, on partage nos sensations. Où va-t'on maintenant ? Il faut descendre bien sûr mais après.
Jean-Claude a bien vu que la descente était raide, il a voulu vérifier dans l'autre sens si la montée était en rapport, et récupérer par la même occasion sa musette restée en haut.
Au pied de la pente, direction la vallée de l'Esqueda. Nous décidons de remonter vers le col des Palomières par Marsas. Très belle ascension, ensoleillée, rude sur le 1er km et plus raisonnable par la suite.

A gauche, c'est les Palomières, à droite, le col de la Pède

Finalement, on opte pour le col de la Pède, la petite route est exposée au sud, elle est ensoleillée et la vue est partout remarquable.
Au col, ça descend raide sur Lies puis pour rejoindre la D26 qui traverse les Baronnies de part en part (Bagnères à Hèches). Pour changer nous remontons vers Argelès-Bagnères avant l’impressionnante descente vers le moulin de Sarthe : mon pentomètre affiche -16% , il valait mieux la faire dans ce sens !
Bien sûr il faudra remonter sur les hauteurs, avant de retrouver Bonnemazon.
Apparemment, nous n'en avons pas assez : il est tôt et le retour par Benqué-Molère risque d'être un peu cours. André nous propose un petit crochet par Sarlabous : je vois des museaux qui s'allongent, Eliane râle un peu pour la forme et certains n'en pensent pas moins, mais finalement tout le monde s'exécute.
Deux ou trois kms de plat nous font tout drôle, mais le moulin de Sarlabous est là et il faut changer de braquet pour rejoindre le village 150m au-dessus de nous.

 
Sarlabous

La route qui nous ramène à Batsère est agréable, éclairée par les rayons rasants du soleil et rendue lumineuse par la brillance des feuilles. Un faux plat descendant qui nous permet de reprendre des forces avant la longue remontée vers Tilhouse.
Dernière côte, et pas des moindres ! Je m'attendais à une route un peu terne, mais le soleil fait des miracles. La montée est longue, 6km, mais régulière et pas trop pentue, 5 à 6%. Bon il est quand même temps d'arriver au bout...
Le plateau est là, le vent de face s'est levé, mais la route est plate. Beaucoup de circulation, nous avions perdu l'habitude.

Voilà les voitures, on commente notre balade, on projette une suite, peut-être si le temps le permet...

Superbe après-midi, compagnons sympas, température douce, lumière généreuse et circuit plaisant. Merci André. Nous avons regretté l'absence de Solange, sauvagement agressée par un rhume, et de Bernard, lui aussi perturbé par sa gorge.

JFR

Les chiffres : 9 cyclos: Eliane, André, J-Claude, René, J-Yves, J-Pierre, Jeff, et deux invités, Pascal et Serge.
Température douce : 22°C
Distance 56km et dénivelé positif 1350m

Allez voir le circuit ici

jeudi 3 novembre 2011

André, Eliane et le col d'Agnel

La poste étant ce qu'elle est, c'est avec beaucoup de retard que nous parvient ce récit de l'ascension par nos St Dodais du col d'Agnel, dans le Queyras (Hautes-Alpes)

"12 juillet 2011
Eliane et moi étions au sommet de l'Izoart, nous savourions la beauté du paysage, après l'ascension à vélo dans laquelle nous n'avions pas trop souffert : 'un bon jour'. Des cyclistes discutaient de leur périple en évoquant le col d'Agnel. Ça fit tilt dans notre tête : on ne l'a jamais gravi, on ira le faire après demain.
Et le surlendemain, nous y voici : super beau temps, ça donne le moral.
Eliane est partie depuis un quart d'heure, je démarre à mon tour. Je me sens bien dans mon corps et dans ma tête.


Voici le premier village avec des maisons aux formes inhabituelles, tout en bois, souvent même les gouttières, et quelquefois les toitures aussi. Ici le P.V.C ils ne connaissent pas, "nous sommes dans le Queyras". L'oeil s'habitue et je finis par trouver ça beau au pied du col (ça c'est pour Joël).



