vendredi 31 décembre 2010

St Sylvestre au col d'Aspin

Vendredi 31 décembre, 11h30, le temps est clair, le ciel un peu voilé, la température est douce, les Pyrénées sont dégagées, auréolées d'un ciel azur. Et pourquoi pas le col d'Aspin pour clôturer cette année 2010?
Aussitôt dit aussitôt fait, je décroche le téléphone pour rameuter les troupes. En commençant par les inconditionnels : hélas J-Pierre est HS et Solange ne vaut guère mieux. J'essaye chez Bernard, il est pris pour l'après-midi, René également, J-Claude n'est pas chez lui. Il reste André, il n'y a pas besoin de le bousculer longtemps pour le décider. Et j'ai oublié Christiane qui pourtant est une habituée de ce clin d'oeil du bout de l'an. Excuse moi Christiane...

Un sandwich rapidement avalé, j'attrape André au passage à Ste Dode, et à 13h30, nous sommes sur le vélo. Il fait 12°C à Sarrancolin, un soleil généreux nous réchauffe, et nous arrivons vite au pied du col, à Arreau.
La montée, facile sur les 7 premiers kilomètres, est toujours aussi plaisante : une vue magnifique, une lumière chaude, un régal.
Au kilomètre à 10%, ça se corse un peu, mais nous avons décidé de limiter la transpiration. On met tout à gauche, on mouline, on bavarde, et on approche doucement de notre objectif.

Plus que 3, plus que 2, ça sent la fin. C'est un réel plaisir de monter à l'économie, les yeux grand ouverts sur l'environnement, la Hourquette à gauche, encore enneigée, le village d'Aspin-Aure à l'ombre en contrebas.

Et puis c'est le col.



Beaucoup de monde, plus de monde que parfois au printemps! Nous avons connu des températures plus élevées, il fait 10°C.

On prend le temps d'admirer le paysage, que l'on connaît par cœur mais qui change tout le temps. Une barre de céréale, un tee-shirt sec, la traditionnelle photo, une pensée pour ceux qui n'ont pas pu nous accompagner, il faut maintenant redescendre : il est 15h30 et la température baisse rapidement.

C'est toujours un grand bonheur de descendre l'Aspin à cette saison. Lumière rasante, fond de vallée estompé dans la brume de fin de journée.
Mais il fait frais, les doigts, agrippés sur les freins sont frigorifiés. 7 à 8°C au thermomètre.

La fin de la descente, dans l'ombre, est vite négociée. Le retour, au fond de la vallée d'Aure, est rapide : peu de vent pour une fois, mais plus de soleil.

Encore un beau souvenir, à ranger à côté de celui des 3 précédentes montées de l'Aspin en fin d'année. Nous avons parcouru 38km et grimpé 850m - en fait on fait presque autant de dénivelé tous les samedis.

Bonne Année à tous.

JFR

samedi 25 décembre 2010

Randonnée du Père Noël

C'est bien connu, le Père Noël n'a pas de famille (qui a déjà vu la mère noël ?).
Ce qui fait que, chacun restant blotti dans le cocon familial, il est le seul a avoir bravé le froid pour venir participer à notre randonnée hebdomadaire. Je l'ai surpris au pied de la côte neuve. Il profitait de sa randonnée pour livrer les derniers cadeaux du côté d'Estampes.



Bonne chance à lui et joyeuses fêtes à tous.

JFR

samedi 18 décembre 2010

Vers le lac de la Baradée

Petit groupe, petit tour, mais beau temps. C'est sans doute le froid, 4°C au foirail, qui a retenu les cyclos auprès du feu. Tant pis, ils n'auront pas vu le lac de la Baradée. Savent-t'ils seulement où il se trouve?



Il est vrai qu'on le voit peu, il est très discret, tapi dans son écrin de coteaux, au pied du joli village de Castelnau d'Angles.

Castelnau d'Angles

Pas grand chose à dire de cette balade : heureusement qu'un soleil légèrement voilé nous a accompagné pour nous réchauffer le dos. Nous avons beaucoup roulé sur les crêtes, profitant de la vue omniprésente sur les vallées, un peu ternes maintenant, et sur la chaîne des Pyrénées, toutes blanches de neige nouvelle.
Retour vers 16h15, ça commençait à fraîchir.

Seulement 3 courageux pour braver le froid sur 53km: Solange, J-Pierre en petite forme et Jeff.

JFR

samedi 11 décembre 2010

Une après-midi à ne pas manquer

Magnifique journée d'automne, soleil hyper généreux, température de saison quoique un peu fraîche au retour, circuit très plaisant, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cet après-midi un moment privilégié.
Nous nous retrouvâmes pourtant peu nombreux pour le départ...
Direction Trie et le lac de Puydarrieux : J-Claude propose d'y aller voir les oiseaux, c'est la bonne saison. Après avoir effacé sans problème la côte de Cestias puis celle de Puydarrieux, nous nous retrouvons au dessus du lac éponyme ; les oiseaux sont bien là. La lagune est couverte de toutes espèces que nous ne pouvons identifier, faute de jumelles. On discerne pourtant des oies sauvages sur les rives et dans les champs avoisinant.
Une petite descente à vélo nous rapproche des bords du lac où nous apercevons maintenant une colonie de grues, des vanneaux, des cormorans.

Quelques grues font bande à part

Si vous êtes intéressés par le sujet, observation régulière des oiseaux tous les vendredis, animée par un guide de la Ferranderie. Voyez également la plaquette des activités de la Maison de la Nature et de l'Environnement ici.

Après cette récréation "nature", ça repart pour remonter en pente douce jusqu'à Sentous, puis Lahitte. Nous poursuivons dans la superbe vallée du Léoup, ouverte, sauvage. Le coteau boisé de Libaros qui la domine, éclairé par la chaude lumière de décembre, est un enchantement de couleurs. Un coup d'oeil à droite, nous apercevons en contrebas la large vallée de la Baïse. Nous continuons notre parcours sur ce "haut" plateau suspendu, jusqu'à ce que nous pouvons appeler un col, que je baptise "col de la Doelle", et qui débouche sur la vertigineuse descente vers Montastruc (14%). Chacun reconnaît ce passage que nous avons monté lors de la randonnée de Trie.


Petite pause au "col de la Douelle"

La route de Montastruc à Bonnefont n'est qu'une transition peu intéressante vers la régulière montée vers Bugard : nous arrivons en terrain de connaissance. Cette longue route de flanc de coteau nous conduira jusqu'aux abords de Miélan par Villembits, Vidou, Lalanne-Trie, Lapeyre et Bernadets-Dessus.
Il est temps de rentrer, le soleil est bas sur l'horizon, la température a sérieusement chuté.

