dimanche 23 novembre 2014

La fameuse côte de Duffort

Peu de monde ce samedi, nous entamons un petit tour sur la ceinture Miélanaise.
Le hasard nous amène au pied de la fameuse côte de Duffort.
René nous la vante et nous incite à l'escalader : Florian et moi ne la connaissons pas, nous nous laissons tenter. Bernard la connait, mais pas son vélo : ce dernier insiste pour s'y tester. René quant à lui préfère attendre nos réactions au pied du mur !

Résultat : une bien jolie côte où il ferait bon d'amener les copains en visite.
-longueur : 400m
-dénivelé : 58m
-pourcentage moyen : 14,5%
-pourcentage maxi : 23%

regardez le nom de la maison du haut de la côte...

Je crois qu'on peut désormais l'appeler "côte de Côtillon".

JFR

vendredi 21 novembre 2014

Flamboyantes Baronnies

Allez, une petite dernière ! Une belle journée s'annonce, le feuillage commence à prendre ses quartiers d'automne, il est temps d'une dernière virée dans les Baronnies.
Les initiateurs étant indisponibles ce samedi, nous nous retrouvons vendredi avec tous les inconditionnels, André et Eliane, bien sûr, J-Pierre et Solange évidemment, et plus étonnant pour un jour de semaine, Anne est là, et Jeff immanquablement.

On part de Trie (240m) à 9h45 avec10°C, on arrive à Avezac (660m) avec 17°C : incroyable... On regrette nos tenues d'été.
Grand ciel bleu, douceur, arbres multicolores, tous les ingrédients sont réunis pour une super balade.



André a décidé de passer en revue tous les plus beaux paysages des Baronnies.
On commence par le belvédère de la route de Labastide, avec le pic du Midi en toile de fond.








A Prat, petit village typique, nous bifurquons vers l'incontournable balcon de Lahitte. La vue est magnifique,les couleurs éclatantes, un régal pour les yeux dont nous ne nous lassons pas.








L'heure du pique-nique approche, le relief a aiguisé l'appétit. Le col du Couret d'Asque est l'endroit idéal pour s'arrêter.



Nous paressons pendant une bonne heure, heureux d'être ensemble et de profiter de la sublime salle à manger.
Il faut penser au retour, et nous musarderons sur ces routes bien connues mais délicieuses, du côté de Lomné et Laborde. Sans oublier les nombreux arrêts pour admirer, partager et photographier.

La rude remontée de Lomné à Prat réveille nos jambes, mais le spectacle de la nature environnante fait oublier la douleur.



 Nous traversons Avezac, magnifique bourgade dominée par sa tour, avant de plonger vers l'Avezaguet pour mieux remonter et retrouver nos voitures.

Encore une magnifique journée dans ces somptueuses Baronnies au summum de leurs couleurs.
On a parcouru 42km avec un dénivelé positif de 850m

JFR

L'itinéraire et d'autres photos, ICI

mardi 11 novembre 2014

Randonnée des "longs nez" dans la morne plaine


Exceptionnellement, le rendez-vous est fixé à 9h sur la place, nous
avons décidé de rouler toute la journée.
Exceptionnellement encore, nous nous retrouvons à ... 88 cyclos, sur
l'immense esplanade, au pied de notre hôtel, dans la banlieue de ...
Pékin. Il fait 6°C mais le soleil matinal nous réchauffe un peu la
couenne. Et les « longs nez », c'est nous : c'est ainsi que les chinois
appellent les blancs, on devine pourquoi.
88 vélos donc, tous identiques, rouges ou blancs, VTTs d'excellente
facture.
Nous partons en direction de Pinggu, une "petite" ville de la banlieue
de Pékin, à 80 km tout de même. Tout est démesuré ici, les places, les
routes, les voies cyclables que nous utiliserons quasiment pendant tout
le parcours. La circulation dans la ville est facile pour les cyclos,
sauf dans les carrefours où tout le monde se retrouve sur la même voie.
Les routes principales sont constituées d'une chaussée à double voie de
circulation pour les voitures, encadrée de deux routes pour les deux
roues (4m de large chacune). Revêtement parfait.
La route est bordée de chaque côté par une large bande réservée au
commerce, avec ses pancartes et calicots, et toute l'agitation
afférente. Derrière cette façade, les habitations, je suppose.