Dans la courbe d'un virage, une roue en bois tourne, propulsée par une mini fontaine. Plus haut, dans l'herbe fleurie et même dans les prés de fauche, des marmottes se prélassent, pas du tout effarouchées. J'imite leur cri d'alerte et ça marche : tout le monde aux abris : c'est l'extase ! "je vais bien, tout va bien".
Quelques lacets plus loin, sur un replat, le goudron change de couleur : la route est tapissée de milliers de cigales qui chantent en cacophonie. Pourquoi sont-elles là ? peut-être une techno-parade ? ou plus probablement, du fait d'une nature préservée de la pollution.
Je continue l'ascension, mon regard est attiré par une stèle en hommage aux victimes de guerre morts pour la France : pendant un temps, des pensées tristes traversent mon esprit ; "l'humanité est trop souvent lamentable" .
Je continue de grimper malgré tout, je rattrape Eliane : "ça va, c'est dur ? - ça va - bon à tout à l'heure ! " Je suis aux trois quarts du col : sur le côté gauche, un muret de grosses pierres, bâti pour soutenir le talus , mais aussi une verrue dans ce cadre grandiose. J'aperçois soudain dans les fissures de jeunes belettes qui jouent entre elles : ça court, ça cabriole, ça aussi c'est beau ! Décidément, aujourd'hui tout est réuni pour notre plus grand plaisir.



Mais au fait, la carte routière mentionne des doubles chevrons : où sont-ils ? Je scrute le sommet, il faut gérer. La fatigue arrive, hé oui quand même : tiens, d'un coup c'est plus dur, les voici les 12%, mais ça passe quand même pas trop mal. Je me retourne et j'aperçois Eliane dans les lacets inférieurs. Encore un kilomètre et c'est gagné ! Je termine fatigué mais satisfait de cette randonnée, l'une des plus belles de ma carrière cyclotouristique. Eliane me dira la même chose.
Et maintenant, il ne reste plus qu'à plonger dans la descente. Du pur bonheur!

André "

Pour info : l'ascension depuis Château-Queyras est longue de 20,5 km pour un dénivelé de 1381 m et un pourcentage
moyen de 6,6%

samedi 29 octobre 2011

Les couleurs sont dans le Gers

Nous avons couru bien loin mercredi pour admirer les couleurs d'automne dans les Baronnies : elles étaient sous notre nez.
Sans doute la sécheresse dans le Gers y est-elle pour quelque-chose, toujours est-il que la saison est plus avancée chez nous que dans le Piémont.


La petite randonnée d'aujourd'hui nous a permis d'admirer ce magnifique tableau qui s'est déroulé sous nos yeux. Que ce soient les allées de platanes en feu, les ormeaux dorés ou les chênes d’Amérique qui ornaient de taches rouges la verdure encore dominante, tout le paysage incitait à la contemplation.

Sur les hauteurs de St Arrailles

Le circuit lui-même, que nous n'avions parcouru depuis un moment, le temps doux et clément, quelques rayons de soleil, une allure très modérée, participaient au plaisir ambiant. Il nous a conduit, par la longue plaine de l'Osse, jusqu'au joli village de St Arrailles que les plus timorés n'ont pas voulu traverser (because la pente !). Retour par Mirannes, perché sur son plateau dominant la Baïse, l'Isle de Noé puis Mirande par la bucolique petite route du pied du coteau d'Estipouy.

Aimé et André, inquiétés par notre intention de terminer la ronde par Bazugues, nous quittent pour rentrer au plus vite par la nationale. Nous prendrons quant à nous la petite route escarpée qui rejoint au plus court la crête de Bazugues. Un regard en passant sur l'église romane de Laffitte-Toupière, isolée au milieu des champs et que tout le monde a oubliée.

Une dernière côte est avalée du côté de Barbas, pas trop pénible aujourd'hui car nous avons peu roulé.

Cette balade qui a attiré 7 cyclos nous a permis de parcourir 58km et de grimper 600m de dénivelé.

JFR

Le tracé du circuit ici

mercredi 26 octobre 2011

Baronnies : saison 1

C'est reparti !
Quand le virus des Baronnies nous prend
Ça dure autant que le beau temps.