JFR

Les présents : Solange, J-Pierre, J-Claude, Jacky, Bernard, Jeff.
Température : 12°C au départ, 7°C à l'arrivée.
Distance : 63km pour un dénivelé de 673m

Le circuit est visible ici

samedi 4 décembre 2010

Encore un tour vers le "poteau"

C'est comme ça que Jeannot et Aimé appellent le Pylône au-dessus de Burg. Rando classique, c'est la 4eme fois que nous y passons cette année. J'aurais même cru que ça faisait plus.
Quand il fait grand soleil, que la montagne nous nargue à distance, si vous demandez à Solange où elle veut aller, invariablement elle répond : vers le sud, vers la montagne. Et comme on n'ose pas lui dire non, on la suit; et personne ne rechigne car ce tour est superbe. Et parfaitement adapté à la saison.
Il fait grand beau, ciel un peu voilé, mais froid : 6°C au départ. Ce qu'il nous faut c'est un circuit plutôt peu accidenté, pas trop de côtes pour éviter de transpirer. La longue et faible montée vers le pylône de Burg, par Lapeyre, Lalanne, Villembits, Bugard et Bernadets-Dessus, est parsemée de petits coups de cul sans difficulté. Quasiment un faux plat montant de 20km. Et la vue!! Un plaisir pour les yeux: ça commence sur la route de Trie avec les pyrénées en toile de fond, l'Aneto bien découpé, puis la route de coteaux du coté de Lapeyre et Lalanne, un régal. Après Villembits, on est en fond de vallée, mais c'est très ouvert. Après Orieux, on est carrément sur le balcon. Les montagnes sont là, blanches et ouatées : on ne s'en lasse pas.

du côté de Lalanne

Arrivée au pylône, pipi, casse-croûte, on ne s'éternise pas car la fraîcheur tombe vite. On décide de redescendre par Antin. On tourne le dos au soleil, on tourne le dos au Pyrénées, c'est déjà moins intéressant. Retour assez rapide donc, on remonte sur la crête à Castex pour rejoindre Miélan.

Tout le monde semble satisfait de cette après-midi réussie.
Étaient présents : Solange, J-Yves, J-Claude, Jacky, René, Jeannot, André, Jeff, Bernard.

JFR

Les chiffres: 5°C à l'arrivée, après avoir parcouru 61km pour 560m de dénivelé.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le circuit, il est là .

samedi 20 novembre 2010

Petite virée dans les Baronnies Gersoises

La météo s'est vraiment bien plantée. Tout le monde avait tiré un trait sur notre habituelle randonnée du samedi, on nous annonçait de la pluie pour toute la journée. Et voila-t'y pas qu'à midi, un grand ciel bleu se pointe, avec un horizon dégagé. Aussitôt, je prends mon téléphone pour rameuter les troupes. Las!! chacun avait entamé une autre activité. Et c'est finalement à 3 que nous nous sommes retrouvés sur la place.
On part sans traîner pour une balade physique au travers des coteaux situés entre Aux-Aussat et St Justin, via Troncens. On sait ce qui nous attends, nous avons déjà emprunté une partie de cet itinéraire. Route de César, descente du coteau à Bernamoy, remontée tranquille vers Aux. Une petite route tranquille nous remonte aux Puntous: le pentomètre commence à chauffer sérieusement, avec des passage à 14%. Mais que c'est beau ! On se croirait dans les Baronnies : mêmes routes, mêmes côtes, mêmes couleurs d'automne. D'un commun accord, on baptise ce lieu de Baronnies Gersoises.
La traversée des bois de Troncens est somptueuse, les hêtres rougeoient, quelques châtaigniers exhibent encore leur parure dorée. Une descente rapide sur le circuit permanent nous conduit dans la vallée du Laüs, il faudra remonter pour rejoindre les crêtes de Blousson-Sérian.


Une petite halte au château d'eau d'Aventin, sur les hauteurs de Blousson, pour admirer la superbe fresque. Au nord, une scène campagnarde, au sud, une scène de bains, rappelant le passé thermal de ce lieu. C'est une belle habitude, dans notre canton, de valoriser ainsi des bâtiments qui sans cela seraient peu intéressants.
On suit la crête jusqu'à St Justin. C'est un festival de couleurs, les bois sont flamboyants, les champs sont verts du blé déjà né, et au fond, la montagne omniprésente qui se découpe sur l'azur du ciel. L'oeil exercé de J-Pierre nous attire vers un vol de palombes ou en direction d'une palombière.
Petite détour à St Justin, pour rentrer dans le village, très bien arrangé et très coquet.
Direction la plaine. Les couleurs sont moins nuancées, mais la récolte pratiquement terminée des maïs nous permet de bénéficier d'un paysage plus ouvert. Sauveterre, Buzon, Beccas, Haget et Villecomtal, itinéraire désormais classique. On n'est pas assez nombreux pour prendre le mors aux dents, ce qui fait que la vitesse est plus raisonnable: j'apprécie.
Au lieu de rentrer par Saillères, nous décidons de pousser jusqu'à Fréchède. Un petit raccourci maintenant goudronné nous réserve un bon 15%, le pentomètre est au taquet ! Une halte en haut de la côte nous permet de nous restaurer et d'admirer un fois de plus la magnifique lumière de fin d'après-midi, sur le feuillage d'automne.


Une dernière côte nous attends à Castex, elle est vite avalée, les 3 sont en forme, malgré les bobos divers. Le retour vers Miélan n'est qu'une formalité que nous expédions à bonne allure.

Superbe balade, le soleil nous a vraiment gâtés: les absents ont eu tort.
Les présents : René, J-Pierre et Jeff.

JFR

Les chiffres : température 12° au départ, 9° à l'arrivée
distance 60 km pour un dénivelé positif de 700m.

retrouvez le circuit ici

samedi 13 novembre 2010

Entre Pacherenc et Madiran

Après une semaine pluvieuse et venteuse, nous n'espérions plus une journée aussi printanière : ce fut pourtant le cas. Dès jeudi, Jeff nous mobilise pour cette randonnée prévue depuis longtemps dans les vignobles du VicBilh.
Rendez-vous est fixé à 13h à Vic en Bigorre. On part sans tarder, les après-midi sont courtes. Direction assez connue, vers Caixon et Monségur, puis Vidouze. Nous traversons des bois aux couleurs de feu, c'est superbe sur fond de ciel azur.
A Vidouze, un peu moins courant, nous nous dirigeons vers le lac de Basillon, joli plan d'eau sauvage,aux 3/4 vide en cette fin de saison d'irrigation.


Petite pause touristique, et nous repartons sur la D205 que nous allons suivre pendant un bon moment.
Très rapidement, le premier "château" et les vignes qui vont avec : je suis soulagé, il leur reste des feuilles et les couleurs sont flamboyantes. Nous passons Corbère-Abères, et poursuivons vers Séméacq-Blachon. Une mignonne petite chapelle attire l'attention de J-Michel à quelque distance de la route : nous y montons et admirons sont très joli toit en tuiles du Bearn.

