samedi 28 décembre 2013

Le superbe piémont bigourdan

Vendredi, il fait super beau et très doux, 16°C à Miélan.
On va profiter de ces conditions idéales pour faire notre traditionnel Aspin de Noël. Las ! il a neigé abondamment toute la journée d'hier et le col est fermé.
Frustrés de louper cette superbe occasion, on décide de faire un tour dans le piémont, pour profiter au maximum du spectacle de la montagne étincelante de blancheur. Ce sera un petit acompte sur la sortie de demain qui s'annonce peu sûre...

Rendez-vous est pris à Chelle-Debat pour se rapprocher un peu.
Direction ouest d'abord pour rejoindre la vallée de l'Estéous, via Marseillan et Bouilh-Pereuilh. Bon, la longue et monotone route de Pouyastruc ne me convient pas trop, mais notre superbe horizon enneigé me fait oublier cette partie ennuyeuse.
A Calavanté, les choses sérieuses commencent : petite montée au village d'abord puis rude et longue grimpette vers Montignac le bien nommé.


Une fois sur la crête, c'est le bonheur : 7km d'un plateau herbeux, bosselé, et cette vue magnifique vers la montagne aussi bien que sur la ville de Tarbes que nous surplombons. A la hauteur de Mongaillard, on plonge vers l'est pour regagner l'autre crête, celle d'Orignac.




Ne reste plus qu'à tourner le dos à la montagne, pour regagner Tournay par des petites routes plaisantes et les villages de Luc et Oléac-Dessus.

Le retour par la plaine de l'Arros est d'autant plus rapide que nos voitures nous attendent à Chelle-Debat.

JFR

Les chiffres : 18°C, 59km, 640m de dénivelé positif, et seulement 3 cyclos -JP-JC-JF


dimanche 22 décembre 2013

Bonjour l'hiver

Premier jour de l'hiver, belle après-midi ensoleillée, un peu fraîche, ce qui semble avoir freiné les envies de la plupart d'entre nous.
Les habitués n'ont pas d'état d'âme, soleil = vélo. J-Claude, Bernard, et Jeff sont au rendez-vous,  Anne nous accompagne.
Et pourquoi ne pas faire la même randonnée que l'an passé à la même date (ça sert, le blog...). Un petit tour peu pentu de 59 kms, avec une petite variante pour éviter les bosses de Lapeyre et Lalanne.
Nous rejoignons donc Trie, puis Villembits et Betmont. Le maïs est enfin récolté, ce qui nous permet de voir loin, et en particulier d'admirer la montagne étincelante de neige fraîche sur notre horizons sud.

Le descente vers Mun, orientée nord, est sombre et froide, mais la vallée de l'Achella est chaude et accueillante. Nous remontons doucement le coteau jusqu'au pied du village, avant de plonger dans la belle et longue descente d'Aubarède, beaucoup plus lumineuse que la précédente.

Aubarède, Cabanac, c'est la plaine, jusqu'au pied de Marseillan, village étalé sur sa crête. Nous la suivons vers le nord et rejoignons la vallée du Lanénos, vers Mansan.


Retour classique vers l'Arros par Montégut. Et puis c'est Saillères : 230m de dénivelé à remonter par 3 belles côtes.
A Mazous, le soleil disparaît derrière un voile nuageux et la température fraîchit : 6°C à l'arrivée.

JFR

Les chiffres : 59km, 600m de D+, 8°C au départ et grand soleil.

samedi 14 décembre 2013

Vers le poteau, à l'envers

Journée agréable, soleil généreux, mais peu de monde pour cette après-midi la plus courte de l'année (comme toutes celles de la semaine écoulée).
Balade classique à cette saison, le "poteau" de Burg, qui nous en met plein les yeux à l'aller, la montagne omniprésente devant nous, sans trop solliciter nos jambes -n'est-ce pas Anne- grâce à une pente douce et régulière.


Le retour fut un peu plus frais, à cause d'un léger vent du nord qui augmentait la sensation de froid. Les multiples bosses après Villembits se chargèrent de nous réchauffer, et de finir d'achever les jambes d'Anne...
Retour vers 17h15, le soleil quasiment couché. Pour vous consoler, sachez que le soleil s'est couché à Dunkerque 40mn plus tôt et que les après-midi commencent à rallonger à partir de demain.