André nous a proposé pour ce mercredi, un itinéraire inédit, au départ du pylône de Burg. Regroupement des troupes donc à 10h30 au "poteau" ; il fait grand beau, un peu frais, 11°C, nous nous retrouvons à 8 amateurs.
Départ sans histoire, pour une dizaine de kms faciles, mais vent debout, jusqu'à Capvern. André a déniché (mais comment fait-il?) une petite route sympa, à cheval sur une croupe entre l'autoroute d'un côté et les Baronnies de l'autre. C'est beau, c'est sublime !



Le soleil du matin éclaire le piémont à nos pieds d'une lumière chaude, l'air est pur et calme. Nous approchons de la Serre de Mauvezin, la bien nommée. Une halte s'impose pour profiter pleinement du paysage.
La crête se poursuit et devient la Serre de Ricaud. Je connais ce coin, j'y suis passé il y a une dizaine d'années, j'en garde le souvenir d'une côte infernale. Cette fois-ci, nous allons la descendre : elle débute par une plongée vertigineuse : mon pentomètre affiche -17% ! Et ça continue pendant 5km, avec un petit replat au milieu. La pente est moins accentuée, mais toujours sérieuse jusqu'au village de Ricaud, dans la vallée de l'Arros.



C'est plat pour un moment : on frôle l'abbaye de l'Escaladieu, le château de Mauvezin nous domine de son austère donjon. Bonnemason, la pancarte indique Castillon, nous gardons cela pour des jours meilleurs.
Bourg de Bigorre, nous décidons de remonter la vallée de l'Esqueda pour ménager les jambes de notre vétéran Aimé.
Au moulin de l'Esqueda, direction le Couret d'Asque, petit col de 4km très agréable à gravir, où nous attendent deux belles tables pour le pique-nique.



Le casse-croûte est un moment de convivialité comme on les aime : nous devrons l'abréger, il faut penser au retour, et un petit voile nuageux rafraîchit l'atmosphère.
Le reste de la balade tient un peu de l'improvisation, mais quel plaisir de musarder sur ces magnifiques petits chemins. Nous poussons jusqu'à Lomné et sa superbe église, et entamons le tour de la butte de Laborde. Le chemin est facile pour rentrer par le Moulin de Sarlabous, très beau site niché le long de l'Arros.
Mais il faut sortir de là et la côte de Benqué et Molère nous semble la plus "accueillante : 265m de dénivelé nous attendent pour rejoindre Capvern. Heureusement le paysage est somptueux, malgré une lumière moins douce que ce matin.
Une dernière pause au sommet pour regrouper les troupes, il reste 10km faciles pour retrouver les voitures.
Eliane, Solange, André, Aimé, J-Claude, Bernard, Milou et Jeff ont profité de cette mémorable journée: une fois de plus les Baronnies ne nous ont pas déçus, même si les couleurs n'étaient pas encore au rendez-vous. Merci André !
Nous avons roulé 77km pour un dénivelé de 1150m.

JFR

samedi 22 octobre 2011

André récidive...de Masseube à Puymaurin

Et quelle récidive !
Par cette superbe après-midi d'automne, douce, ensoleillée, André nous a réunis à Masseube pour la deuxième édition de sa randonnée vers Puymaurin.
La précédente, en novembre 2009, avait fatigué 9 cyclos (voir compte-rendu) . Nous retrouvons à 8 pour cette fois.
Que dire de plus pour cette occasion ? Nous avons particulièrement apprécié le temps splendide, la douceur de la température (20°C), les couleurs chaudes propres à cette saison.
La longue traversée sur la crête entre les vallées du Gers et de l'Arrats, orientée plein sud, est toujours un plaisir pour le regard, avec les Pyrénées en toile de fond. Nous jouons à reconnaître les sommets qui défilent au loin : le Vallier, le Mauberné, et bien d'autres jusqu'au Pic du midi. Nous passons successivement Bézues, Arrouède, Mont d'Astarac : beaucoup de belles demeures traditionnelles jalonnent cet itinéraire.
A Casterets, changement de direction, on file vers l'est et tout le monde comprend ce que ça veut dire : il faut jouer à saute-mouton avec les coteaux. De belles côtes et de belles perspectives au sommet.