Chapelle du VicBilh à Domengeux

Une petite pensée au passage pour notre vénéré Président, passionné par les chapelles. Nous roulons à la limite entre deux cultures : à gauche, le haut des coteaux, occupé par la vigne, à droite, le bas, moins pentu, colonisé par le maÏs.
Au pied du mamelon de Mont-Disse, nous admirons la silhouette à contre-jour de la petite église. Dommage que n'ayons pas trop le temps de musarder...
Nous longeons le village de Diusse, l'église au loin est élégante. La route est maintenant un peu plus fréquentée, elle mène à Aire/Adour. Nous la quittons vite en direction de Viella, la côte nous attend! Nous sommes maintenant dans le vignoble du Pacherenc, le raisin doré est encore accroché aux sarments, dans l'attente des vendanges tardives de la St Sylvestre.

En montant vers Viella

Nous atteignons la crête, après une sympathique montée. La vue est somptueuse : au premier plan les alignements des vignes, couleur d'automne, un peu plus bas, la vallée, tachetée de rouges et de jaunes, et au fond, les Pyrénées, majestueuses. Nous reconnaissons vers l'ouest, la silhouette caractéristique du pic du midi d'Ossau.
Nous traversons Viella avant d'aborder une très longue et rapide descente qui nous conduit au pied de Maumusson-Laguian, village réputé pour ses nombreux "châteaux" . Belle église, au milieu des vignes. Nous nous dirigeons maintenant plein sud, sur la crête, face à la montagne. On s'en met plein les yeux : les couleurs, la montagne au loin. Magnifique !


La route de Madiran est roulante, mais droite et longue. Nous la négocions toutefois avec tranquillité et apprécions mieux le paysage environnant. Une belle et longue côte, suivie d'une rapide descente, va nous conduire aux abords de Lascazères, joli village avec un curieux château.
La petite route à mi-coteau, parsemée de vignes colorées, nous amène tranquillement au pied de la difficile côte de Sombrun : belle traversée du sous bois de pins, mais pourcentage conséquent. Le pentomètre oscille entre 10 et 12%.
Sauvé!! Nous sommes sauvés, voici la plaine. Encore une dizaine de kms, roulants malgré nos jambes qui commencent à peser une tonne.

Les 7 cyclos : Solange, J-Pierre, J-Michel, J-Claude, Denis, J-Yves et Jeff.
Le circuit : 80km pour un dénivelé de 865m

JFR

retrouvez l'itinéraire ici

samedi 6 novembre 2010

Baronnies : le mot magique !

La traditionnelle virée dans les Baronnies est de saison. Une très agréable traversée, en voiture, jeudi dernier et par un temps superbe, m'avait convaincu qu'il était temps d'en profiter. Paysages somptueux et couleurs flamboyantes nous attendaient. Aussitôt je lance le rendez-vous sur la toile pour ce samedi.

Samedi matin, la météo sur la montagne est relativement optimiste, mais chez nous c'est la purée de pois. On sent le soleil pas loin et on espère que ça va se lever. Un coup de téléphone à Bulan, un autre à Laborde nous informent que le piémont est dégagé. On décide de partir.
Plus on approche du plateau, plus on espère, et moins ça s'améliore. A Luthilhous on est encore dans le brouillard, à Capvern on ne se fait plus d'illusions : le beau ciel bleu n'est pas pour aujourd'hui.

On peut avoir le temps qu'on veut sur un blog ! (cliquez pour agrandir)

A Avezac-gare, Serge, mon complice de Tarbes, nous attends déjà. Puis arrivent J-Pierre et Solange, André, René et J-Yves, et enfin les Mirandais Christianne et Henri. Tout le monde a la mine déconfite, la déception est évidente. André parle de monter l'Aspin pour retrouver le soleil, mais sans certitude d'amélioration, on ne donne pas suite.

Finalement, tout le monde se prépare : les optimistes en cuissard court mettent le long, et on se couvre en fonction de la température - 9-10°C. Les premiers kilomètres sont en descente et l'on ne se réchauffe pas beaucoup, mais la première côte à Avezac-village nous redonne rapidement des calories.
Le circuit que nous propose André est désormais classique, Prat, Lahitte, mais toujours aussi beau : le brouillard s'est levé et la vue, quoique limitée est acceptable pour le proche paysage.
A Batsère, c'est le début de la longue et sauvage montée vers Escot. Il fait bon, l'ambiance est détendue, on escalade quelques rudes rampaillons en bavardant. Enfin l'arrivée au cap d'Escot.


Pas de vue mais une petite pause pour souffler avant d'aborder la vertigineuse descente vers Asque.

Au moulin de l'Esqueda, direction Banios, pour revenir pas le Pla de Couret, Asque et le Couret d'Asque : deux belles grimpettes en perspective : ça annonce souvent du 9%.
Petite et habituelle pause au Couret d'Asque, mais cette fois-ci, ce ne sera pas pour admirer le paysage...
On décide de rentrer par le col de Coupe. Belle et agréable descente vers Bulan, on retrouve l'Arros avant de remonter vers Laborde. Pour changer, on traverse le village pour rejoindre Lomné puis la route du col au dessus d'Esparros. Montée bien connue désormais, mais à Castet, peu de volontaires pour terminer les deux kilomètres restant pour atteindre le sommet : on a fait 40km et déjà plus de 1000m de dénivelé.
Rapide retour vers le point de départ, un rayon de soleil nous nargue en passant sur le coteau qui fait face à la tour d'Avezac. Le groupe retrouve encore l'énergie de lâcher les chevaux sur le plateau qui nous ramène à nos voitures.

Finalement tout le monde est relativement content de cette balade qui aurait pu être pire.
Mais nous reviendrons, et avec le soleil!

Les chiffres : 48km, 1165m de dénivelé.
Le reste des cyclos : P-Nou, J-Claude, et Jeff.

JFR

Retrouvez le circuit ici

samedi 23 octobre 2010

Saute-mouton entre Gers et Arrats

Ou la randonnée des 10 coteaux...

Su-perbe, pas d'autre terme pour qualifier cette randonnée, organisée par André, au départ de St Arroman.
Nous nous retrouvons à 8, à la salle des fêtes de St Arroman, le temps est beau, la température douce. André nous a prévenus, ce sera long et dur. Nous partons malgré tout vers le nord, en suivant la vallée du Sousson, par Clermont-Pouyguillès. Une dizaine de kilomètres de plaine, histoire de s'échauffer les jambes, et nous abordons la montée de notre premier coteau.


Elle nous conduit à notre première pause, devant le château de Garrané, majestueuse demeure un peu en ruine, et la curieuse église éponyme.

Un petit détour par le château d'eau de Cabarrieu, précédé d'une belle côte à 12%, et un deuxième arrêt pour admirer le paysage depuis ce panoramique balcon. On aperçoit le village de Durban, au nord, nous le rejoignons rapidement après avoir gravi encore une jolie pente. Joli petit village, très bien mis en valeur, trottoirs pavés et murets en pierre sèche artistement disposée.