JFR

Les chiffres : 63km, dénivelé 550m, température 9°C au départ.
Anne, J-Claude, J-Yves, J-Pierre, René, et Jeff. Benoit, indisposé, nous a accompagné pendant un moment et a dû faire demi-tour.

jeudi 12 décembre 2013

Fin d'automne à la Croix Blanche

Une longue période de beau temps s'est installée sur la région, les températures sont fraîches le matin mais relativement douces l'après-midi. Les heureux retraités se retrouvent à Bénac, 12°C, pour une randonnée montagnarde mais facile.

Départ à 13h, plein sud, le long de l'Echez et de son agréable vallée ouverte. La montagne, dans son manteau blanc satiné, est omniprésente sur notre horizon. La neige est descendu assez bas, on risque de la rencontrer au cours de notre balade.
A Orincles, nous décidons d'éviter la départementale de Lourdes à Bagnères, un peu trop fréquentée par les voitures : nous obliquons vers l'ouest, dans la tranquille et chaude vallée de Paréac.
On décide rapidement de se délester de nos vestes ou de nos pulls, il fait vraiment chaud... Et la côte qui se présente nous donne vite raison.
La crête de Bourréac est un superbe balcon sur les contreforts de la montagne, nous profitons quelques instants de la vue, avant de plonger vers Lézignan, puis de rouler vers Lourdes.
Nous rejoignons la voie verte qui aujourd'hui est toute blanche, recouverte d'une pellicule de givre ; ça n'a pas l'air de glisser, mais méfiance...
Dans les portions ensoleillées, la voie cyclable est plaisante, en ville et en bordure du gave. Nous la suivons jusqu'à la gare de Lugagnan, pour rejoindre la vallée de Castelloubon, direction Juncalas.
L'étroite vallée est plus encaissée que dans mon souvenir, l'ombre y est froide, les bordures sont encore enneigées. Ça s'ouvre un peu après Juncalas et nous retrouvons un soleil réchauffant.

Près du col de Lingus

Le col de Lingus, 577m, est d'un accès facile, précédé de la superbe vallée de l'Oussère. Nous abordons là la longue, facile et belle montée vers Neuilh : le soleil nous accompagne quasiment partout, la température est idéale.


A Arrodets, petite pause pour admirer le panorama sur le piémont et la plaine de la Bigorre, avant d'aborder la dernière partie de l'ascension, 2 km avec des passages à 12-13%.


Col de la Croix Blanche (828m)

Le col de la Croix Blanche est un belvédère incomparable, tourné autant vers la plaine que vers les cimes toutes proches : à voir absolument . Un table d'orientation à proximité de la route vous renseigne sur ce que vous voyez.
La descente vers Neuilh est pentue, nous l'abordons avec prudence, d'autant que le spectacle sous nos yeux nous incite à prendre notre temps.
Au niveau de l' Hôpital du Montaigu, Jeff  propose une variante plus ensoleillée pour le retour : inquiétude dans les rangs...
Nous rentrerons par les crêtes, via Astugues, Loucrup et Layrisse. Et l'on est pas déçus : malgré quelques petites bosses relevées, le circuit est un régal pour les yeux.
Beaucoup d'arrêts plaisir, pour admirer le paysage, admirable de tous côtés.

du côté d'Astugues

Nous retrouvons nos voitures vers 16H30, comblés, après avoir parcouru 46 petits kilomètres et presque 700m de dénivelé.
Que du bonheur, avec les filles, Eliane et Solange, les garçons J-Pierre, André, J-Claude et Jeff.

JFR

Le circuit ICI

samedi 7 décembre 2013

Peyriguère en Baronnies

Très grand soleil cet après-midi, mais peu d'amateurs au rendez-vous hebdomadaire.
Tant pis pour les absents... C'est donc un petit groupe de 6 motivés (Solange un peu moins!) qui s'est élancé pour un petit tour vers Peyriguère.
J'apprécie particulièrement ce secteur à cause de ses petites routes tranquilles, et très esthétiques à l'automne. On a pas été déçus...
On part donc vers Trie, la montagne étincelante de neige fraîche en toile de fond. Elle nous servira de cadre tout au long de notre descente vers le sud, Lapeyre, Lalanne, Villembits et Sère-Rustaing.
La côte de Meilhas, facile, nous permet de prendre un peu de hauteur sur le paysage environnant, et d'accéder au superbe balcon sur les Pyrénées. Le relief est un peu embrumé et n'en est que plus attirant.
La descente sur Peyriguère est une suite de cadres somptueux, tant par les coloris que par les paysages entrevus.

