mercredi 28 juillet 2010

L'UCM au sommet

Sur une initiative de Jean-Yves et de René, qui nous avait avertis ce lundi, on décide de se retrouver mercredi pour grimper le Tourmalet. Pour varier un peu les plaisirs, ils ont décidé de l'aborder par un côté inhabituel, versant Barèges. Comme on l'avait tous monté récemment par Campan, ça tombait bien.
Rendez-vous aux Puntous à 6h30, covoiturage, à 7h45 nous voilà à pied d'oeuvre à l'entrée des gorges de Pierrefitte. Les 10 premiers kilomètres constituent un échauffement apprécié, la pente est faible. Beaucoup de circulation, c'est pas très plaisant. A Luz, les gorges s'ouvrent, le soleil inonde le paysage. On s'arrête pour faire le plein des bidons, las ! la fontaine publique est à sec: on verra plus loin.
8h45- la côte commence vraiment là: on annonce 19km à 8.5% de moyenne, on est pas encore en haut. Un bref arrêt à Esterre pour trouver de l'eau, nouvel échec, le robinet ne coule pas. Faudra patienter jusqu'à Barèges. Mes compagnons m'ont devancé un peu, je les suis à 500m, mais impossible de les rattraper.
Les panneaux kilométriques indiquant la distance du col et le pourcentage moyen se succèdent à une cadence assez rapide. Ils annoncent souvent du 8 ou 9%. A Barèges, les premiers trouvent de l'eau auprès d'un cyclo de 75 ans qui s'apprête à grimper le Tourmalet (un petit jeune pour Aimé !). Quant à moi, je trouve un WC sous la mairie, et donc l'eau qui va avec.
Le mur en sortie de Barèges affiche ses 11à 12%: ça se voit et ça se sent dans les jambes. Et ça dure presque un kilomètre. Mes compagnons m'attendent à Tournaboup, ça fait du bien. On emprunte la nouvelle route du col, qui passe par la station de SuperBarèges. C'est roulant, et bien exposé. Ça doit être moins pentu que l'ancienne puisqu'elle rallonge d'un km...

La nouvelle route

Les kms s'enchaînent, les vélos me doublent, j'ai de nouveau perdu me compagnons : non, je ne les ai pas semés, ils sont devant. On voit le col au-dessus . Les jambes commencent à sentir la fin, plus que 3, plus que 2, plus que 1km. Le dernier panneau indique 10%, ça je m'en souvenais. Et comme il y a des secteurs à moins, il y a forcement des secteurs à plus: j'ai même l'impression qu'il sont plus nombreux.
11h15 -Enfin, c'est le col mythique, avec son géant, ses cyclos, ses voitures dans tous les sens. René est là depuis au moins 3/4 d'heure, Solange, Jean-Pierre et Jean-Claude au moins 1/4 d'heure.

Belle récompense que cette arrivée. On fait la queue pour tirer la photo, je prends quelques groupes en photos (viva Contador!)


Le pique-nique est le bienvenu, à l'abri d'un vent inexistant. Une belle pause d'une heure avant de redescendre dans la vallée, descente sans histoire (ou presque).

JFR

Distance 61km, dénivelé 1650m

D'autres photos ici

dimanche 18 juillet 2010

Raid VTT de Simorre

Une petite mais représentative délégation des vététistes Miélanais s'était déplacée à Simorre pour leur raid annuel.


Après avoir sacrifié à la traditionnelle inscription, apposé sur nos montures une superbe plaque qui fait vraiment très pro, nous voilà partis pour un circuit de 35 km. Ça démarre bien, un joli chemin en fond de vallée, idéal pour l'échauffement. On est à l'ombre, il fait encore frais; l'itinéraire nous conduit rapidement vers un versant ensoleillé et montant, nous nous arrêterons vite pour retirer les coupe-vent, au milieu des tournesols en fleur.

Quoi de plus romantique que de pisser dans les tournesols ?

Le circuit proposé par le "guidon simorrain" est caractérisé par une multitude de descentes très ludiques, nous abordons cette première qui nous amènera dans un chemin de fond de vallée, très classique dans la région mais aussi extrêmement plaisant.
Le premier ravitaillement est déjà là, à côté d'un troupeau de lamas, inattendu dans ce coin. Nous sommes gâtés : toasts au fois gras, fruits frais et secs, vin rouge et jus de fruits.
Une très longue et très dure grimpette nous conduit maintenant sur les hauteurs de Faget Abbatial. Une petite boucle prévue par les organisateurs nous fera descendre vers l'ancienne abbaye, très pittoresque mais en triste état. Belle initiative, mais il faut bien remonter, et ça monte dur!!