Durban

La descente vers le nord, vers Auch dont nous apercevons la cathédrale au loin, est longue et somptueuse. Elle nous conduit dans la vallée du Cédon, magnifique endroit, sauvage.
Mais André avait prévu de nous faire bouffer de la côte, et à la première occasion, nous quittons la vallée. Ce sera vers Lasseube-Propre : curieux nom dont l'origine serait la suivante - son nom, Lasseube vient du latin "seuva" la forêt et de "propre" pour Noble : la forêt des Nobles. En attendant, il faut y monter, encore une belle côte, mais ça en vaut la peine : beau point de vue et joli village. Nous descendons ce nième coteau pour retrouver le Gers à Auterrive. Nous le suivons un bon moment vers le sud dans sa verdoyante vallée, avant d'obliquer vers Héréchou, que nous rejoignons par une longue et belle combe, tranquille, déserte, et montante, suivie d'une époustouflante descente, sur une crête arrondie, dominant les vallées environnantes. Nous sommes maintenant dans la vallée de l'Arrats, nous la suivons plein sud, par Lamaguères et jusqu'à Tachoires. Tout le monde s'apprête à obliquer vers l'ouest, vers l'écurie ! André en a décidé autrement. Il reste un mouton a sauter, encore une belle pente, qui nous dépose dans la vallée de la Lauze, que nous longeons jusqu'à Betcave-Aguin. On peut difficilement aller plus loin vers l'Est, il faut penser au retour. Le saute-mouton à l'envers!
On repasse l'Arrats à Moncorneil-Grazan, le Gers à Seissan, avant de remonter sur la crête à Artiguedieu.

Artiguedieu

Puis c'est Lourties, ça sent l'écurie. Encore quelques petites bougnes à négocier, et nous sommes au-dessus de St Arroman.
Une belle descente et c'est le parking et la fin d'une superbe randonnée.

J'en retiendrai pour ma part, les petites routes tranquilles, les longues combes, les interminables et douces descentes sur les crêtes arrondies, les fonds de vallées romantiques.

Encore merci à André pour cette belle après-midi.

JFR

Les participants : André, Aimé, Solange, J-Pierre, J-Claude, Bernard, Jeff, Pascal. Une petite pensée pour Eliane, épaule en écharpe, qui aurait bien aimé nous accompagner. Une autre pour les absents qui ont vraiment eu tort!

Nous avons parcouru 79km avec un dénivelé positif de 1095m.


samedi 16 octobre 2010

Triste après-midi d'automne

Triste temps: il fait gris, il fait froid (11°C). Il a fallu se motiver pour sortir.
On se retrouve quand même à 8 sur la place.
Départ vers le sud où le ciel semble un peu moins gris. On va rejoindre le pylône de Burg. Itinéraire désormais classique par la route de Trie, Lapeyre et Lalanne. La route est habituellement un superbe balcon orienté vers les Pyrénées, aujourd'hui on se passera de la vue.
Arrêt brutal à proximité de Vidou, Pascal casse un rayon. Pourtant le vélo est un Lapierre! La roue est inutilisable ; Jacky et Dédé se proposent de rentrer chercher une voiture et de venir récupérer l'infortuné président. Je suppose qu'il a dû attendre les secours plus d'un heure....
Les 5 rescapés du groupe repartent : à Villembits, Aimé propose de prendre la route du bas.
Donc, Sere-Rustaing, Orieux et le bas de Bernadets.

Au pylône, par beau temps!

Petite pause réparatrice et nous redescendons sans traîner par Bernadets-Dessus, Bugard et Villembits.
Nous décidons de rentrer par Trie et le bois de Ste-Dode. Tout est gris et triste, c'est plat et monotone jusqu'au bois.
Nouvelle petite pause, nous venons de croiser Christiane. Echange de bisous, échange de nouvelles et bavardages à bâtons rompus. Que peuvent donc se raconter des cyclos quand ils se rencontrent ?

Triste temps: il fait gris, il fait froid (11°C). Nous avons roulé 67km avec un dénivelé de 575m

JFR

mercredi 6 octobre 2010

Eté indien au pont d'Espagne

Dès lundi, le beau temps s’annonçait, et la décision de monter au Pont d'Espagne était prise.
Rendez-vous fut fixé à la gare de Lugagnan, aux abords de la coulée verte vers Argelès. Serge, le copain de Jeff, était déjà là quand les Miélanais arrivèrent, d'abord les inévitables Soulé, puis J-Pierre et Solange, accompagnés de notre doyen courageux Aimé. Bernard et Jeff fermaient la marche.
9h00-Après quelques échanges amicaux, on part sur la voie verte, pour 15km tranquilles qui vont nous amener à pied d'oeuvre, Pierrefitte-Nestalas. Il fait un peu frisquet, 12°C, mais le soleil qui pointe nous réchauffe vite.
Les choses sérieuses commencent: la montée est agréable, assez modérée, coupée de quelques passages un peu plus pentus. Nous sommes dans la gorges qui nous conduit à Cauterets. L'ombre est omniprésente, on ne verra pas le soleil avant une dizaine de kilomètres. La vallée s'ouvre sur Cauterets, le soleil resplendit, le ciel est d'un bleu magnifique.


Petite pause restauration, avant d'attaquer la montée finale, facile jusqu'à La Raillière, puis franchement rude après. On est dans des pourcentages sérieux, un km à 9%, le suivant à11%, puis 9%, et enfin le dernier à 8.5%. Du lourd!
Nous surplombons le gave, la vue est superbe. Mais ça monte, ça monte. On se regroupe à l'entrée du parc national, avant de rejoindre le fameux pont d'Espagne. Somptueux, des cascades, des chaos de rochers, déjà des feuillages de hêtres colorés de tous les tons d'orange.

Le plateau du Clot

Jeff souhaite nous faire pique-niquer plus haut, sur le plateau de Cayan. Encore 2km de petits rampaillous assassins, 10 à 11%. Mais c'est beau et très agréable.
Arrivée à Cayan à 13h. Une longue pause casse-croûte nous attends, un petit cluc.


Pur instant de bonheur : la lumière est douce, le bleu est grandiose, la montagne est somptueuse. Et la convivialité est la cerise sur le gâteau. Certains se demandent pourquoi on aime se faire mal à grimper, toutes les raisons viennent d'être citées... et en plus, même pas mal!
Il faut penser à redescendre, personne n'est vraiment pressé. On musarde entre points de vues, photos, attente d'une truite qui ne veut pas se montrer. Un petit café au refuge du Clot, une pause admiration au pont d'Espagne, et c'est parti pour la longue descente, très roulante. Encore une pause à la Raillère où Aimé fait le plein de berlingots, la spécialité du coin.
Le soleil pénètre maintenant les gorges, et malgré la vitesse, nous prenons le temps d'apprécier le paysage.
Retour dans la plaine, la voie verte, les voitures.

Encore une journée qui restera gravée dans nos mémoires, tous les ingrédients étaient réunis pour une merveilleuse balade. Encore merci à mes compagnons de routes pour leur compagnie.