Très longue descente sur Aubarède, que nous négocions tranquillement pour profiter de la vue.
Nous resterons dans la plaine de l'Arros jusqu'à St Sever, où nous décidons de bifurquer vers la droite pour changer un peu du retour par Saillères.
La côte de St Sever est promptement avalée et nous arrivons au pied de la rude montée vers Mazerolles.
La pente est raide, mais quelle belle route ! Nous nous regroupons au sommet pour profiter du panorama, inondé par les rayons du soleil rasant de fin de journée.



Le retour est classique, par Estampures et Castex : il reste encore du carburant aux rouleurs pour rentrer d'un train soutenu à Miélan.

JFR

Les cyclos : Solange, J-Pierre, Jacky, J-Claude, René, Jeff
Les chiffres : Température 6°C, 58km, 700m D+
Le circuit ICI

mercredi 4 décembre 2013

Baronnies, encore

Ce matin, 8h30, grand ciel bleu sur nos têtes, la journée sera belle.
8h45, un méchant brouillard venu de l'ouest envahi notre environnement, finis les projets ensoleillés.
C'est d'autant plus ennuyeux qu'André nous a conviés à une randonnée dans les Baronnies. On décide de tenter le coup quand même, et à 12h, nous voilà en route vers le sud. Et là, miracle, à peine à Chelle-Debat, le brouillard disparait, pour faire place à un grand ciel bleu. La journée est sauvée, et c'est avec entrain que nous rejoignons le rendez-vous, à Bourg de Bigorre.
Une fois n'est pas coutume, c'est Eliane qui a émis des désirs quant à l'itinéraire. Elle nous a gâtés, et on ne peut pas dire qu'elle ait eu peur du relief !
Un peu de plat tout d'abord, vers le Moulin de Sarlabous, puis du faux plat se transformant en côte vers Espèche. Les couleurs ne sont pas flamboyantes comme on l’espérait, mais le spectacle de la nature est agréable. On poursuit sur Lomné, j'adore cet endroit, puis Esparros et Laborde. Quelques boucles avant de rejoindre la froide route d'Arrodets qui nous ramène sur les rives de l'Arros.
Nous sommes au pied du Couret d'Asque : 3km de montée de pente raisonnable. Le soleil nous chauffe agréablement et nous avons plaisir à notre découvrir au sommet.


Eliane, en pleine forme nous annonce que nous continuons par le Pla du Couret : un morceau qu'on commence à connaître, des pentes jusqu'à 16%, un bon kilomètre très relevé qui nous permet de rejoindre directement Banios, au pied du col des Palomières.

au Pla du Couret

Tout le monde est content de la pause qui nous attend au sommet. La descente est d'abord ensoleillée, puis l'ombre et la fraîcheur nous saisissent dans les ruelles de Banios.
Nous remontons bien vite au soleil, dans la longue escalade vers Marsas et le col de la Pède.
La descente vers Uzer, en frôlant le village de Lies, est un enchantement. Pas trop de pente, et un spectacle forestier du plus bel effet. La traversée de ces bois de hêtres est un vrai régal.
Nous retrouvons une autre route qui nous réjouit habituellement, la D726 qui rejoint Castillon : faux plat montant, une féerie de couleurs sous les rayons du soleil , au travers des ramures des hêtres. Malheureusement il est tard et le soleil commence à être discret...

la belle route de Castillon

Une dernière côte sérieuse nous attend à Bettes : les Soulé ne nous auront rien épargné ! Heureusement, ils souffrent aussi...
Le retour est ensuite une très longue descente, elle nous permet de regagner les voitures en récupérant.

Superbe journée, superbe itinéraire, comme d'habitude on en a pris plein les mirettes (et les jambes!). Merci à Eliane et André, accompagnés de Solange, J-Pierre, J-Claude, René et Jeff.
Nous avons parcouru 44km avec un dénivelé de 1020m, température 9°C.

Jeff

Le circuit est visible ICI

mercredi 27 novembre 2013

Baronnies, enfin

On avait fini par se résoudre à mettre une croix sur nos traditionnelles randonnées dans les Baronnies. Le mauvais temps de ce mois de novembre nous a empêchés de sortir et a précipité la chute des feuilles, l'atout principal du piémont Pyrénéen.
Un créneau de beau temps qu'il faut saisir absolument, il n'en faut pas plus pour inciter les fêlés des Baronnies à parcourir leur terrain de jeu préféré.

