samedi 27 septembre 2014

Doudou, président ?

Superbe après-midi, une dizaine de cyclos se presse sur la place pour la rando hebdomadaire. Doudou est de bonne humeur, ça se voit dans son œil pétillant de malice... Il me salue obséquieusement, il doit avoir besoin de quelque chose.
On bavarde avant de prendre la route, il y a un moment que l'on ne s'est pas vus : certains n'ont pas roulé depuis un bout de temps. J-Yves propose une balade autour de Miélan, à bonne distance quand même. La route de Saillères étant encombrée par le débardage du bois, nous décidons de pousser jusqu'à Castex.

La rapide descente nous dépose à Estampures où nous suivons la route de Capvern jusqu'à Mazerolles. Une longue côte, parfois raide, nous conduit sur les hauteurs, superbe balcon sur la vallée de l'Arros et au fond les Pyrénées.

La Serre de Mazerolles

Elle est suivie d'une somptueuse descente, un régal pour la vue. Une petite remontée et c'est la plongée vers St Sever. Nous admirons au passage la magnifique abbaye, et nous nous demandons pourquoi le cloître est maintenant au jardin Massey à Tarbes...
Direction Sénac, longue et facile montée (n'est-ce pas Anne !) où l'ombre des arbres de la place est la bienvenue : ça tape !
Encore une descente, vers Rabastens où nous faisons une pause sérieuse pour refaire tout les niveaux. Doudou en profite pour nous éclairer sur ses préoccupations du moment : il rêve de devenir président du club ! C'est le moment d'en parler, l'AG est pour bientôt, et vaut mieux se déclarer assez tôt... Je vais pouvoir remplacer Jacky comme trésorier.

On finit par repartir, après avoir tergiversé un moment sur la suite du parcours : nous passerons par Marciac.
La longue plaine nous y conduit, via Haget, Buzon, Armentieux. Un bonjour en passant aux collègues d'Andrest qui ont installé leur ravitaillement dans un coin bucolique : nous croisons d'ailleurs une grande quantité de cyclos qui participent à la randonnée.

La côte de Marciac est sérieuse, des passages à 8-9%, elle opère une sévère sélection dans le groupe, qui se rassemble à l'entrée du bourg pour décider de la suite.
Compte tenu de l'état des troupes, nous rentrerons par la plaine du Boues : 11km d'ennui jusqu'à Tillac, tout droit, tout plat, vent de face.
On remonte sur la route de César par la belle rampe de Laas. Et là, nos vélos nous ramènent tout seuls au Padouen.
Nous avons roulé 67 km avec un petit dénivelé de 500m.

JFR

PS: pour les sceptiques, voyez la définition du second degré...

Bravo les filles !

La Française Pauline Ferrand-Prevot est championne du monde de cyclisme sur route samedi
(AP/Daniel Ochoa de Olza)

mercredi 3 septembre 2014

Le col de Spandelles

Une semaine de beau temps prévue par la météo ! C'est trop rare cet été pour ne pas en profiter...
J'envoie un mail à tout le club pour rameuter les montagnards, j'ai envie de faire le col de Spandelles.

Peu de réponse, on se retrouve à 3 cyclos à la gare de Lugagnan : il fait grand beau, un peu frais à 8h45, on meurt d'envie de démarrer.
Les 10km de la voie verte vont nous permettre un échauffement tranquille, on le met à profit pour nous gaver du somptueux paysage qui s'offre à nous dans cette vallée d'Argelès. Magique !

Argelès : le pied du col. Il commence à faire chaud, on se débarrasse de toute les couches inutiles. Et c'est parti pour une grimpette de 15km. On connait assez bien le profil de ce col : un dénivelé de 1000m constitué de portions raides séparées par des zones peu pentues. Un véritable escalier qui peut s'avérer destructeur si on ne le prend pas bien.
La montée vers le village de Gez est celle que je préfère : la pente est sévère mais la vue est très dégagée et toujours plaisante. On zig-zag entre les prés fraîchement fanés et encore odorants. La traversée du bourg est superbe.
Encore un kilomètre à découvert, on en profite pour admirer les crêtes du Bergons qui nous accompagnent à notre droite. Puis c'est la forêt : on ne voit plus rien mais on est bien au frais.
Ça monte assez raide, des passages à 10%, mais on discute entre nous et les kilomètres défilent. On atteint le plateau du Sarrat, avec les 3 sapins, point de départ des itinéraires VTT du Bergons, puis après un ressaut sévère, la longue portion presque plane qui nous conduit à la boucle des Artigues.

 Les Artigues

Nous nous accordons une courte pause pour admirer le paysage, avant de repartir sur une portion assez pentue, qui ne s'atténue qu'aux abord du refuge du Haugarou.
Les 3 derniers kilomètres sont raides, ça tourne autour des 10%. Eliane et moi marquons un peu le pas, André en profite pour sortir les dernières munitions.
Nous atteignons vite le col, lieu magique, avec une vue grandiose vers le col d'Aubisque et les Pyrénées atlantiques et vers le pic du midi de Bigorre et le Néouvielle.



Rien de tel qu'un bon casse-croûte au sommet pour apprécier pleinement notre bonheur. Il fait doux, à peine un léger courant d'air pour nous rafraîchir.
Nous y restons une bonne heure, avant de redescendre vers le Haugarou pour déguster un bon dessert (fromage blanc aux myrtilles) et un café moyen.

Le reste de la descente est négocié calmement : la route, qui s'est sérieusement améliorée depuis notre dernier passage, ne permet pas des exploits.
Nous retrouvons le traditionnel vent de face sur les hauteurs d'Argelès, il nous accompagnera dans la plaine jusqu'aux voitures.
Une fois de plus, le "bar des nazes" était ouvert à l'arrivée, ce qui fut apprécié de tous. Merci Eliane...
On a fait 50 petits kilomètres, avec un dénivelé respectable de 1035m, et on a beaucoup aimé cela : les absents ont vraiment eu tort !

JFR