dimanche 29 septembre 2013

Randonnée des vendanges de Plaisance

Le temps n'était pas très engageant ce matin au lever... Toutefois, sur le coup de 9h, j'aperçois ce qui ressemble à une amélioration vers le nord-ouest.
Je décide de faire acte de présence à la randonnée de nos voisins plaisantins : à 9h30 je suis le 116 eme inscrit, et sans doute le dernier, juste après le couple présidentiel (*) qui vient d'arriver. Pas trop de monde donc, le temps menaçant jusqu'ici y est pour beaucoup. Renseignement pris, je suis le seul de Miélan.

Le temps m'étant compté, j'opte pour le petit circuit de 30 kms . Joli circuit, sur de petites routes confidentielles, à travers les maïs d'abord, puis sur les coteaux du côté de Tieste et La Madeleine de Ladeveze.


Le temps est gris mais stable, la température agréable, pas d'eau de prévue : j'ai bien fait de venir.

L'itinéraire plonge ensuite dans la plaine de l'Arros, par des petites routes comme je les aime (vous savez ! avec de l'herbe au milieu...) passe au pied de Beaumarchés, avant de remonter la belle côte de l'IME de Pagès, sous le soleil, où nous retrouvons la route de crête familière entre Lasserade et Beaumarchés.


Rapide retour en descente vers Plaisance où ,l'heure avançant, je ne peux profiter du bourret prévu au programme.

Beau parcours, fléchage discret (ton sur ton) mais efficace, accueil et organisation sans faille : bravo Plaisance !

JFR

Les chiffres : 20°C , 30 kms, 250m de D+
Le circuit ICI

(*) présidence du Codep32 évidemment

samedi 28 septembre 2013

Lac du lizet, Mazères et Barran

Mais où sont-ils tous passés?
Malgré un temps très agréable, nous n'étions que 3 au départ. Il est vrai qu'entre la fête de Ste Dode qui a pu ponctionner nos troupes et la randonnée des vendanges de Plaisance demain, il y avait matière à défection.
Bon! Jeff nous avait préparé une balade originale, on l'a faite sans vous.

Départ sur la nationale vers St Maur, puis les crêtes de St Martin et Monclar, avant de plonger vers le splendide lac du Lizet, un peu vide à cette époque.
Nous suivons la vallée du Lizet jusqu'à la discrète chapelle de Bretous, puis le cours de l' Osse jusqu'à St Arailles.


La remontée vers Mirannes est vite avalée et, une fois n'est pas coutume, nous obliquons vers le nord pour rejoindre la vallée de la Baïse au pont-digue du moulin de Mazères.

Très jolie construction à arches gothiques du XIVeme.

Nous longeons l'imposant château de Mazères de la même période, ancienne résidence des archevêques d'Auch, puis poursuivons jusqu'à Barran et son célèbre clocher tors, par la vallée du Petit Rhône (?).

La côte qui nous ramène à l'Isle de Noé est longue mais peu pentue, nous la négocions au train. Elle est suivie d'une rapide et agréable descente qui nous dépose sur les bords de la Baïse.
Le retour sur Mirande est classique, pas très roulant mais très agréable.
Après avoir vainement cherché de l'eau dans la grande ville, nous finissons par tomber sur une très discrète fontaine sur la place centrale.
Le vent d'autan assez soutenu nous incite à rentrer vers Miélan par la difficile et escarpée route de Bazugues.
Nous apprécions l'arrivée sur la crête, fin de la galère. Une dernière côte à avaler à Barbas et c'est fini: les jambes ont leur compte.