Lalanne-Arqué
     
St Blancard, le lac de la Gimone à son étiage d'été. Nous passons en Haute-Garonne à Lunax, près du beau manoir de Ducos. Nous apercevons déjà au loin l' église de St Férréol que nous devons rejoindre et qui nous semble inaccessible : encore quelques coteaux à passer !
Entre St Férréol et Puymaurin, un magnifique toboggan, sur 2km, va nous distraire pendant un moment : ne pas oublier de lâcher tout dans la descente pour remonter la côte suivante, très escarpée, avec le minimum d'énergie.


On entame le retour par une descente très accentuée à Puymaurin. Le reste de la balade est une succession de très longues côtes peu difficiles mais usantes pour ceux qui manquent de jambes. Monbardon, Monties, quelques kms de plat jusqu'aux abords de Moncorneil, et enfin la dernière montée pour rejoindre nos véhicules à Masseube.
Tout le monde a donné une excellente note à André, qui nous a régalé d'une somptueuse après-midi. Nous avons déploré malheureusement l'absence d'Eliane, coincée à la maison.
Mes excuses à Solange pour avoir douté de sa mémoire, elle qui ne reconnaissait aucun lieu sur son passage : et pour cause, elle était absente la 1ère fois !
Les cyclos : Solange, Pascal, André, J-Claude, René, J-Yves, Aimé et Jeff
Distance : 66km, dénivelé 960m, pas mal

JFR



mercredi 12 octobre 2011

Le col de Portet et le lac de l'Oule (VTT)

Encore une belle journée d'automne, comme on les aime : grand ciel bleu, température fraîche le matin (5°C) et estivale dans la journée.
Il n'en fallait pas plus pour inciter les accros de montagne du club, pour une très belle et très difficile randonnée sur leurs montures tout-terrain. Jugez plutôt : 16 km d'escalade à 8,8% de moyenne, longueur totale 55km pour 1600m de dénivelé positif.
Départ de Guchen vers 9h, on a froid aux cuisses mais ça devrait rapidement s'arranger. Un peu de route plate pour rejoindre Vignec, le pied de la difficulté. Y'en a qui s'imaginait qu'on allait monter à Espiaube par la route (déjà très pentue). C'était mal connaître notre guide qui entendait rouler le moins possible sur le goudron.
On emprunte donc une piste qui nous donne le ton immédiatement : ça frise les 12%. Les vêtements tombent immédiatement. La route, tantôt revêtue, tantôt en terre, sympathique mais pentue, nous monte jusqu'aux granges de Lias.


On atteint enfin la crête de Coudet parcourue par un joli sentier, vue panoramique.
Le chemin serpente en bordure d'une forêt de sapins, sombre, majestueuse et odorante. J'étais un peu inquiet, n'ayant pas reconnu cette portion, mais la qualité de roulement s'avéra excellente. On y a rencontré des escaliers pour enjamber les clotures, ce qui a donné lieu à des exercices amusants...


L'itinéraire a finalement la route du Pla d'Adet, que nous suivons sur un de ses kilomètres le plus relevé, soit 10%.
Petit casse-croûte au niveau des granges d'Espiaube. Il nous reste environ 8km à gravir, Jeffminimise un peu la difficulté pour ne pas laisser fléchir le moral. On a parait-il fait le plus dur...
On attaque maintenant la route du col proprement dite : long serpent avec parfois des restes de bitume, mais plus souvent empierrée et poussiéreuse.
Ça monte, ça monte, ça monte. Les moins affûtés mettent le pied à terre de temps à autre.


Chacun monte comme il peut, mais jamais très vite. Je tourne à 5km/h.
Finalement, après 1h30 de ce régime, tout le monde se retrouve au sommet, à 2215m. Les premiers sont là depuis un moment, les derniers ont fini quasiment à pied.

Une vue à 180° sur toue une portion de la chaîne, PeyragudesAzet, les montagnes duLuchonnais, jusqu'à l'Ariège. L'air est bleuté, le soleil inonde tout de sa chaude lumière d'automne. On prend le temps d'admirer, sandwich à la main. Emilien a même pensé à la bouteille de vin ! Un régal pour les yeux et un régal pour le palais.