Nous ne verrons pas de campagne pendant tout le trajet : soit des
commerces, soit de nombreuses plantations d'arbres, surtout peuplier,
parfois ce qui ressemble à des pépinières. Des champs, que tchi !

On va doubler ou croiser toute une faune cycliste étonnante, toute
équipée de moteurs électriques - je pense que les moteurs thermiques ont
été interdits de circulation pendant la durée du conseil de l'APEC
(réunion internationale des pays du Pacifique).

Que retenir de cette longue traversée de la morne plaine du district de
Pékin ?

La propreté de façade sur les grands axes et dans la capitale (l'effet
APEC)
La circulation, importante mais pas trop : la circulation alternée a
été décrétée cette semaine
Beaucoup de deux roues, mais on est loin de la foison des pays
asiatiques voisins.
Les marchés de pleine rue, fréquents et colorés. Ils empiètent
généralement sur la voie cyclable.
L'immense variété de fruits et de légumes présents sur les étals, la
plupart manifestement cultivés localement.
La dimension impressionnante des petites villes : le district de Pékin
compte 23 millions d'habitants.
La poussière qui recouvre tout : la région est très sèche actuellement.
La saleté de la cuisine du restaurant musulman où nous nous arrêtons
pour déjeuner : plat unique délicieux, pâtes au bœuf, qui nous permettra
d'expérimenter les baguettes (pas de couverts en Chine).

Un peu frustré par l'omniprésence du tissu urbain en bordure des grands
axes, je me permets de m'écarter de l'itinéraire pour aller voir
l'envers du décor et rouler dans la campagne : et là, je vois des
cultures, des villages, plutôt sales et désordonnés, la vraie vie, quoi.

Nous arrivons à Pinggu vers 16h, il est temps, le soleil est presque
couché. Le froid tombe très vite.
Nous avons parcouru 80 km avec un modeste dénivelé de 180m.

JFR

Lisez le compte-rendu complet du voyage en chine et voyez les photos en suivant ce lien :
http://mesrandoscyclo.blogspot.fr/2014/11/sejour-cyclotouriste-pekin.html


samedi 1 novembre 2014

Peyriguère, enfin !

Personne n'ayant fait objection à la proposition de balade, encore un peu frustrés du loupé précédent vers cette destination, c'est donc vers Peyriguère que s'élance le petit groupe de 7 cyclos, émerveillés de ce temps magnifique et doux qui s'éternise depuis un bon moment sur le sud-ouest.

Histoire de changer un peu, nous descendrons à Castex pour rejoindre la vallée du Boues, et emprunterons la route de Capvern, relativement plane. Si on fait abstraction des multiples petites bosses qui parsèment l'itinéraire... Les maïs se ramassent à la pelle, et c'est tant mieux pour le paysage qui s'ouvre devant nous.
Pour varier les plaisirs, nous laissons la côte de Meilhas, facile, pour une petite route plus confidentielle qui conduit au hameau des Barraques. La côte est plus raide, mais elle nous amène sur un plateau superbe qui nous laissent entrevoir les Pyrénées dans la brume : l'imagination fait le reste.
Nous retrouvons la petite route de Peyriguère un peu plus loin : voici l'entrée dans nos petites baronnies.


Les couleurs ne sont pas encore au rendez-vous, mais le paysage autour de nous reste somptueux. Nous prenons le temps de nous rassasier.

Pause habituelle à la sortie du village, le coin nous inspire toujours.


Nous plongeons ensuite dans l'impressionnante descente vers Aubarède, que nous avons souvent escaladée, avant de longer le flanc du coteau, toujours aussi plaisant, qui nous ramènera à Chelle-Debat.

Nous optons alors pour la montée de la côte d'Osmets, théâtre de la fameuse course de côte (de voitures). Elle est très roulante, mais surtout assez longue, 2km, et le dernier kilomètre est très pentu : le pentomètre oscille souvent entre 9 et 11%.
Quoiqu'en dise Anne, un léger souffle de vent nous a favorisé un peu, mais elle manquait trop de jambes pour en profiter...
Enfin la délivrance, le sommet ! Nous rentrons par notre chemin aller, ça roule tout seul. Seule la côte de Castex vient tempérer notre ardeur. Nous l'escaladons tranquillement, sauf  Bernard  qui se sent des ailes, et Anne qui se sent des boulets aux pieds.

Nous avons parcouru 58 petits kilomètres très esthétiques et très agréables, avec un dénivelé modeste de 620m.

JFR

Le circuit