mercredi 21 août 2013

Artigascou-Portet d'Aspet

Grosse journée montagne au programme aujourd'hui : Jeff nous a convié à un tour inédit dans le luchonnais.
Au menu, le passage de 9 cols, dont nous ne monterons effectivement que 5. Nous franchirons 3 autres en passant en montée et 1 en descente.

Rendez-vous à Chaum à 8h. Tout le monde est là, un peu inquiet de ce qui l'attend. Il est vrai que le profil fourni avec l'invitation était explicite : que du 9% minimum sur les premiers cols du parcours.
15 km pour se mettre en jambe sur la portion plane qui nous conduit, sur la route d'Espagne, vers St Béat (bien nettoyée depuis les inondations), et Fos, au pied du col d'Artigascou.
Les choses sont claires dès le pied du col, ça monte sérieux, 10 à 11% sur les deux kilomètres qui nous séparent de Melles. Et la traversée du village n'est pas en reste !
La pente s'atténue un peu par la suite, mais le pentomètre demeure bloqué aux alentours des 9%. On sait qu'on en a pour 9kms. Heureusement la vue est superbe et la route très plaisante.

Le massif de la Maladeta, l'Aneto tout à gauche

Dès les dernières granges passées, à 4kms du col d'Artigaux que nous passons d'abord, la route qui jusque là était parfaite, devient très détériorée. Il faut viser les plaques de bitume qui subsistent, et elles sont de plus en plus rares.
La progression en est ralentie, et nous gaspillons une énergie précieuse sur ce terrain peu roulant. Un petit problème de rayon bienvenu nous permet de souffler à 2km du sommet. Le lieu s'y prête particulièrement bien.



1 qui travaille, 4 qui regardent

Nous passons derrière le pic des Plumières pour rejoindre le 1er col, l'Artigaux. Plus aucune vue, si ce n'est sur les prairies proches. Un faux plat descendant d'environ 1 km nous amène au 2eme col, l'Artigascou.
Là aussi, la vue est limitée et nous ne faisons que passer. Dommage...
La suite du parcours s'effectue sur une piste empierrée qui s'est fortement dégradée depuis mon dernier passage, en 2003 (le temps passe !!). Les troupes commencent à ronchonner un peu, d'autant qu'une belle montée de plus d'un kilomètre vient entraver notre progression.
6 kilomètres de piste nous amènent à la station de ski du Mourtis et au col de Lagues où nous attend Milou depuis un bon moment... Une courte et faible descente nous permet de rejoindre le col de Menté par un itinéraire peu conventionnel.


Petite pause boisson, pipi et photo et ça repart, en descente et sur le goudron, ça nous change. Le passage au col de la Clin, en descendant, marque le début d'un série impressionnante de lacets : la descente est pentue, les cyclos croisés n'ont pas l'air de rigoler.
Les gorges du Ger que nous parcourons, sont sombres et peu accueillantes : elles nous conduisent au pont de l'Oule, point de départ de la montée vers le col de Portet d'Aspet. Une pancarte nous met au parfum tout de suite : 4,5km d'ascension et 9,7% de pente moyenne ! aie, aie, aie....
On est surpris dès le début par un long passage à 13%, près de la stèle de Casartelli, ça ne s'arrange guère par la suite : impossible de souffler sur un replat, il n'y en a pas. Nous verrons à la descente deux panneaux indiquant des passages à 17%.
Bon, 4,5 km c'est pas long et on finit par arriver tous au sommet, pour un pique-nique attendu.


Le panorama, là aussi est plus que limité : on se sent un peu frustrés, surtout en comparaison du splendide balcon qui nous a reçu au Balès.

La descente est rapide, et nous conduit à Sengouagnet, début de la montée au col de Buret. Petit col régulier, pas long et peu pentu. Nous suivons une route sauvage et isolée jusqu'à Cazaunous où commence la montée du col des Ares, bien connu des amateurs de Gourdan-Polignan. 6km à 5% de moyenne, c'est habituellement facile : après notre périple, ce n'est pas si simple, les jambes commencent à tirer.
Nous franchissons au passage le col de Bech, heureusement que mon GPS me le signale car il est invisible...



Regroupement au sommet, tout le monde semble content d'en avoir terminé : nous comptabilisons 78 km et un dénivelé positif de 1950m.

Mes impressions : Belle journée mais parcours un peu décevant par son manque de grandes perspectives. Seule l'escalade du col d'Artigascou offre une vue intéressante. L'état de la route interdit désormais l'usage du vélo de route, à moins que le tour de France ne vienne un jour dans le coin...
J'étais accompagné de Solange, J-Pierre, J-Claude, Bernard, Milou et le copain Serge.

JFR

samedi 17 août 2013

Randonnée du 15 août (bis)

C'est aujourd'hui notre tour de parcourir le circuit que nous avons proposé à nos invités pour la randonnée du 15 août.
Les conditions ne sont pas tout à fait similaire : un ciel bas et gris plombe l'horizon, les montagnes sont à peine visibles, masquées par la brume.