JFR

les chiffres : Distance 74km, dénivelé + 1300m, température >20°C

D'autres photos ici

samedi 2 octobre 2010

Rando "UCM Boutique" à Lupiac

11, j'y crois pas, nous étions 11 cet après-midi au départ de notre balade hebdomadaire. Malgré le vent d'autan qui s'est levé et qui nous attend pour le retour, nous partons vers l'ouest, direction Aignan ou Lupiac, on n'est pas encore décidés.
La route de César nous conduit à St Christaud, nous bifurquons vers Mascaras où Jeannot nous quitte pour rentrer par Bassoues : on lui souhaite une rapide remise en forme cycliste. A l'antenne de Baccarisse, le dilemme : à gauche Aignan, à droite Lupiac. Le panneau de droite indique aussi Peyrusse-Grande, et André, qui en pince pour ce village, décide que ce sera notre prochaine étape. Je le soupçonne d'avoir les jambes un peu justes, et de vouloir raccourcir à partir de là. Effectivement, il oblique vers Cazaux d'Angles avec Eliane.
Nous ne sommes plus que 8 à poursuivre vers Lupiac sur une jolie route de crête. Une première pause "boutique", Pascal nous fait l'article pour son "power balance", son bracelet miracle: Jean-Pierre a l'air convaincu par la démonstration. Il est vrai que ça semble bien marcher dans les côtes! Pascal les avale avec aisance.

"Avec power balance, plus tu pédales moins fort et moins t'avances plus vite"

Nouvel arrêt sur la place centrale de Lupiac: casse-croûte, photos. Pascal, décidément inspiré, nous expose sa dernière acquisition: une gourde qu'on pourrait qualifier de "bio" puisque son fonctionnement est inspiré de systèmes naturels. Demandez-lui de vous expliquer la chose, j'ai pas tout compris...


On repart vers Belmont, le vent nous contraint à pédaler dans la longue descente. Puis c'est Tudelle, Bazian, avant de retrouver la plaine avant Riguepeu. Le retour est long jusqu'à Miélan, vent dans le nez, faux plat fastidieux. Une dernière côte pour remonter à Laas et rejoindre la route de César.

On n'est pas mécontents de retrouver la place, le vent nous a usés. Nous totalisons 84km et 820m de dénivelé positif.

JFR

mercredi 22 septembre 2010

Dernière randonnée d'été : Château de Montaner

Fait exceptionnel pour un mercredi, nous étions 9 au départ de cette randonnée, sous un soleil radieux et une température élevée (28°C).
Direction Saillères et Villecomtal. Vu les ronchonnements de quelques éléments de la troupe, Jeff décide de rejoindre la Bigorre par la RN21 pour éviter la côte de Sénac. On en profite pour perdre René qui n'aime pas la 21. Arrivés à Rabastens, on n'est plus que 8. On attend un peu, personne.
On finit par repartir vers Lescurry, sa petite côte nous amène rapidement à Escondeaux. C'est la plaine, ça va mieux, elle nous conduit à Tostat puis Marsac, Andrest. Il fait chaud et à Siarrouy les bidons sont tièdes ou vides : on s'arrête aux toilettes publiques pour faire le plein et le vide.
Aimé et Dédé nous quittent pour éviter la difficulté qui s'annonce. Nous sommes à pied d'oeuvre, la longue montée vers la crête de Tarasteix s'amorce : heureusement la forêt nous rafraîchit. Rapide descente vers Montaner, le château est là, majestueux avec sa tour solitaire dans son écrin de verdure. Mais il faut le gagner, il est situé sur un éperon bien défendu par le relief. Un court rampaillou à 16% nous dépose à ses pieds.

Les rescapés au pied du donjon

Petite pause touristique, petit goûter, petite photo, et c'est reparti pour le retour vers Vic. Une longue côte nous barre le chemin, ça commence à tirer. La route est maintenant classique, Vic en Bigorre, Artagnan, Liac, Haget.
Nous approchons de notre dernier supplice, la trilogie Saillères-Mazous-côte du Moulin. On appréhende toujours un peu : comment vais-je la monter? Finalement tout le monde se retrouve devant chez René. C'est fini!

La balade fut éprouvante, probablement à cause de la chaleur (26°C à l'arrivée), mais agréable et dépaysante. A renouveler.

Les chiffres : 83km et 830m de dénivelé.
Les cyclos : famille Soulé, J-Claude, J-Yves, René, Aimé, Dédé, Bernard, Jeff.

JFR


samedi 18 septembre 2010

Rando cyclogothique ? ou cycloromane...

Samedi matin, le temps est menaçant, personne sur la place, à part Denis. Les téléphones marchent à fond, et on se retrouve à 9 au foirail à 13h30. Grand soleil vers le nord, pas terrible vers le sud.
La direction de départ est vite trouvée, d'autant qu'un petit vent frais nous incite à nous réchauffer. Route de César, classique, jusqu'à St Christaud, puis Lavéraet et Tourdun par la route de crête que l'on emprunte habituellement dans l'autre sens. Aimé nous quitte pour raccourcir, il randonne demain à Fleurance. Nous descendons vers le Lys pour remonter par une rude côte vers Courties et sa discrète chapelle, puis rejoindre la route de Beaumarchés. Toujours une très belle vue sur cette route balcon, nous ralentissons pour en profiter. Malheureusement, le sud est encrassé et les Pyrénées invisibles.
A Beaumarchés, arrêt brutal d'André, qui a envie d'admirer les gargoules de l' église. René et lui se lance alors dans une polémique (amicale) sur le style du monument : Gothique ou Roman.




Roman! dit René


Gothique! dit André

Nous profitons tous de cet instant culturel, pas très habituel au cours de nos randonnées. Ne manquait que Pascal qui adore les églises, et pour qui nous avons eu une pensée émue.
Renseignements pris, l'église est de style gothique et a été construite du XIVeme au XVIeme siècle.
Mais il faut repartir, et nous poursuivons dans la plaine, pour ménager les troupes. St Aunix, Aurieubat. André, probablement dans un jour mystique, propose de monter à l'église, avant de replonger dans la plaine des maïs. Il a dû être déçu, on n'a fait que passer devant le porche. Alors, Romane ou Gothique ?
On plonge vers la plaine de l'Arros, qui nous conduit, à un train soutenu, par Buzon, Beccas, jusqu'à Villecomtal.
Retour classique par Saillères et sa longue côte. Dédé et Jeff préfèrent le vallon des fées.

Belle balade culturelle cet après-midi, beau temps, 19°C.
76 km et 840m de dénivelé.

JFR

jeudi 9 septembre 2010

Bardenas : voyage au pays des moulins à vent

L'idée avait été lancée lors de l'assemblée générale de 2009. Pourquoi ne pas retourner vététer dans le désert des Bardenas. Le programme était alléchant, tout ce que l'UCM compte de bouffeurs de chemins s'y est rallié. Malheureusement plus la date approchait et plus les défections s'accumulaient. Finalement, nous nous sommes retrouvés à 6 pour ce voyage en terre ibérique.