12h30, soleil un peu disputé par les nuages, température 0°C, 4 cyclos s'élance pour une fraîche virée du côté d'Avezac. Un petit vent d'ouest accentue la sensation de froid, heureusement il disparaît dès que nous plongeons dans les méandres du relief. Le soleil aidant, la température ressentie est agréable, d'autant que la première côte se charge de nous réchauffer.
Un mot d'ordre : pas de zèle dans les pentes, il faut éviter de transpirer pour ne pas avoir froid dans les descentes.
Jeff nous a préparé un itinéraire orienté "soleil" pour bénéficier au maximum de notre astre salvateur, tout en évitant les côtes trop pentues. Nous cheminons donc sur les hauteurs vallonnées vers Prat, puis direction Lahitte, magnifique belvédère sur les Baronnies.

du côté de Lahitte

La longue descente vers la vallée de l'Arros, que nous négocions "piano", est un enchantement, la vue est partout somptueuse.
Remontée vers Batsère puis Bulan par la jolie et bucolique petite route. Nous sommes au pied du Couret d'Asque, son ascension est orientée sud et sera donc agréable.
Regroupement des troupes au sommet, où la commune a eu la bonne idée d'installer des étriers pour stationner les vélos.


Le soleil commence à reculer derrière les nuages, mais la balade reste agréable : nous plongeons vers Asque
puis vers le moulin d'Esqueda. On se concerte pour définir la suite de l'itinéraire, tout le monde se sent en forme suffisante pour gravir la longue côte vers Bettes. La montée est raisonnable, jamais difficile, nous l'avalons donc tranquillement, en admirant tout au long le paysage qui se présente à nous.
Bettes - après la longue montée c'est la longue descente, agréable, qui nous amènera à Bourg de Bigorre.
Quelques kilomètres de plat (faux), c'est rare dans les Baronnies, nous les parcourons jusqu'au moulin de Sarlabous, début de la dernière grimpette sérieuse vers Benqué et Molères.

en montant vers Molères

La pente est sérieuse jusqu'à Benqué, mais la vue est un spectacle permanent. Après Molères, nous obliquons vers Lutillous pour rejoindre nos voitures. Reste encore un peu plus d'un kilomètre de montée avant de rejoindre le plateau et le réservoir d'Avezac, notre parking habituel.

En résumé, belle balade, un peu fraîche mais ça n'a pas été gênant. Une surprise, le feuillage des Baronnies est moins touché que prévu, et les feuilles et les couleurs vont persister encore un moment... si vous voyez ce que je veux dire.
J'ai eu plaisir à rouler avec Eliane, André et Bernard. Nous avons parcouru 48km avec un dénivelé de 1040m. Température à l'arrivée -1°C.

JFR

samedi 2 novembre 2013

VTT à Auch avec Fredo

La météo s'est encore plantée, et c'est tant mieux. On attendait une sale après-midi et c'est un temps agréable qui nous a permis de répondre à l'invitation de Fredo, pour un tour de VTT sur les hauteurs d'Auch.

Mais il vous racontera cela mieux que moi, attendons donc son compte-rendu...

Quelques photos pour patienter :

 sur les hauts d'Auch


 au chateau de Montégut

 sur le chemin de St Jacques

 belle vue sur Montegut


Pessan

retour à Auch

Les chiffres : 6 vététistes, température 20°C, distance 39km, dénivelé 700m.
Visualisez le circuit ICI

samedi 26 octobre 2013

Campuzan or not Campuzan ?

Une très belle après-midi s'annonce, soleil, douceur, des conditions idéales pour une randonnée cyclo.
Où on va ? Comme d'habitude personne n'y a songé, ou presque , René ayant sa petite idée : on ne saura jamais pourquoi, mais il veut aller à Campuzan. Bon, pourquoi pas...

C'est parti, plein sud, pour un tour d'environ 70 kms. Jusque là, tout va bien, la direction ne nous fait pas tiquer. Ça se gâte quand il nous fait descendre à Bernadets-Debat vers l'ouest. Il nous semblait que Campuzan était à l'est...il a sans doute prévu une boucle pour y arriver.
Sur la route de Capvern, on continue à rouler dans la vallée, c'est plat et tranquille. On va bien finir par obliquer vers la gauche pour se diriger vers l'est. Mais non, on continue tout droit vers la montagne. Personne ne se plaint, le circuit nous plait, mais on se demande combien de kilomètres il faudra faire pour boucler à Campuzan...

