samedi 25 octobre 2014

Baronnies, saison 1

Ça commençait à nous démanger depuis quelques jours, on regardait d'un œil gourmand vers le piémont des Pyrénées pour  essayer de les apercevoir. Il a suffit d'un bel et tenace anticyclone  sur la région pour nous convaincre que le moment était arrivé : le soleil nous convie dans les Baronnies.
André, soucieux de ménager les troupes, nous a concocté un itinéraire à la portée de tous. Et c'est un joli groupe de 10 cyclos qui converge vers le lieu de rendez-vous, l'église de Bourg de Bigorre.
Le temps est idéal, le soleil vaillant, la température très douce, 23°C au départ. Ça nous change de l'an passé où il faisait 0°C.
Pas de grandes côtes difficiles au menu, nous nous dirigeons par un long faux plat dans la vallée de l'Esqueda vers le moulin du même nom. Le parcours est ombragé, bucolique et plaisant.
Direction Asque, ça monte un peu plus mais pas longtemps, et nous débouchons sur le beau plateau de l'Aygues. Le seul col de la journée est le Couret d'Asque, long mais peu pentu, excellent pour les jambes.
Nous l'escaladons chacun à son rythme, en prenant le temps de bavarder et d'admirer les jolis sous bois enflammés par le soleil.



La pause est traditionnelle au col, nous y sacrifions volontiers. La vue est dégagée vers le col de Coupe que nous apercevons à l'est, et vers le Signal de Bassia, bien visible au sud.

La plongée vers Bulan est un régal, nous admirons tout au long de la descente la superbe vallée et les montagnes environnantes : les couleurs d'automne ne sont pas encore là, mais ça commence à changer.
On oblique vers Batsère, puis empruntons la magnifique route de Lomné puis Esparros : comme promis ça monte peu, et le groupe reste relativement homogène.

en cheminant vers Esparros

Notre itinéraire nous conduit à Laborde, puis retour à Lomné , village de gaulois, résistant au dictat administratif qui veut les marier à la communauté de Sarlabous. Nous rencontrons d'ailleurs Asterix qui nous explique les tenants de l'affaire.

la rencontre d'Asterix de Lomné

On rejoint Arrodets, adorable petit village au pied du Couret d'Asque, où nous prendrons le temps d'admirer le paysage.



Il est temps de revenir vers notre base, André nous propose un petit extra qui nous fera remonter sur Sarlabous par une courte côte suivie d'une superbe route à flanc de coteau.
La descente vers le moulin des Baronnies est tortueuse, elle nous ramène sur les rives de l'Arros que nous suivrons pour rejoindre les voitures.
André a bien senti que certains étaient un peu frustrés de tant de facilité (730m de dénivelé quand même), il propose aux plus motivés de grimper (c'est bien le mot!) jusqu'à Capvern, par la superbe route de Benqué et Molères. 270m de dénivelé en plus et 10km. Nous sommes 4 à nous lancer pour ce bonus qui nous conduit à Capvern et nous fait redescendre par le château de Mauvezin.

Nous aurons parcouru 52km et grimpé 1000m de dénivelé.
A quand la saison 2 ?

JFR

dimanche 19 octobre 2014

J'ai voulu voir Peyriguère, nous avons vu Goudon !

Une belle après-midi s'annonce, chaude mais pas trop. Heureusement que deux sujets de sa gracieuse Majesté ont grossi nos rangs, inhabituellement clairsemés pour un samedi : Sean et Richard nous ont accompagné vers Peyriguère.

Départ classique par la route de Trie, et descente dans la plaine du Boues par le moulin. On compare au passage le joli clocher d'Estampes avec celui que nous avons vu récemment à Luc.