L'abbaye de Faget-Abbatial

Nous poursuivons sur la très longue crête qui surplombe les villages de Lamaguère, Tachoires et Moncorneil: c'est beau, c'est sauvage, c'est physique. Partout de superbes vues sur les vallées de l'Arrats à l'ouest et de la Lauze à l'est. Et les Pyrénées omniprésentes au sud, mais lointaines.
La traversée somptueuse du bois d'Aguin annonce le 2eme ravitaillement: nous y faisons honneur, même menu.


La longue descente dans le bois nous ramène sur les rives de la Lauze. La remontée sur le coteau est un modèle du genre, sur l'herbe, en bordure de champ, et très incliné: beaucoup mettent pied à terre, mais que c'est beau!



Une dernière descente au milieu des tournesols nous conduit aux abords de Simorre; le circuit n'est pourtant pas terminé. Nous traversons la Gimone, et j'ai bien peur qu'il faille encore monter: ça ne manque pas et c'est une côte terrible qui se présente à nous : environ 500m et 18% de dénivelé. Nous apprendrons en arrivant en haut que nous nous sommes trompés : nous décidons de continuer en hors-piste pour rejoindre l'itinéraire un peu plus loin.
Ça descend vers Simorre, on se rassure, mais non, ça tourne de nouveau vers l'est et nous revoilà en train de grimper une nième côte, longue, longue, longue. Tout le groupe qui s'est formé marque une pause au sommet pour attendre les retardataires. Et c'est parti pour une nouvelle descente, très rapide et très joueuse: le pied !
Nous retrouvons la plaine, ça sent l'écurie et nous nous lâchons un peu sur un chemin roulant. Les organisateurs se jouent de nous, on requitte le fond de vallée pour remonter un peu, heureusement peu, et rejoindre un sentier ludique au milieu des haies: très plaisant.
Et c'est enfin le stade, l'arrivée. La fin de l'effort qui fut soutenu.

En conclusion, une superbe randonnée, bien organisée avec beaucoup de bénévoles (étonnant pour un village de 700 habitants).
Un circuit magnifique, bien équilibré mais exigeant : mieux vaut avoir des jambes puisque nous avons grimpé 750m de dénivelé en 33km.

Le temps: super, beau soleil, température agréable de 23°C
Les participants : Pascal, J-Pierre, Denis, Jeff.

JFR

Allez voir le circuit à cette adresse et d'autres photos à celle-ci

samedi 10 juillet 2010

Vers le lac du Lizet

On est en juillet, le départ est maintenant matinal pour échapper à la chaleur. Tout le monde se retrouve donc sur la place à 8h, pour une randonnée vers Montesquiou et le lac du Lizet.

Les cyclos ayant l'air en bonne disposition, Jeff décide une approche moins plane, route de César, Pouylebon. Une petite pause pour admirer les vieilles pierres avant d'aborder la longue et douce descente vers Montesquiou. La vraie côte commence là, Jean-Michel qui ne connait pas trop l'entame au train et en danseuse. On le laisse filer, persuadés qu'il va caler avant le sommet : Hé non, il nous a laissés sur place et gardé le rythme jusqu'en haut !


Encore une pause pour regrouper le peloton, et nous redescendons dans la vallée du Lizet. Les maïs omniprésents qui ornaient la campagne sont maintenant tachetés du jaune des fleurs de tournesol.
Nous bifurquons en direction du lac, la petite route en fond de vallée est calme et plaisante. Une courte côte nous fait franchir la digue et découvrir le bout du lac, dont nous ne voyons qu'une faible partie. La route longe le plan d'eau de plus ou moins près, nous décidons une halte sur un parking belvédère qui surplombe la retenue. Le terrain qui descend en pente douce vers l'eau a été planté d'arbres assez clairsemés, malheureusement le sol est en friche, et manifestement non entretenu : dommage, ça gâte un peu la vue.
Aimé profite de l'occasion pour nous raconter ses souvenirs, souvent cocasses, de son séjour en Tunisie, quand il était jeune... 1953, ça commence à faire. On rit un bon coup avant de repartir.


Le lac est très étalé en longueur, nous le longeons donc encore un moment. La route remonte bientôt sur les crêtes et nous rejoignons les hauteurs de Monclar.
Quelques-uns ont envie de "rouler" un peu plus, nous nous dirigeons vers Mirande pour goûter de la plaine. La ville est en plein préparatifs pour le festival de Country.
Direction St Michel, le peloton traîne un peu avant que Pascal ne prenne les choses en mains, je devrais plutôt dire en jambes. C'est donc une allure plus soutenue qui nous conduit jusqu'au bois de Ste Dode. Dédé nous a quitté à la tournée de Miélan, Aimé nous quitte pour rentrer par Trie.
La remontée vers Ste Dode est désormais classique, le train est soutenu. On retrouve Dédé en haut de la côte et le peloton rentre rapidement à Miélan.

JFR

Les chiffres : temps gris puis ensoleillé, température douce, 17°C au départ, 22°C à l'arrivée.
Distance 61k, dénivelé positif 600m.