JFR

Les chiffres : 23°C, 68km, 790m de dénivelé.
Le circuit ICI

Ordesa: La Ruta de los Miradores

A l'initiative de Jeff, nous nous retrouvons mercredi matin à Escalona, pour une randonnée VTT haute en couleur et en difficulté, une boucle par la route des miradors, sur les hauteurs du canyon d'Ordesa.
Au menu, une très longue montée de 32km sur les flans sud du canyon, une traversée sur les crêtes de points de vue en points de vue, et une descente escarpée vers le village de Torla, porte d'entrée du Parc National d'Ordesa. Une nuit de repos à Sarvisé, avant de remonter par le col de Fanlo sur les hauteurs du Val de Vio, vers Buelba puis Escalona.
Les habituels fondus de la montagne ont répondu à l'appel : Solange, Eliane, J-Pierre, André, Jacky et Jeff, accompagné de Claire, pour la logistique et la traduction.

Départ d'Escalona vers les gorges d'Anisclo, sombres et sauvages, entrecoupées de fenêtres vers les sommets voisins : Los Sestrales, El Mondoto. La pente est raisonnable, quelques coups de cul ici ou là. Le paysage s'ouvre à partir de la route de Vio et nous permet d'apercevoir au loin le village de Nerin, perché bien au-dessus de nous.


Les difficultés commencent vraiment au pied de Nerin : la pente devient sérieuse, le bitume se transforme en piste, il nous faut escalader les 12 prochains kilomètres à 8,5% de moyenne.
Au fur et à mesure de notre progression, la vue se précise sur notre sud, le village de Fanlo sera notre repère pendant toute l'escalade. Nous y passerons demain au retour.


Nous parsemons notre montée de plusieurs pauses, autant pour ménager les jambes qui commencent à peiner que pour admirer le paysage. Une fontaine bienvenue nous permet de refaire le plein des bidons qui ont bien servis.

Au col d'Arenas, à 2000m, il est 13h30, et il nous reste 3km à gravir. La fringale nous guette et nous décidons de faire la pause pique-nique. L'endroit est magnifique, la vue s'étend maintenant sur les plus hauts sommets de la chaîne, le massif du mont Perdu.


Un petit cluc, et ça repart pour les dernières longueurs.
La piste suit maintenant le bord du canyon d'Ordesa. Une pause à la brèche d'Arazas et c'est le miracle ! Nous comprenons soudain pourquoi nous avons peiné jusque là. Le spectacle est indescriptible...



Nous y restons un bon moment, incapables de quitter ce balcon magique.
La piste se poursuit sur quelques kilomètres, nous nous arrêtons souvent car les vues évoluent sans arrêt : nous reconnaissons au passage la brèche de Roland, le Marboré, le mont Perdu, bien sûr. Superbe.
Un petit tour à pied au milieu des coussins de belle-mère nous amène au dernier belvédère, le mirador del Molar.


La descente est longue, délicate à cause des cailloux roulant sous nos pneus, assez pénible. Jacky nous fait discrètement un petit soleil qui semble avoir bousculé son dérailleur. La patte de fixation de ce dernier cédera bientôt.

Un solide rampaillou au pied de Torla marquera la fin du périple de Jacky et de son dérailleur. Heureusement la voiture de Claire s'est trouvée là pour récupérer le pauvre Jacky...


Sarvisé- Un bon hôtel familial (Hotel Pirineos) nous attend pour une bonne douche, un bon dîner (à l'heure espagnole) et une nuit réparatrice.
Un solide petit déjeuner à 8h, rangement des bagages dans la voiture, à 9h nous repartons pour l'étape de retour.
11km pour monter le col de Fanlo, pas si anodin que cela, surtout les 3 derniers kilomètres où la pente doit friser les 9%. Le village se prête à la visite et nous faisons un rapide petit tour au milieu des vieilles pierres et des superbes cheminées aragonaises.


Le GR15.1 emprunte une longue piste au milieu des forêts de pins. On garde la même altitude moyenne mais ça monte et ça descend. La vue s'étend sur notre sud à partir du col de Trito, au-dessus du village abandonné de Ceresuela. Un joli chemin en balcon, mais parsemé de blocs rocheux plus ou moins de niveau, qui rendent la progression laborieuse.