Pas découragés, nous nous sommes retrouvés sous la pluie pour un périple de 400km jusqu'à notre hôtel de Valtierra. Les averses nous ont accompagnées quasiment tout le long du trajet. Le temps a commencé à s'éclaircir et à se réchauffer à partir de Pampelune (ou Pampel'autre comme dirait Joël).

A l'hôtel, on s'installe vite fait, changement de tenue, pique-nique, et nous voila repartis pour gagner le départ de notre 1ere randonnée :

Jeudi A.M - El Balcon de Pilatos

Le menu est engageant. On enfourche nos montures en bordure du désert, entourés de champs tout verts : sorgho fourrager, riz !! on croit rêver. Au loin les premiers reliefs de la Bardena Negra nous attendent....

vers el Balcon de Pilatos

Relief est synonyme de côte, et elle arrive bien vite. Mais ça roule bien et nous nous retrouvons rapidement sur le plateau précédant le balcon. La vue est intéressante, on aperçoit en bas, l'étendue de la Bardena Blanca. Les habitués reconnaissent la Piskerra et le Rallon très loin sur l'horizon. La bonne piste s'arrête, il nous faut progresser à travers les chaumes et la garrigue pour rejoindre notre objectif...

André et Eliane à la peine

Nous atteignons rapidement le balcon, la vue est époustouflante. Une longue pause plaisir, et nous repartons pour boucler le tour. Jeff nous propose un raccourci hors piste pour retrouver la piste : aie aie ! on peut s'attendre à tout. Finalement ça passe bien, on descend dans une longue combe, en bordure d'un rio asséché.


Vendredi - Castillo de Peñaflor- La Estroza - El Barranco Grande

Il fait grand beau, encore un peu frais à l'ombre, 12°C. Les 4 mousquetaires décident de partir à vélo de l'hôtel. Il faudra rentrer de même, et le tour fait 74km : 22 pour rejoindre le point de départ, au Castildetierra, 30 pour la rando, et 22 pour le retour. André et Eliane gagnent le départ en fourgon, il pourront ramener un possible défaillant.
Les gourdes sont pleines à ras bord, on a 2 litres chacun. Le casse-croûte acheté la veille au village est dans le sac.
On monte à travers la sierra de Yugo par une longue piste sauvage et encaissée qui rejoint l'ermitage de la virgen del Yugo en longeant un impressionnant champ de capteurs photovoltaïques montés sur suiveur (de soleil). Environ 300 capteurs de 10kw chacun. Petite pause photo en admirant la Bardena qui s'étale à nos pieds.
Après une pénible traversée accidentée sur la crête, nous plongeons vers la plaine pour rattraper l'entrée du parc naturel des Bardenas et le Castildetierra. Ca fait 2h qu'on est partis, André commence à trouver le temps long..
Départ groupé vers le Castillo de Peñaflor. Un peu de piste, quelques traversées de barranco, une pampa étendue et sauvage nous conduisent aux abord du château. Là le paysage change, beaucoup de pins agrémentent la vue. Puis c'est le Castillo, une ruine perché sur une improbable pyramide : on se demande comment ça tient !

El Castillo de Peñaflor

La balade se poursuit sur un étroit sentier sinueux qui aurait rappelé des souvenirs à J-Yves. On monte ensuite sur la plana de la Estroza, une immense mesa qui nous réserve une vue étonnante sur le castillo et sur le sud des bardenas.


Samedi - Le tour de la Piskerra, le Rallon

Circuit classique, alternant la piste de Carcastillo, monotone et ennuyeuse, les plaine herbeuses, la dépaysante piste de transhumance (la cañada real), et les parties plus techniques autour du Rallon. Mais toujours des vues magnifiques sur la Gorra, la Piskerra et les pyramides environnantes. Arrêt sympathique et nostalgique à la cabane de la Coneja, mais il est trop tôt pour pique-niquer.

On attend tous le Rallon, sa rude mais courte escalade, son plateau superbement perché, la vue surprenante sur le chaos alentour. On ne s'en lasse pas.







Dimanche - La Loma Negra, Ermitage de Sancho Abarca

Le départ de la randonnée est à 35km de l'hôtel et sur la route du retour au pays. Nous décidons de partir avec les bagages et de rentrer aussitôt après la balade. Joël, un peu saturé, propose de garder la voiture pendant notre tour de 43km.

Le circuit nous conduit à travers une plaine désertique mais assez cultivée , avec des étangs aménagés, des corrals manifestement en activité. Le tout surmonté des omniprésentes éoliennes. On aperçoit au loin notre première difficulté, la longue côte qui grimpe sur le plateau de la Negra. La piste, assez roulante, s'élève petit à petit en approchant de la mesa. Puis brusquement, la pente s'accentue, et ça va durer 2km à 10% de moyenne. Heureusement le chemin est bon. La vue au sommet fait oublier tous les efforts. Somptueux.

Pascal au charbon
Du haut de la Mesa Negra

La traversée du plateau est longue, 13 kms jusqu'à l'ermitage, mais jamais ennuyeuse. On y rencontre une première partie très cultivée, orge, amandiers, oliviers, labours. La suite, à partir d'El Estrecho, est beaucoup plus sauvage. Garrigue, chênes Kermès.


JFR

samedi 28 août 2010

Du côté de Ladeveze

Rendez-vous loupé, ce samedi matin : il fait froid, il fait gris, ça bérouinne. Deux ou trois courageux se retrouvent sur la place mais renoncent. Finalement, notre président Pascal, n'écoutant que son courage, part seul sur son VTT pour faire le circuit de la fête, à l'envers.
Les autres décident d'attendre l'après-midi, la météo semble plus favorable.
Départ à 13h30, le vent souffle à l'ouest, nous décidons de partir vers Auriebat et Maubourguet par une route indéterminée : cap à l'ouest donc.
Première étape : Marciac. Route de César, descente de Bernamoy, remontée sur Aux-Aussat où ça pue copieusement, Monpardiac où l'on domine les lacs du Cassagnau et du Cabournieu d'une superbe couleur émeraude, Monlezun et les ruines de son château. La troupe commence à renâcler devant la succession de côtes, on rejoint Marciac par la plaine. J-Pierre en profite pour mener un joli train, et nous pour nous abriter derrière lui.
Direction Juillac, on ne voit que du maïs. Après le village, toujours du maïs, mais le coin est plus sympa parce que plus sauvage.
Ladeveze-rivière. On se dirige vers la ville haute en escaladant une jolie côte. Nous longeons l'église St André, chapelle assez traditionnelle située sur un petit promontoire, avant d'atteindre l'ancien bourg principal de la Madeleine et les restes de fortifications encore très présents.

                                     
Le château d'eau coloré de Ladeveze nous attend au loin, il va falloir grimper encore un peu pour l'atteindre.

Un des trois châteaux d'eau peints de la région

On peut maintenant redescendre dans la plaine de l'Adour, longue et monotone, qui nous conduit jusqu'à Maubourguet. Les bavardages et les bonnes histoires nous ont distrait sur cette pénible portion.