une des deux crevaisons de la journée

René ne sait plus trop où il en est, il a manifestement perdu son itinéraire. A Orieux, il décide de tourner à gauche, sur une petite route inconnue et bien raide qui nous amène sur la route du "poteau", au pied de Bernadets-Dessus. Et là, au carrefour de 4 routes, situation amusante, les cyclos pointent chacun dans une direction : René veut aller tout droit, on lui indique que c'est une impasse, J-Pierre opte pour le sud, vers le poteau, André vers le nord pour revenir sur Bonnefont.
Après mûre réflexion, on tourne vers Bugard puis Bonnefont. La côte vers Sentous est peu pentue mais très longue, elle se termine par un court plateau où la vue sur Libaros est vraiment belle.
On descend vers le lac de Puydarrieux où les grues et les oies sont revenues : ça sent l'hiver! Une petit pause à la cabane des gardes nous incite à les observer à la lunette.
Campuzan n'est pas loin ! Mais au moment de repartir, André et Eliane annoncent qu'ils préfèrent rentrer par Sadournin, pour raccourcir la balade. Tout le monde se rallie à cette idée, au grand dam de René qui voulait aller à Campuzan : qu'il soit rassuré, au bord du lac nous étions à Campuzan... Ouf.

Eliane a chaud aux pieds !

Le retour permet à René de retrouver des repères connus, Puydarrieux, Sadournin, Duffort, Ste Aurence (pour l'information de René qui me demandait si je connaissais une Aurence, Ste Aurence est une sainte martyrisée en l'an 500).
La côte de Ste Dode (je ne connais pas de Dode non plus) commence à tirer les jambes, heureusement l'écurie est proche, et nous avalons la dernière bosse à un train soutenu.

Belle balade impromptue, merci René. Les cours de navigation, c'est quand tu veux ! On a quand même roulé 71 km, avec un dénivelé de 800m. René était accompagné de Solange, Eliane, J-Pierre, J-Claude, André, Jacques, Jeff.

JFR

le circuit
PS ce n'était pourtant pas la St René aujourd'hui !

samedi 19 octobre 2013

Journée Montagne au col d'Aspin

Initialement prévue pour inciter les gens de la plaine à tâter de la montagne, cette journée n'a malheureusement attiré que les chasseurs de cols patentés.
Tant pis pour les absents... On a passé une belle journée, sous un ciel alternant la lumière associée au vent du sud, et les nuées bloquées au-dessus de la chaîne.
Dès le matin, le ton est donné : 12°C à Miélan, 20°C à Sarrancolin. On sent les bouffées de chaleur tout le long de la route qui nous conduit au pied du col.
On est à pied d'oeuvre à 11h15, restent 11 kms à escalader. La montée est plaisante, facile sur les premiers kilomètres. Le groupe de 7 cyclos reste groupé dans un premier temps, puis, le naturel revenant, chacun se laisse mener par son ressenti.
Jean-Yves, le jockey, est déjà loin, nous ne le reverrons qu'à l'arrivée. Les baronnes et leur chevalier servant adoptent un train tranquille mais soutenu, entraînent avec elles J-Claude qui s'accroche comme il peut.
Je reste derrière avec Anne, à une vitesse beaucoup plus modérée, qui me permet de profiter au maximum de la somptuosité du cadre.


La montée semble plus longue à ma compagne du jour qu'à moi-même, nous finissons pourtant par rejoindre nos amis qui nous attendent impatiemment au sommet (nous ou le casse-croûte ?).
Claire, qui nous a aimablement transporté le pique-nique, attend elle aussi avec sa voiture.


Le déjeuner espéré nous regroupe à l'abri sommaire du vent qui semble refroidir les convives....pourtant il ne faisait pas froid !


il y avait aussi des comtesses avec leur chevalier servant

On a bien mangé malgré cela, un bonne bouteille de rouge pour réchauffer les corps, et au dessert, Claire nous a proposé des châtaignes, avec du bourret tout frais pressé.

Bon, on ne s'est pas trop éternisé au col, ça manquait un peu de soleil.
La descente comme toujours est plaisante, roulante, on en profite pour admirer le panorama.


La végétation commence à rougeoyer, les teintes deviennent pastel, ça sent les Baronnies.

Pour une fois, nous avons le vent avec nous pour rentrer dans la vallée de la Neste. C'est donc d'une pédale énergique que nous regagnons nos voitures.

En conclusion : une belle journée où tout le monde a trouvé du plaisir. Dommage qu'il manquait la moitié du club, et surtout ceux qui auraient dû être là.