La délivrance ! au col de las Fuebas, où nous retrouvons le bitume. Nous admirons au passage la vue sompteuse sur le canyon d'Anisclo et le mont Perdu en arrière plan. Il ne nous qu'à nous laisser glisser sur la petite route magnifique qui nous redescend à Escalona.


Bilan : Une randonnée magnifique, difficile à cause d'un fort dénivelé. Des paysages somptueux, inoubliables.
Un grand merci à mes compagnes et compagnons sans qui cette aventure perdrait beaucoup d'intérêt.
Un grand bravo au courage de nos compagnes qui ont dû en baver (en souriant).
Un immense merci à Claire pour son dévouement et sa patience, sans qui cette randonnée n'aurait pu avoir lieu.

JFR

Les chiffres : très beau temps, se dégradant en fin d'après-midi, et chaleur estivale, même à 2250m.
Distance : 101km, dénivelé 2900m
4 cols : Arenas (1900m) Fanlo (1374) Trito (1381) Las Fuebas (1268)

Toutes les photos
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PS: Un certain nombre de comptes-rendus sur des randonnées en Espagne, font état d'une interdiction fréquente des chemins aux vélos. Personnellement je ne l'ai jamais vu : je pense qu'il y a confusion entre les panneaux routiers "interdit aux motos" et "interdit aux vélos". Voici les panneaux correspondant :
entrée interdite aux motocycles

entrée interdite aux bicyclettes

dimanche 22 septembre 2013

VTT pour la fête de Troncens

C'était une première, organisée par les jeunes de Troncens, Benjamin aidé de Jeremy. Ils n'ont pas été payés de retour, peu de monde au départ. Deux Miélanais à l'appel, Jacky et Jeff.
On a pas été décus, grand beau temps, beau circuit, excellent balisage. Mais dur et avec des passages rendus très techniques à cause des ornières creusées par les motos de la "Baguenaude" de Marciac (je suis tombé 3 fois, c'est tout dire !). Et une collection de belles côtes que l'on a souvent terminées à pied.

Autour du lac de Monpardiac

La troupe sur les hauteurs de Troncens

Le lac de Cassagnaou

Un grand bravo à Benjamin pour l’excellence de sa préparation.
JFR

Le circuit ICI

samedi 21 septembre 2013

du côté de Puydarrieux

Le beau temps est revenu, les troupes se sont remotivées après une semaine de repos.
On se retrouve à 8 cyclos sur la place. Personne ne sait où aller, comme d'habitude, à part Solange qui propose de partir vers le sud...
Une fois n'est pas coutume, on emprunte la rue de Bruchot pour rejoindre la route de Sadeillan.
La côte éponyme est prestement avalée, ainsi que celle de Mt de Marast. Nous repoussons encore la décision à plus loin, où va-t'on ?
C'est Benoit qui finalement nous force la main (ou plutôt la pédale) : une crevaison et une curieuse manip pour se faire livrer une roue de rechange !!!! nous force à le retrouver du côté de Barcugnan.
J-Pierre, en pleine forme nous incite à gravir la dure côte de Barcugnan, tout le monde le suit avec enthousiasme...
15 à 17%, Doudou en rêve encore ! Il fallait quand même tout à gauche.
On reste sur la crête agréable jusqu'à Sadournin et Puydarrieux où l'on plonge vers le lac: pas grand monde volatile à cette saison, l'hiver est encore loin. Au passage, Bruno tient à nous montrer son nouveau tricycle...


Remontée habituelle vers Sentous, et moins usuelle sur la route de Bonnefont. La descente est longue, très longue et assez douce, très agréable.


A Bonnefont, les rouleurs prennent l'allure en main et c'est à 33km/h que nous raillions le bois de Ste Dode, via Trie.
Le retour vers les hauteurs de Ste Dode n'en finit pas mais reste facile (quand vous avez les jambes), à part le raidillon terminal. Les rouleurs sont encore là pour rallier Miélan au train.

Belle balade de 67 km avec un dénivelé moyen de 670m, en compagnie de Benoit, Solange, J-Pierre, Bernard, Jacky, Doudou, Bruno et Jeff.