Mais il faut penser à redescendre, et on attaque la piste qui chute, assez raide, jusqu'au lac del'Oule. On surplombe le lac de très haut, la vue est somptueuse : l'eau d'un bleu profond, les pins à crochet, le Bastan en toile de fond.
La piste a été remaniée pour aménager un parcours de ski : ce n'est pas du meilleur effet, la surface est parsemée de cailloux instables. On met le pied à terre par endroits.


Le tour du lac est plaisant, y'a de la couleur, c'est plat, c'est beau. La descente vers la route des grands lacs est comme toujours superbe, en balcon sur le précipice.
Puis c'est la route, la descente rapide vers Fabian où la pause bistrot est la bienvenue.
Pour éviter la route, on emprunte des chemins ici ou là : il y a des surprises, des bosses imprévues. Le chemin de St Jacques que nous empruntons de Tramezaigues à Vignec est une rareté à ne pas louper. Un chemin en balcon accroché sur les flancs de la vallée de la Nested'Aure.

Rapide retour sur Guchen, où nous commentons notre périple autour d'une bonne canette bien fraîche : merci Serge.

Chacun pour des raisons particulières gardera je pense un souvenir impérissable de cette randonnée à nulle autre pareille. Un grand coup de chapeau à la niaque et au courage de nos compagnes Eliane et Solange, pas aidées par leur matos plus sommaire que celui des hommes. Sans parler de la performance de J-Felix, arrivé au sommet avec un capital kms plus que réduit.
Merci à tous mes compagnons pour cette journée mémorable.

JFR

mercredi 5 octobre 2011

8 VTTs pour 7 cols dans le val d'Azun

4 ans déjà, le passe vraiment trop vite. 4 ans depuis notre mémorable randonnée des 7 cols, sur les hauteurs du Val d'Azun, dont les participants gardent un souvenir vivace.
Le temps s'y prêtait, nous y sommes repartis avec plaisir.
Départ 9h d'Arras en Lavedan, beau soleil, température fraîche. Après quelques kilomètres d'échauffement sur la route d'Arrens, nous bifurquons vers la ferme équestre de Bernicaze, par petite route pentue qui nous donne rapidement le tempo. Les vestes ne sont pas longues à tomber. La petite route se transforme bientôt en longue et assez bonne piste qui nous conduira, après 13km de montée très irrégulière mais soutenue, à notre premier col, le Couret. Toujours aussi beau, posé sur sa pelouse et entouré de sommets majestueux.


Une longue pause nous permet d'admirer le paysage et de nous gaver de ces panoramas somptueux. La liaison vers le col de Couraduque est facile. Une petite pause sur ce beau balcon dominant le val d'Azun.
On nous a prévenu, la montée au col de la Serre n'est pas une sinécure : pas très longue, assez roulante, mais très pentue. Nous y sommes rapidement et continuons à monter plus modérément jusqu'au pied du superbe piton du Bazès et le 4eme col de la rando.


A partir de là, le paysage est plus dégagé, pas de bois mais d'immenses champs de myrtilles, et une vue qui porte loin.
On aperçoit devant nous le restaurant du col d'Aubisque, le Gabizos qui domine le col du Soulor, et derrière,le pic de Bazès qui nous surveille. Longue traversée plaisante et sans difficulté, chacun prend le temps de se rincer les yeux.
La montée à la cabane de Cantau est vite avalée, on effarouche au passage les brebis qui font la sieste. Encore quelques hectomètres faciles et nous atteignons le lac de Soum, naturel et sauvage. Une petite grimpette nous amène au col de Soum où nous pourrons déjeuner à l'abri du léger vent qui s'est levé. La longue pause casse-croûte est un moment de plaisir : la salle à manger est superbe, les sièges sont douillets, et les convives agréables.


On repart sans forcer pour la fin de notre périple : ça monte un peu mais jamais très dur. On passe à 20m du col de Mauben, je suis le seul à m'en apercevoir et à jeter un œil de l'autre côté.