JFR

Les chiffres : 7 cyclos, 20°C, 39km, dénivelé 860m

mercredi 16 octobre 2013

Le circuit permanent...à l'envers

Je crois qu'on est fin prêts pour l'Aspin, samedi prochain. On va sans doute le trouver facile après notre folle après-midi...
On part à 13h30 du foirail, comme d'habitude personne ne sait où. Jeff en aparté avec J-Pierre : "et si on faisait le circuit permanent !", "d'accord, à l'envers" propose JP, "on dit rien à personne" ajoute Jeff.
Et nous voilà partis par le chemin de César , pour rejoindre le tracé du permanent en haut de la côte de Bernamoy, qu' heureusement on descendra.
Arrivés sur la route de Tillac, on annonce la couleur : on fait le circuit permanent à l'envers !
Le groupe étant constitué de gens téméraires et affûtés, personne ne renâcle, et c'est parti pour un tour sérieux de 55km et plus de 1000m de dénivelé.
C'est Claude Bonneau qui a conçu ce bijou, un florilège des plus belles côtes de notre secteur : pas une en dessous de 10% .

On montera successivement les côtes de :
Tillac, Monpardiac, Troncens (1, 2 et 3), Malabat, Saillères, Mazous, Miélan (moulin), Ste Dode et les 3 croix, Laas.
presque la fin du calvaire

Beau circuit, physique, à réserver pour la fin de saison. Il a été parcouru par 6 valeureux cyclos :
Solange, J-Pierre, André, René, J-Claude et Jeff. Nous avons roulé 63km pour un dénivelé positif de 1250m.

JFR

le circuit


samedi 5 octobre 2013

du côté de Lafitole

Le temps n'est pas top, nuageux, un peu de vent, mais pas menaçant. Une petite troupe de cyclos optimistes se presse au départ du foirail.
Direction Marciac, par la route de César, St Christaud et Laveraet. La route se prête à un bon train, mais sans excès. Ça ne nous empêche pas de bavarder... Bruno ne manque pas d'idées et passe d'un sujet à l'autre avec dextérité. Un des sujets qui vont meubler l'après-midi, la montée de l'Aspin. On envisage de programmer cette balade samedi dans quinze jours. Bruno se charge de travailler au corps notre ami Doudou, pour le convaincre qu'il est parfaitement capable de monter ce col. Toutes les côtes seront prétextes à comparaison : + dur ou - dur que l'Aspin? Bon je crois que c'est en bonne voie, le travail mental est commencé...
Marciac : on y est arrivés sans s'en rendre compte. Traversée insolite par la rue des Lilas puis direction St Justin. La côte qui nous conduit à Samazan est vite avalée -je me demande si Doudou n'est pas resté sur la grande plaque- la crête vers St Justin est superbe, malgré l'horizon pyrénéen bouché.
On plonge dans la plaine de l'Arros, inondée de maïs, pas tous reluisants cette année. Sauveterre nous attends au loin. Nous nous contentons de passer au pied, ma tentative pour faire monter la troupe à l'église ayant avorté.
Nous nous engageons ensuite dans un dédale de champs de maïs, la route étroite est bonne mais la vue est limitée. Mes compagnons commencent à manifester un peu d'inquiétude, d'autant que ça dure quelques kilomètres: où on va ?
Et tout d'un coup, on sort de la végétation, et l'église de Lafitole apparaît au loin pour nous rassurer.


On se souvient du splendide belvédère sur la butte du village (l'étron de Gargantua, parait-il) et nous décidons d'y faire une pause.

sur le balcon de Lafitole

Nous regagnons la plaine vers Gensac, puis Liac et Barbachen, avant de remonter le coteau qui nous sépare de Buzon. Belle côte qui calme un peu la volubilité de Bruno (il est devant et n'a plu personne à qui parler!).
La route vers Villecomtal est désormais classique, mais toujours plaisante.
Après quelques palabres, on décide de rentrer par Fréchède, histoire de changer. Belle côte encore, que Bruno compare à la montée de l'Aspin... Doudou a quand même passé son petit plateau.
Retour par Castex à un train soutenu.

JFR

les chiffres : 78km, 750 D+, 21°C, 7 cyclos (Solange, Bruno, Doudou, Bernard, J-Claude, Jacky, Jeff).

des nouvelles de l'infirmerie : Pascal récupère doucement (bonne excuse pour éviter l'Aspin) et on apprend que Jacques à été opéré récemment . On leur souhaite un rapide retour sur le vélo.
Nous avons rencontré Aimé sur son vélo, c'est bon signe...

dimanche 29 septembre 2013

Randonnée des vendanges de Plaisance

Le temps n'était pas très engageant ce matin au lever... Toutefois, sur le coup de 9h, j'aperçois ce qui ressemble à une amélioration vers le nord-ouest.
Je décide de faire acte de présence à la randonnée de nos voisins plaisantins : à 9h30 je suis le 116 eme inscrit, et sans doute le dernier, juste après le couple présidentiel (*) qui vient d'arriver. Pas trop de monde donc, le temps menaçant jusqu'ici y est pour beaucoup. Renseignement pris, je suis le seul de Miélan.