Aimé veut faire le plein à Maubourguet : on le suit au centre-ville. J'en profite pour jeter un coup d'oeil à mon pneu qui a une drôle de tête : je n'irai pas beaucoup plus loin avec, on voit la toile en deux endroits. Je l'ai changé en juin, il a roulé un peu moins de 900km !!
On pousse jusqu'à chez Duros où l'aimable vélociste me propose de le changer. Vite fait bien fait.

Il est 16h30, il est temps de rentrer. Heureusement le vent est maintenant avec nous et nous avalons promptement Lafitole, Liac, Haget et Villecomtal. Là ça se calme, il nous reste le dessert, les côtes de Saillères, de Mazous et du moulin de chez René. Pas de quoi rigoler... Heureusement tout le monde est en condition et nous retrouvons vite notre point de départ.

Belle balade, beau temps, température clémente.
Solange, J-Pierre, J-Claude, Aimé et René m'ont agréablement accompagné pour ces 80km.
Dénivelé "modeste" de 700m.

JFR

dimanche 22 août 2010

Traditionnelle randonnée VTT de la fête

C'est la fête à Miélan, le jour de notre désormais habituelle mais informelle randonnée VTT . Peu de participants cette année, nous nous sommes retrouvés à 10 sous la halle, pour un départ à travers les rues de la cité.
Direction plein sud sur la route de Trie: ça bavarde pas mal, c'est bon pour l'échauffement. Très vite les choses sérieuses commencent avec la descente vers la plaine du Boues: facile, rapide, mais il faut rester vigilant. Quelques ornières traîtresses se rappellent au souvenir de certains; en plus l'herbe est humide et les pneus glissent.



Nous longeons la rivière sur un bon chemin, plat à part quelques courts rampaillous, qui va nous conduire jusqu'à la route de Bernamoy, bien connue et redoutée des mangeurs d'asphalte. Là, plus de chemin, nous pénétrons dans un champ de maïs dont la bordure est vraiment misérable.
Après avoir traversé le Boues (attention! un trou à droite!) deux fois, nous évitons le pied de la côte de Tillac où s'entraînent les bolides pour la course de côte de cet après-midi.
Une belle allée préparée pour nous, nous conduit aux abords du golf de Pallannes. Nous obliquons vers l'ouest pour rejoindre la crête que nous voyons au loin. En fait on ne la voit plus beaucoup: le brouillard s'est invité à la fête, plus de soleil. Dommage pour la vue qui d'habitude est superbe.
Qui dit crête dit montée. Nous avons été servis: un joli mur peu roulant nous attend. La majorité du groupe monte à pied.

La côte du Bouillou

C'est mieux en haut! Les jambes reprennent des forces sur une petite route que nous quittons rapidement pour longer le bois de Laspagueres (tiens,tiens). La traversée, en descente, du bois sur un chemin bien tracé mais piégeux, est ludique.
Nous nous retrouvons à longer les champs de maïs et de tournesol sur une bande enherbée, en bordure du ruisseau de Cassagnau, que nous traverserons sur un gué. On croirait qu'il vient de pleuvoir: tout est trempé. On est en plein dans les arroseurs qu'il faut enjamber, éviter les mares de boue. Nous arrivons finalement sur une petite route un peu mieux fréquentée.
Voici le pied du village de Monlezun, nous rejoignons le GR653 qu'empruntent les pèlerins de St Jacques de Compostelle (voie d'Arles). Magnifique chemin, large et roulant, ou bien, plus souvent, étroit et discret. Il n'est pas très reposant, de belles grimpettes nous font obstacle assez fréquemment. Mais ça reste facile. A St Christaud, nous avons gagné 120m d'altitude. Pas d'alternatives pour rentrer, il nous faut suivre la route de César. Heureusement pas de circulation. Une petite boucle du côté de Bars nous épargnera un peu de goudron, mais au prix d'une belle montée supplémentaire. Le détour était sympathique.
La route va nous ramener à Laas. Quelques péripéties pour traverser chez Mounil, à cause de la course de côte, nous font faire un léger détour pour rejoindre l'itinéraire qui nous ramène à Miélan par les chemins.

Balade agréable, bonne condition physique préférable.
41km, dénivelé 550m

JFR

mercredi 28 juillet 2010

L'UCM au sommet

Sur une initiative de Jean-Yves et de René, qui nous avait avertis ce lundi, on décide de se retrouver mercredi pour grimper le Tourmalet. Pour varier un peu les plaisirs, ils ont décidé de l'aborder par un côté inhabituel, versant Barèges. Comme on l'avait tous monté récemment par Campan, ça tombait bien.
Rendez-vous aux Puntous à 6h30, covoiturage, à 7h45 nous voilà à pied d'oeuvre à l'entrée des gorges de Pierrefitte. Les 10 premiers kilomètres constituent un échauffement apprécié, la pente est faible. Beaucoup de circulation, c'est pas très plaisant. A Luz, les gorges s'ouvrent, le soleil inonde le paysage. On s'arrête pour faire le plein des bidons, las ! la fontaine publique est à sec: on verra plus loin.
8h45- la côte commence vraiment là: on annonce 19km à 8.5% de moyenne, on est pas encore en haut. Un bref arrêt à Esterre pour trouver de l'eau, nouvel échec, le robinet ne coule pas. Faudra patienter jusqu'à Barèges. Mes compagnons m'ont devancé un peu, je les suis à 500m, mais impossible de les rattraper.
Les panneaux kilométriques indiquant la distance du col et le pourcentage moyen se succèdent à une cadence assez rapide. Ils annoncent souvent du 8 ou 9%. A Barèges, les premiers trouvent de l'eau auprès d'un cyclo de 75 ans qui s'apprête à grimper le Tourmalet (un petit jeune pour Aimé !). Quant à moi, je trouve un WC sous la mairie, et donc l'eau qui va avec.
Le mur en sortie de Barèges affiche ses 11à 12%: ça se voit et ça se sent dans les jambes. Et ça dure presque un kilomètre. Mes compagnons m'attendent à Tournaboup, ça fait du bien. On emprunte la nouvelle route du col, qui passe par la station de SuperBarèges. C'est roulant, et bien exposé. Ça doit être moins pentu que l'ancienne puisqu'elle rallonge d'un km...

La nouvelle route

Les kms s'enchaînent, les vélos me doublent, j'ai de nouveau perdu me compagnons : non, je ne les ai pas semés, ils sont devant. On voit le col au-dessus . Les jambes commencent à sentir la fin, plus que 3, plus que 2, plus que 1km. Le dernier panneau indique 10%, ça je m'en souvenais. Et comme il y a des secteurs à moins, il y a forcement des secteurs à plus: j'ai même l'impression qu'il sont plus nombreux.
11h15 -Enfin, c'est le col mythique, avec son géant, ses cyclos, ses voitures dans tous les sens. René est là depuis au moins 3/4 d'heure, Solange, Jean-Pierre et Jean-Claude au moins 1/4 d'heure.