Cap vers Bassoues donc, mais le ravitaillement ne nous y attend pas. Les employés municipaux ont fait place nette après notre passage de jeudi, ils n'ont pas eu trop de boulot. René, toujours pressé de rentrer, a imprimer un train soutenu à la petite bande qui l'accompagne, moins toutefois des 29 de moyenne dont se sont vantés certains des participants de la rando.
Direction ouest maintenant, et quelques côtes pas trop sérieuses pour rejoindre à Baccarisse, la crête qui surplombe la vallée du Midour. Joli balcon qui nous permet d'admirer, au nord, les vallonnements de la région de Peyrusse et Aignan, au sud, toute la plaine de l'Arros, et au loin, la chaîne des Pyrénées, beaucoup moins présente que jeudi. Le soleil a eu la bonne idée de pointer son nez, autant pour la vue et les couleurs.

Petit casse-croûte à Mondebat, on décide de pousser jusqu'à Loussous-Debat (circuit rouge) : route tranquille et sauvage, toujours sur la crête. Là, il faut passer sur l'autre crête pour le retour : on plonge donc vers le Midour, avant de remonter vers Lasserade.

Mondebat

Nous connaissons bien cette route tranquille et très bosselée qui va nous conduire à Beaumarchés.
Je n'aime pas trop la route des bastides que nous empruntons pour rejoindre Armous et Cau. C'est une route touristique à ne pas manquer, la vue vers le sud est toujours somptueuse, mais elle est casse pattes : beaucoup de bosses longues qui usent les jambes fatiguées...
Nous passons Mascaras, St Christaud, pour retrouver la route de César qui finit de m'achever. Allez, on serre les dents et on finit par retrouver notre place du Padouen, laide mais bienvenue.

M'ont accompagné sur cette jolie balade : Solange, J-Pierre, J-Yves, René, Bernard.
Nous avons parcouru 83km avec un dénivelé de 900m.

JFR

vendredi 16 août 2013

Disparition de notre blog

Chers amis lecteurs fidèles,
Une erreur de ma part sur un compte google associé, a conduit à la suppression pure et simple de notre blog. Difficile à comprendre et à digérer.
Je m'emploie à le récupérer, mais je suis très pessimiste. On n'a aucun interlocuteur autre que des robots conçus pour régler des problèmes standards.
En attendant une hypothétique restauration, je vous propose cette nouvelle version...
A bientôt sur les routes et sur nos pages.
JFR


jeudi 15 août 2013

La randonnée fédérale du 15 août

Randonnée fédérale des coteaux miélanais.

Nous avons proposé un circuit de crêtes très panoramique, vers Mondebat, que tous les miélanais connaissent bien. Les 120 participants semblent avoir apprécié ces magnifiques balcons sur la Gascogne et les montagnes Pyrénéennes. La météo et la pureté de l'air y ont sans doute été pour quelque chose.

le casse-croûte traditionnel sous la halle de Bassoues

et celui de l'arrivée.

Les circuits

Circuit rouge 88km et 850m d+
Circuit bleu  73km et 610m d+
Circuit vert  46km et 360m d+

samedi 3 août 2013

La rampe de Capvern, et un peu plus...

Pascal nous a préparé la rando du jour : La rampe de Capvern, resto à midi dans le secteur, et retour par des voies détournées.

Nous sommes 7 cyclos à avoir répondu à son invitation, le temps est gris et c'est tant mieux, ça nous évitera de cuire dans notre jus.

On rejoint la rampe de Capvern par le chemin ultra-classique, Saillères, Montégut, Bordes et Tournay. Les rouleurs ont eu la bonne idée de se calmer rapidement, ce qui fait que nous sommes arrivés à Tournay pour un petit ravito sans trop de fatigue.
Le pied de la côte approche et certains commencent à ressentir un peu l'appréhension de l'inconnu. Ça débute par la belle bosse de Ozon, qui heureusement ne dure pas. On aperçoit au loin le viaduc ferroviaire de Lanespède, c'est là que ça commence vraiment.
Daniel n'en mène pas large, mais la tranquillité de la pente sur les premiers kilomètres le rassure un peu. Puis l'inclinaison s'accentue légèrement, il lève le pied pour gérer...
Finalement, à mi-pente il me rattrape et s'accrochera avec énergie jusqu'en haut : quel gaillard ce mec...
8km et 260m de dénivelé.

Regroupement général, commentaires et appréciations, tout va bien. Vue l'heure, on décide de ne pas trop traîner pour rejoindre le restaurant de la demi-lune à Lannemezan.
Nous avons réservé et l'on attend que nous.



Doudou n'attendait que cette occasion pour nous faire admirer ses superbes socquettes...



Le repas fut plus que correct, servi par une gentille fille super serviable, Melissa, ça a été un bon moment de convivialité.
A 13h30, J-Claude s'impatiente, il faut repartir. Florian, le benjamin de l'équipe (dans les côtes, on a pas vu son cul très longtemps...) nous quitte pour récupérer sa voiture qu'il a laissé chez un copain à St Laurent.
Nous on s'embarque pour une fastidieuse ligne droite jusqu'à Castelnau-Magnoac : 25km en faux plat descendant, vent défavorable, pénible.
A Castelnau on retrouve nos repères et on rentre par notre itinéraire habituel : Montlaur-Bernet, Aujan, Sauviac, Ste Dode. Le soleil est apparu et il fait chaud, moins que la veille heureusement.

En conclusion, belle journée sympathique, où les "nouveaux" ont eu l'occasion de dépasser les 100kms.

Les chiffres : 18°C au départ, 27 à l'arrivée. 117km avec un dénivelé de 1180m.
JFR

Le circuit