Le temps m'étant compté, j'opte pour le petit circuit de 30 kms . Joli circuit, sur de petites routes confidentielles, à travers les maïs d'abord, puis sur les coteaux du côté de Tieste et La Madeleine de Ladeveze.


Le temps est gris mais stable, la température agréable, pas d'eau de prévue : j'ai bien fait de venir.

L'itinéraire plonge ensuite dans la plaine de l'Arros, par des petites routes comme je les aime (vous savez ! avec de l'herbe au milieu...) passe au pied de Beaumarchés, avant de remonter la belle côte de l'IME de Pagès, sous le soleil, où nous retrouvons la route de crête familière entre Lasserade et Beaumarchés.


Rapide retour en descente vers Plaisance où ,l'heure avançant, je ne peux profiter du bourret prévu au programme.

Beau parcours, fléchage discret (ton sur ton) mais efficace, accueil et organisation sans faille : bravo Plaisance !

JFR

Les chiffres : 20°C , 30 kms, 250m de D+
Le circuit ICI

(*) présidence du Codep32 évidemment

samedi 28 septembre 2013

Lac du lizet, Mazères et Barran

Mais où sont-ils tous passés?
Malgré un temps très agréable, nous n'étions que 3 au départ. Il est vrai qu'entre la fête de Ste Dode qui a pu ponctionner nos troupes et la randonnée des vendanges de Plaisance demain, il y avait matière à défection.
Bon! Jeff nous avait préparé une balade originale, on l'a faite sans vous.

Départ sur la nationale vers St Maur, puis les crêtes de St Martin et Monclar, avant de plonger vers le splendide lac du Lizet, un peu vide à cette époque.
Nous suivons la vallée du Lizet jusqu'à la discrète chapelle de Bretous, puis le cours de l' Osse jusqu'à St Arailles.


La remontée vers Mirannes est vite avalée et, une fois n'est pas coutume, nous obliquons vers le nord pour rejoindre la vallée de la Baïse au pont-digue du moulin de Mazères.

Très jolie construction à arches gothiques du XIVeme.

Nous longeons l'imposant château de Mazères de la même période, ancienne résidence des archevêques d'Auch, puis poursuivons jusqu'à Barran et son célèbre clocher tors, par la vallée du Petit Rhône (?).

La côte qui nous ramène à l'Isle de Noé est longue mais peu pentue, nous la négocions au train. Elle est suivie d'une rapide et agréable descente qui nous dépose sur les bords de la Baïse.
Le retour sur Mirande est classique, pas très roulant mais très agréable.
Après avoir vainement cherché de l'eau dans la grande ville, nous finissons par tomber sur une très discrète fontaine sur la place centrale.
Le vent d'autan assez soutenu nous incite à rentrer vers Miélan par la difficile et escarpée route de Bazugues.
Nous apprécions l'arrivée sur la crête, fin de la galère. Une dernière côte à avaler à Barbas et c'est fini: les jambes ont leur compte.

JFR

Les chiffres : 23°C, 68km, 790m de dénivelé.
Le circuit ICI

Ordesa: La Ruta de los Miradores

A l'initiative de Jeff, nous nous retrouvons mercredi matin à Escalona, pour une randonnée VTT haute en couleur et en difficulté, une boucle par la route des miradors, sur les hauteurs du canyon d'Ordesa.
Au menu, une très longue montée de 32km sur les flans sud du canyon, une traversée sur les crêtes de points de vue en points de vue, et une descente escarpée vers le village de Torla, porte d'entrée du Parc National d'Ordesa. Une nuit de repos à Sarvisé, avant de remonter par le col de Fanlo sur les hauteurs du Val de Vio, vers Buelba puis Escalona.
Les habituels fondus de la montagne ont répondu à l'appel : Solange, Eliane, J-Pierre, André, Jacky et Jeff, accompagné de Claire, pour la logistique et la traduction.

Départ d'Escalona vers les gorges d'Anisclo, sombres et sauvages, entrecoupées de fenêtres vers les sommets voisins : Los Sestrales, El Mondoto. La pente est raisonnable, quelques coups de cul ici ou là. Le paysage s'ouvre à partir de la route de Vio et nous permet d'apercevoir au loin le village de Nerin, perché bien au-dessus de nous.