Puis c'est le cap d'Aout, magnifique balcon suspendu au dessus du cirque du Lithor. On prend le temps d'étudier le décor.
Ça redescend maintenant, et assez raide, sur le col du Soulor. Pas trop de monde en ce jour de semaine. Mais nous fuyons le goudron pour rejoindre notre dernier col, le Saucède. Très belle vue sur le cirque du Lithor et la vallée qui plonge sur Arrens. Un coup d’œil en passant au GR10 qu'il faudra bien qu'un jour on emprunte pour redescendre.
Retour sur le Soulor pour entamer la descente sur le goudron. Un petit raccourci d'abord sympa puis franchement merdique, nous dépose à Marsous. J'ai entendu mes oreilles siffler pendant tout ce passage.


Encore un joli chemin pour éviter un morceau de route, un étroit sentier entre des murets de pierre, et nous retrouvons la route.
Certains n'attendaient que ça pour se lâcher, manifestement ils n'étaient pas assez fatigué par cette rando de 41km avec 1130m de dénivelé positif
Superbe journée, encore de beaux souvenirs engrangés pour les longues soirées d'hiver...Merci aux 8 participants.

JFR

Vous pouvez retrouver le circuit ici
et d'autres photos là

dimanche 2 octobre 2011

Les sensations de Milou à Libaros (VTT)

Dimanche nous n'étions que trois du club:Jean-Pierre,Pascal et moi et selon leurs dires,il y avait un peu moins de participants que l'année dernière,quant aux circuits,j'ai cru comprendre qu'ils étaient sensiblement similaires aux années précédentes(je ne saurais vous les donner car je n'avais pas pris les tracés donc difficile pour moi de les commenter sans les lieux-dits. Trois circuits disponibles:18;34 et 49 kms le 34 nous a parut suffisant et à 9h le départ est donné...
Cap vers"en daouant"( traduire vers devant ou vers l'est)les coteaux boisés aux pentes bien franches semées d'embûches et même de bûches tout court !!!Les jambes chauffent très vite , même si beaucoup comme nous ont dû poser le pied au premier raidillon , devant l'encombrement de la voie par les vtétistes mis à pied par les bûches dans la pente assez raide.
Trois bonnes côtes avant le premier ravitaillement ont tôt fait de calmer nos ardeurs, d'ailleurs la table bien garnie fut prise d'assaut. Malheureusement Pascal nous a abandonnés et nous voilà donc plus que deux pour défendre nos couleurs. Cependant le plus gros de l'effort était fait puisque nous avons très vite rejoint un chemin très sympathique serpentant de pair avec un petit canal ombragé à flan de coteaux, pente douce qui nous permettait un petit 23 km/h de moyenne sur trois ou quatre km et peut-être plus: un régal avec cette température qui commençait à monter.
Au bout de celui-ci:nouvelle collation,toujours dans la bonne humeur et le sourire agréable de nos jeunes" hôtesses" qui tout au long du parcours nous ont monté ou protégé le passage, ensuite d'emblée une descente vertigineuse ponctuée d'un bourbier de trois mètres où j'ai planté ma roue avant m'obligeant à poser le pied pour traverser.
Plus loin ,un passage à gué histoire de compléter le tableau et de laver les chaussettes!! avant le retour au village de Libaros sur le goudron finalement bienvenu !
Reste une dernière montée encore avant la collation finale...
Décidément,"de vraies charrettes sur la route ces VTT !" commentais-je à Jean-Pierre qui me répondais
"_Dommage qu'on ait pas fait le 50km, je commençais à être chaud" Hiiiiiiiii !! info ou intox?? allez savoir avec ce lascar...
Midi treize: la banderole d'arrivée est franchie ouf,c'était sympa ; je deviens accroc au vtt,tant pis ça fera qu'un de plus!!!
Rien gagné à la tombola? qu'importe on emporte avec nous un bon moment de vélo et de convivialité...

Milou

samedi 1 octobre 2011

Eté indien près des Pyrénées

Rude concurrence ce samedi pour le vélo ! Entre la coupe du monde de rugby (France/Tonga) et la randonnée VTT de Libaros demain, il ne restait plus grand monde pour rouler.
A moins que certains récupèrent de la sortie montagne de mercredi, superbe journée qui a conduit 7 d'entre nous sur les crêtes du col de Tramassel (Hautacam pour les ignorants).

chemin de crête du Hautacam

Bon, nous n'étions donc que quatre aujourd'hui au départ de la place à 8h. Une belle matinée s’annonçait, une température un peu fraîche mais qui promettait de se réchauffer.