JFR

mardi 17 septembre 2013

VTT : La Payolle-Col d'Aspin 2013

Il semble que l'UCM était représentée par au moins une concurrente que vous aurez tous reconnue...


Peut-être aurons-nous des détails ?

D'autres photos sur l'album de la randonnée : https://picasaweb.google.com/advtt65/PayolleVTT2013#

jeudi 5 septembre 2013

Grand panard à Collantigues

Jeff nous a invités à une sortie VTT sortant des sentiers battus : le tour de La Pène Haute par les cols d'Estivère et de Bayelle et la cabane de Collantigue.
Késaco!! Pas très explicite tout ça...

Le profil de la journée est beaucoup plus explicite et a dû en refroidir quelques-uns.


Rendez-vous est fixé à 8h30 à Rebouc : 3 pèlerins seulement à l'appel...Solange, J-Pierre et Jeff

Le départ de Rebouc nous permet de nous échauffer un peu sur le plat (quoique...)
A Ilhet, c'est le pied de la difficulté : au menu 10km de grimpette à 8,7% de moyenne.
La petite route sympathique, en balcon sur la vallée de Sarrancolin, est d'abord revêtue d'un bon goudron. Les VTTs montent beaucoup mieux que les vélos de route, et c'est donc sans peiner que nous accumulons les kilomètres et le dénivelé. L'état de la route se dégrade rapidement et c'est sur une piste inégale que nous poursuivons notre ascension.
La vue est de plus en plus belle, sur la vallée vers Beyrède et sur les sommets environnants. L'Arbizon domine majestueusement le site.


Nous cheminons tantôt à travers bois, tantôt au milieu d'espaces découvert où le panorama s'étend de plus en plus loin.


Une petite pause pour admirer le paysage depuis la montagne de Collantigue, et nous terminons notre ascension au point culminant, environ 1400m, à la cabane pastorale des Trois Collantigues.
La vue est somptueuse sur 180°.


On prend le temps de déguster : il fallait se le gagner mais ça valait vraiment le coup. Le pied !!!


Nous redescendons à travers la prairie pour retrouver notre chemin initial qui va nous conduire au col d'Estivère. Piste sauvage, quelques bosses, quelques bouts de branches sournois (hein! Solange),des cailloux ici où là, et nous atteignons le col. Joli pelouse, mais vue réduite.

le col d'Estivère

La descente jusqu'à Nistos est longue, pentue. Le chemin est semé de pierre, ce n'est pas au goût de tout le monde... Enfin la route, petite, très pentue, qui serpente d'abord dans la forêt, puis au milieu des prés, suspendue au dessus de la vallée du ruisseau Nistos. Très beau panorama sur le village de Nistos-Haut.

La descente continue, douce et plaisante, jusqu'à Nistos-Bas où nous faisons le plein des bidons. Nous entamons le retour par une très rude pente, goudronnée et roulante jusqu'aux abords du col de Bayelle.

Là ça se gâte : sur le dernier km, le chemin, large mais piétiné par les vaches, gras, envahi par les cailloux et les rochers, devient impraticable sur nos montures. Il faut pousser. Et le vélo renâcle à avancer : l'idéal serait de porter, mais nos vélos sont lourds et nos jambes itou. Les derniers 600m sont inclinés à 20%...

                        

Nous atteignons enfin le col, sans grand intérêt si ce n'est d'être la fin de notre montée. Le pique-nique est le bienvenu.
le col de Bayelle

Ne reste plus que la descente, d'abord un peu technique au milieu des cailloux, puis plus aisée dans le sous-bois. Encore une petite côte de 500m près du Pas du Teil, puis nous terminons par la longue descente rectiligne qui nous dépose sur les hauteurs de Rebouc.

Belle balade, roulante dans sa première partie, un peu moins facile dans les abords du dernier col. Le panorama de la montagne des Collantigues est à ne pas manquer.

JFR