Belle récompense que cette arrivée. On fait la queue pour tirer la photo, je prends quelques groupes en photos (viva Contador!)


Le pique-nique est le bienvenu, à l'abri d'un vent inexistant. Une belle pause d'une heure avant de redescendre dans la vallée, descente sans histoire (ou presque).

JFR

Distance 61km, dénivelé 1650m

D'autres photos ici

dimanche 18 juillet 2010

Raid VTT de Simorre

Une petite mais représentative délégation des vététistes Miélanais s'était déplacée à Simorre pour leur raid annuel.


Après avoir sacrifié à la traditionnelle inscription, apposé sur nos montures une superbe plaque qui fait vraiment très pro, nous voilà partis pour un circuit de 35 km. Ça démarre bien, un joli chemin en fond de vallée, idéal pour l'échauffement. On est à l'ombre, il fait encore frais; l'itinéraire nous conduit rapidement vers un versant ensoleillé et montant, nous nous arrêterons vite pour retirer les coupe-vent, au milieu des tournesols en fleur.

Quoi de plus romantique que de pisser dans les tournesols ?

Le circuit proposé par le "guidon simorrain" est caractérisé par une multitude de descentes très ludiques, nous abordons cette première qui nous amènera dans un chemin de fond de vallée, très classique dans la région mais aussi extrêmement plaisant.
Le premier ravitaillement est déjà là, à côté d'un troupeau de lamas, inattendu dans ce coin. Nous sommes gâtés : toasts au fois gras, fruits frais et secs, vin rouge et jus de fruits.
Une très longue et très dure grimpette nous conduit maintenant sur les hauteurs de Faget Abbatial. Une petite boucle prévue par les organisateurs nous fera descendre vers l'ancienne abbaye, très pittoresque mais en triste état. Belle initiative, mais il faut bien remonter, et ça monte dur!!

L'abbaye de Faget-Abbatial

Nous poursuivons sur la très longue crête qui surplombe les villages de Lamaguère, Tachoires et Moncorneil: c'est beau, c'est sauvage, c'est physique. Partout de superbes vues sur les vallées de l'Arrats à l'ouest et de la Lauze à l'est. Et les Pyrénées omniprésentes au sud, mais lointaines.
La traversée somptueuse du bois d'Aguin annonce le 2eme ravitaillement: nous y faisons honneur, même menu.


La longue descente dans le bois nous ramène sur les rives de la Lauze. La remontée sur le coteau est un modèle du genre, sur l'herbe, en bordure de champ, et très incliné: beaucoup mettent pied à terre, mais que c'est beau!



Une dernière descente au milieu des tournesols nous conduit aux abords de Simorre; le circuit n'est pourtant pas terminé. Nous traversons la Gimone, et j'ai bien peur qu'il faille encore monter: ça ne manque pas et c'est une côte terrible qui se présente à nous : environ 500m et 18% de dénivelé. Nous apprendrons en arrivant en haut que nous nous sommes trompés : nous décidons de continuer en hors-piste pour rejoindre l'itinéraire un peu plus loin.
Ça descend vers Simorre, on se rassure, mais non, ça tourne de nouveau vers l'est et nous revoilà en train de grimper une nième côte, longue, longue, longue. Tout le groupe qui s'est formé marque une pause au sommet pour attendre les retardataires. Et c'est parti pour une nouvelle descente, très rapide et très joueuse: le pied !
Nous retrouvons la plaine, ça sent l'écurie et nous nous lâchons un peu sur un chemin roulant. Les organisateurs se jouent de nous, on requitte le fond de vallée pour remonter un peu, heureusement peu, et rejoindre un sentier ludique au milieu des haies: très plaisant.
Et c'est enfin le stade, l'arrivée. La fin de l'effort qui fut soutenu.

En conclusion, une superbe randonnée, bien organisée avec beaucoup de bénévoles (étonnant pour un village de 700 habitants).
Un circuit magnifique, bien équilibré mais exigeant : mieux vaut avoir des jambes puisque nous avons grimpé 750m de dénivelé en 33km.

Le temps: super, beau soleil, température agréable de 23°C
Les participants : Pascal, J-Pierre, Denis, Jeff.

JFR

Allez voir le circuit à cette adresse et d'autres photos à celle-ci

samedi 10 juillet 2010

Vers le lac du Lizet

On est en juillet, le départ est maintenant matinal pour échapper à la chaleur. Tout le monde se retrouve donc sur la place à 8h, pour une randonnée vers Montesquiou et le lac du Lizet.

Les cyclos ayant l'air en bonne disposition, Jeff décide une approche moins plane, route de César, Pouylebon. Une petite pause pour admirer les vieilles pierres avant d'aborder la longue et douce descente vers Montesquiou. La vraie côte commence là, Jean-Michel qui ne connait pas trop l'entame au train et en danseuse. On le laisse filer, persuadés qu'il va caler avant le sommet : Hé non, il nous a laissés sur place et gardé le rythme jusqu'en haut !


Encore une pause pour regrouper le peloton, et nous redescendons dans la vallée du Lizet. Les maïs omniprésents qui ornaient la campagne sont maintenant tachetés du jaune des fleurs de tournesol.
Nous bifurquons en direction du lac, la petite route en fond de vallée est calme et plaisante. Une courte côte nous fait franchir la digue et découvrir le bout du lac, dont nous ne voyons qu'une faible partie. La route longe le plan d'eau de plus ou moins près, nous décidons une halte sur un parking belvédère qui surplombe la retenue. Le terrain qui descend en pente douce vers l'eau a été planté d'arbres assez clairsemés, malheureusement le sol est en friche, et manifestement non entretenu : dommage, ça gâte un peu la vue.
Aimé profite de l'occasion pour nous raconter ses souvenirs, souvent cocasses, de son séjour en Tunisie, quand il était jeune... 1953, ça commence à faire. On rit un bon coup avant de repartir.


Le lac est très étalé en longueur, nous le longeons donc encore un moment. La route remonte bientôt sur les crêtes et nous rejoignons les hauteurs de Monclar.
Quelques-uns ont envie de "rouler" un peu plus, nous nous dirigeons vers Mirande pour goûter de la plaine. La ville est en plein préparatifs pour le festival de Country.
Direction St Michel, le peloton traîne un peu avant que Pascal ne prenne les choses en mains, je devrais plutôt dire en jambes. C'est donc une allure plus soutenue qui nous conduit jusqu'au bois de Ste Dode. Dédé nous a quitté à la tournée de Miélan, Aimé nous quitte pour rentrer par Trie.
La remontée vers Ste Dode est désormais classique, le train est soutenu. On retrouve Dédé en haut de la côte et le peloton rentre rapidement à Miélan.

JFR

Les chiffres : temps gris puis ensoleillé, température douce, 17°C au départ, 22°C à l'arrivée.
Distance 61k, dénivelé positif 600m.