Direction route de César, avant de descendre par Bernamoy vers Aux-Aussat. Nous empruntons le désormais classique circuit de crête qui nous conduit à Monlézun. La vue est toujours magnifique, un peu de brume donne des tons pastels au paysage.

Les ruines de Monlézun

Rapide plongée dans la vallée de Troncens , avant de rejoindre les hauteurs de Ricourt. Encore de sublimes points de vue qui nous amèneront à Marciac, en côtoyant le joli manoir de Cornac et la belle chapelle Notre-Dame.
Le manoir de Cornac

Peu de monde dans la bastide, les télés doivent chauffer...
On musarde en longeant le lac, avant d'attaquer la côte de Tourdun. Longue pause au sommet, casse-croûte et bavardage. La route de crête qui nous ramène vers St Christaud est aussi un régal pour les yeux. Le profil ne nous incite pas à la vitesse et nous en profitons pour admirer.

Au château de Garac, nous décidons de continuer tout droit vers Monclar : encore une côte de plus vers Pouylebon. L'heure qui avance nous incite à obliquer vers Miélan, mais au pied de Bars, J-Claude propose de remonter sur la route de César. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous nous retrouvons sur un parcours que nos vélos connaissent par coeur : on enclenche le pilote automatique qui nous dépose comme par enchantement au foirail.

JFR

Les chiffres : belle matinée ensoleillée, 12°C au départ, 22°C à l'arrivée
Distance 62km, dénivelé positive 800m.

samedi 24 septembre 2011

VTT à Ste Dode

Heureusement que c'était la fête à Ste Dode, sinon nous serions restés sur nos canapés, devant le match France-All Black de coupe du monde de rugby. On ne pouvait pas décemment laisser tomber nos amis saint-dodais, malgré la pluie.
La fête avait bien commencé, la veille au soir, par une partie tapas, agrémentée en musique par un groupe de jazz manouche, les Abarrejadis.
Et ce matin, l'orage dans la nuit et la pluie fine à 9h.
Bon, on s'est quand même retrouvés à 8 vététistes motivés. On peut y ajouter Solange et Karine qui accompagnaient un petit groupe de très jeunes, pour un circuit allégé mais aussi humide.
J-Pierre et son complice Emilien nous avaient concocté dans la semaine un sympathique itinéraire, sans difficulté technique, mais alternant des paysages variés et attrayants malgré le manque de lumière.


Le ton fut vite donné, les premières côtes étaient là pour nous conduire auprès des 3 croix. La descente dans la vallée de l'Osse au pied de Miélan fut l'occasion pour lâcher les chevaux, envie vite réfrénée vu l'état du chemin rendu glissant par l'humidité. Un peu de plat et nous abordons la difficile côte du Pétourné que certains devront négocier à pied.
La première et seule crevaison nous force à réparer, petite pause avant d'aborder les peu roulantes bandes enherbées. Le bois de Ste Dode est traversé par un joli chemin que nous devons parait-il aux chasseurs, merci à eux. Il nous conduit en traversée vers le bois de Berdoues, magnifique forêt bien entretenue et parcourue d'une multitude de petits chemins roulants et joueurs. L'heure avançant à vive allure, nous nous contentons d'une boucle raccourcie mais néanmoins plaisante.
La remontée vers les hauteurs de Ste Dode est douce, interrompue par une impressionnante descente (le Lin) et d'une rude et glissante escalade ( Duplan).


Le retour s'effectuera sur de petites routes tranquilles et aussi agréables que les chemins.

Encore merci aux locaux pour cet agréable balade, finalement la pluie ne nous a pas trop gênés.

Les chiffres : 30km et 534m de dénivelé.

Vous pouvez retrouver l'itinéraire sur carte IGN en suivant le lien ci-dessous:
(n'hésitez pas à zoomer sur la carte...)

JFR