Les difficultés commencent vraiment au pied de Nerin : la pente devient sérieuse, le bitume se transforme en piste, il nous faut escalader les 12 prochains kilomètres à 8,5% de moyenne.
Au fur et à mesure de notre progression, la vue se précise sur notre sud, le village de Fanlo sera notre repère pendant toute l'escalade. Nous y passerons demain au retour.


Nous parsemons notre montée de plusieurs pauses, autant pour ménager les jambes qui commencent à peiner que pour admirer le paysage. Une fontaine bienvenue nous permet de refaire le plein des bidons qui ont bien servis.

Au col d'Arenas, à 2000m, il est 13h30, et il nous reste 3km à gravir. La fringale nous guette et nous décidons de faire la pause pique-nique. L'endroit est magnifique, la vue s'étend maintenant sur les plus hauts sommets de la chaîne, le massif du mont Perdu.


Un petit cluc, et ça repart pour les dernières longueurs.
La piste suit maintenant le bord du canyon d'Ordesa. Une pause à la brèche d'Arazas et c'est le miracle ! Nous comprenons soudain pourquoi nous avons peiné jusque là. Le spectacle est indescriptible...



Nous y restons un bon moment, incapables de quitter ce balcon magique.
La piste se poursuit sur quelques kilomètres, nous nous arrêtons souvent car les vues évoluent sans arrêt : nous reconnaissons au passage la brèche de Roland, le Marboré, le mont Perdu, bien sûr. Superbe.
Un petit tour à pied au milieu des coussins de belle-mère nous amène au dernier belvédère, le mirador del Molar.


La descente est longue, délicate à cause des cailloux roulant sous nos pneus, assez pénible. Jacky nous fait discrètement un petit soleil qui semble avoir bousculé son dérailleur. La patte de fixation de ce dernier cédera bientôt.

Un solide rampaillou au pied de Torla marquera la fin du périple de Jacky et de son dérailleur. Heureusement la voiture de Claire s'est trouvée là pour récupérer le pauvre Jacky...


Sarvisé- Un bon hôtel familial (Hotel Pirineos) nous attend pour une bonne douche, un bon dîner (à l'heure espagnole) et une nuit réparatrice.
Un solide petit déjeuner à 8h, rangement des bagages dans la voiture, à 9h nous repartons pour l'étape de retour.
11km pour monter le col de Fanlo, pas si anodin que cela, surtout les 3 derniers kilomètres où la pente doit friser les 9%. Le village se prête à la visite et nous faisons un rapide petit tour au milieu des vieilles pierres et des superbes cheminées aragonaises.


Le GR15.1 emprunte une longue piste au milieu des forêts de pins. On garde la même altitude moyenne mais ça monte et ça descend. La vue s'étend sur notre sud à partir du col de Trito, au-dessus du village abandonné de Ceresuela. Un joli chemin en balcon, mais parsemé de blocs rocheux plus ou moins de niveau, qui rendent la progression laborieuse.


La délivrance ! au col de las Fuebas, où nous retrouvons le bitume. Nous admirons au passage la vue sompteuse sur le canyon d'Anisclo et le mont Perdu en arrière plan. Il ne nous qu'à nous laisser glisser sur la petite route magnifique qui nous redescend à Escalona.


Bilan : Une randonnée magnifique, difficile à cause d'un fort dénivelé. Des paysages somptueux, inoubliables.
Un grand merci à mes compagnes et compagnons sans qui cette aventure perdrait beaucoup d'intérêt.
Un grand bravo au courage de nos compagnes qui ont dû en baver (en souriant).
Un immense merci à Claire pour son dévouement et sa patience, sans qui cette randonnée n'aurait pu avoir lieu.

JFR

Les chiffres : très beau temps, se dégradant en fin d'après-midi, et chaleur estivale, même à 2250m.
Distance : 101km, dénivelé 2900m
4 cols : Arenas (1900m) Fanlo (1374) Trito (1381) Las Fuebas (1268)

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PS: Un certain nombre de comptes-rendus sur des randonnées en Espagne, font état d'une interdiction fréquente des chemins aux vélos. Personnellement je ne l'ai jamais vu : je pense qu'il y a confusion entre les panneaux routiers "interdit aux motos" et "interdit aux vélos". Voici les panneaux correspondant :
entrée interdite aux motocycles

entrée interdite aux bicyclettes