Nous profitons de la longue portion plane pour nous échauffer tranquillement, avant la première côte qui se présente à Sere-Rustaing, dite côte de Meillas. J-Pierre a mal aux jambes, ce qui lui permet d'arriver le premier, comme d'habitude. Nous nous regroupons pour admirer la montagne, somptueuse sur notre horizon sud. Les retardataires passent sans s'arrêter et filent dans la descente : nous leur crions de tourner vers Peyriguère, mais nous ne les reverront pas.
Nous entamons la descente et tournons vers Peyriguère, mais au bout de 500m nous devons nous rendre à l'évidence, personne devant nous, ils ont continué la descente vers Goudon. Evidemment les téléphones ne marchent jamais quand on en a besoin. Les 4 rescapés que nous sommes, JP, Bernard, Solange et Jeff, on se résigne à abandonner cette superbe route de nos petites baronnies pour essayer de retrouver le groupe à Goudon.
Personne à Goudon, un autochtone nous dit que les cyclos ont attendu un peu et sont repartis...Ils ont sans doute supposé que nous avions tourné vers Peyriguère, et pour cause...
On poursuit notre descente vers la route de Tournay, personne. On pense qu'ils ont poussé jusqu'au lac de l'Arrêt-Darré, on en fait autant, mais degun. On ne va pas se gâcher la journée, on s'arrête pour grignoter un morceau et admirer le magnifique panorama du lac avec les Pyrénées en toile de fond.


Résignés, on poursuit notre balade, sans nous préoccuper des lâcheurs : Laslades, Pouyastruc, Soreac.
La remontée vers Bouilh-Pereuil est longue et éprouvante mais l'ombre est bienfaisante.
La route de crête vers Peyrun est toujours aussi agréable, éclairée par le soleil rasant de fin d'après-midi. Elle nous dépose au pied de Sénac. Nous rentrons par la trilogie classique mais rude, Saillères-Mazous-Miélan.

Nous avons roulé 73km avec un dénivelé de 750m.

JFR

Le circuit

samedi 4 octobre 2014

Balade à Mondebat

Belle après-midi, beau groupe, on s'est retrouvés à 14 sur la place : un exploit ! Il y avait longtemps que ce n'était pas arrivé...

Je propose d'aller à Mondebat, ce parcours m'inspire, il est plaisant, pas de tout repos mais très agréable.
Les 20 premiers kilomètres, classiques, sur la route de César, nous permettent un échauffement tranquille, avant la côte sérieuse mais courte de Bassoues. Nous admirons au passage l'étonnante église St Christophe, toute en brique, et l'impressionnant donjon de Bassoues. Sous la vieille halle du village, des cyclos en goguette sont encore à table !

Direction plein ouest, vers Louslitges, le vent s'est levé, face à nous. On l'aura dans le dos au retour. La route de crête qui s'étale devant nous jusqu'à notre but est superbe : on voit loin à droite, vers Lupiac et Peyrusse Vieille, on voit loin à gauche, les pyrénées, la plaine de l'Arros. Et auprès, ce n'est pas mal nous plus, petite route bucolique serpentant entre prés et bois, agrémentée de quelques bougnes qui sollicitent les jambes. Un anglais de Laas s'est joint à nous, il en a de bonnes (des jambes), on le surnomme aussitôt Froome.

L'approche de Mondebat est superbe, nous y ferons halte comme d'habitude pour nous restaurer, au pied de l'église St Barthélémy.


On plonge dans l'étroite vallée du Midour, avant de remonter sur la crête qui nous ramènera à notre point de départ.

La troupe qui, jusqu'ici, avait fait montre d'un remarquable esprit grégaire, à une allure soutenue, se désagrège petit à petit sous l'effet des nombreuses petites bosse qui émaillent le parcours. Et c'est en ordre dispersé que l'on se retrouve sur les hauteurs de Beaumarchés.

Le retour sur Armous et Cau, sur la large route de crête, est superbe mais usant : heureusement le vent favorable vient soulager nos jambes fatiguées. Tout le monde n'est pas fatigué, pourtant : un groupe de rouleurs emmène à sa suite le gros du peloton, alors qu'un groupetto se forme à l'arrière pour limiter les dégats.

Il faut tenir encore une vingtaine de kilomètres, du côté de Mascaras, notre Anglais commence à payer ses efforts, il n'est pas le seul. La route de César est assassine au retour de balade. Enfin c'est chez Mounils, ça sent l'écurie : les vélos rentrent tout seuls à Miélan, après avoir parcouru 73 km et grimpé 760m de dénivelé.

JFR

Le circuit