samedi 30 avril 2011

La Cantonale de Rabastens

C'est nouveau, la cantonale a lieu cette fois un samedi après-midi. Personnellement je n'y vois que des avantages. Il n'y a ni plus ni moins de monde que d'habitude, mais ce ne sont pas les mêmes cyclos qui sont là. Nous sommes environ 250, belle réussite.
Nous nous retrouvons à 4 de l'UCM, Aimé, Solange et J-Pierre, et Jeff.
Nous optons pour le circuit de 70km. Il est quasiment plat jusqu'au ravitaillement à environ 40km, à part la belle côte de Bouilh-Devant.
Les filles, Solange et Christiane, nous entraînent dans un début de balade sur les chapeaux de roues : il est vrai que le vent nous aide un peu. C'est tout plat, Liac, Lafitole, une petite bosse vite avalée à Sauveterre. Un groupe nous rattrape et nous dépasse, nous nous accrochons au train. Mais je décroche rapidement. L'allure est soutenue, nous rattrapons des groupes, on souffle un peu et ça repart jusqu'au suivant. A Cazaux, changement de direction, nous avons maintenant le vent dans le nez. Ça roule encore vigoureusement jusqu'à Villecomtal, heureusement que nous trouvons un peu d'aide pour nous relayer...
Le relief est moins monotone, l'allure s'est calmée. Saillères, Moumoulous. Une belle côte nous attend au pied de Bouilh-Devant.


Mais l'effort valait le coup, la vue sur la plaine est panoramique et somptueuse. Une longue descente vers Les hauteurs de Trouley-Labarthe, et voici le ravitaillement bienvenu.


Gâteau, pruneaux, coca, on retrouve des forces avant un retour qui s'annonce moins plat.
Le chemin qui nous conduit à Laméac est bucolique et surtout descendant. Agréable. Mais il va falloir passer le coteau suivant à Jacque; il est vite avalé. Une portion de plaine où pointe déjà le maïs et c'est un petit chemin discret mais bien pentu qui nous monte à Peyrun.
Il ne nous reste plus qu'à descendre dans la plaine de l'Estéous et rejoindre rapidement notre point de départ.
Une bonne odeur de grillades nous accueille au parc du Val d'Adour. Nous y faisons honneur avec tous les participants.

En conclusion, belle organisation, bon fléchage, bon ravito, et beau temps ! Bravo Rabastens.


dimanche 10 avril 2011

Dédé au tableau d'honneur

Aujourd'hui, banquet traditionnel du club. Nous sommes retournés au Métropole à Mirande pour un menu "poissons & crustacés". Nous avions déjà eu l'occasion d'apprécier, une année passée.
Succès mitigé pour cette occasion, nous nous sommes retrouvés seulement à 12, le dessus du panier bien sûr. Les absents ont eu tord, on s'est régalé.



En fin de repas, Pascal, notre Président, a pris la parole pour remettre à Dédé la médaille des anciens.


Pourquoi faut-il attendre 70 ans pour que nos qualités soient reconnues ?

JFR

samedi 2 avril 2011

De la porte des gaves à Cauterets

Jean-Michel nous a invité à l'accompagner, ce samedi, pour une randonnée VTT plane et pas technique. Tout ce qu'il fallait pour attirer les plus hésitants.
Rendez-vous est pris pour 14h à la porte des gaves à Agos-Vidalos, sur les rives du gave de Pau. J-Michel et Michèle nous attendent depuis la veille avec leur camping-car. On admire le nouveau vélo de JM, un Lapierre, le top, et on le suit direction les berges du gave, que nous longerons quasiment jusqu'à Pierrefitte.


C'est plat, c'est beau; quelques petits singles malins nous attirent ici où là, avec leur profils imprévisibles. Pas mal de monde sur les rives, pour profiter de cette belle et douce après-midi.
Le gave est large, l'eau est abondante et rapide. Il est entrecoupé de portions plus calmes quand il traverse les anciennes carrières de gravier qui jalonnent son court. De grandes prairies herbeuses bordent ses berges, c'est un régal pour le cycliste.
Une petite longueur de la coulée verte nous conduit à Pierrefitte, au pied de la montée vers Cauterets. La plaque descriptive à l'entrée de la voie verte nous annonce une montée de 9,5 km avec une pente moyenne de 4,1% : ça semble facile...
Petite pause casse-croûte, on fait le niveau des bidons, et c'est parti. Un bon chemin de fin gravier nous accueille, avec une pente de l'ordre de 8% sur environ 500m. Il permet d'accéder très rapidement à une corniche plus plane, superbe balcon au-dessus de la ville. Il nous conduit à un tunnel d'environ 200m de long, éclairé faiblement, assez étonnant.



Le chemin est une succession de parties planes et d'autres faiblement pentues, avec ici et là quelques petites bosses assassines. Le passage au pied d'une ancienne mine est assez étroit et très bosselé, des éboulements réduisent le chemin à un sentier escarpé, sur quelques centaines de mètres.


Nous traversons le gave et la route sur la passerelle de Meyabat. Le chemin à partir de là est plus escarpé, plus dégradé aussi, raviné par le ruissellement. Il nous fait passer au pied d'une somptueuse cascade et nous dépose un peu plus loin devant une succession de lacets associés à un pourcentage sévère de l'ordre de 15-20% : on se demande comment le train (nous sommes sur l'ancienne voie ferrée) pouvait escalader de telles pentes...
Encore deux ou trois kilomètres, très irréguliers, casse-pattes, nous amènent à l'entrée de Cauterets.


On fait le plein des bidons sur l'aire des camping-car, sous la direction de J-Michel qui a ses habitudes ici. Michèle nous fait un caprice : elle réclame une glace. Il est vrai qu'elle a beaucoup donné pour une néophite : nous la suivont résignés vers le centre-ville où elle connaît une pâtisserie où elle a ses entrées...
Pas de glaces, c'est pas la saison. Elle se replie sur des tourtes aux myrtilles que nous dégustons devant un verre bien rafraîchissant. Mais il est tard, il faut redescendre.
Le retour est plaisant et rapide dans la descente. Michèle est aussi bonne en descente que J-Michel, et c'est peu dire. Elle nous colle aux roues, rien à faire pour la lâcher.


On traverse le gave à Soulom pour rentrer par la rive droite. Moins de chemins, plus de goudron, c'est dommage. A Argelès, nous nous séparons : les fatigués rentrent par la coulée verte, les autres par un sentier joueur et ludique, un peu technique, et très bosselé. Le grand panard quand on a les jambes.
On se retrouve aux abords du pont de fer, un petit détour pour admirer le nid d'amour de nos invités (pour leur retraite). Encore un peu de goudron où nous larguons les filles et nous retrouvons la porte des gaves.
A son habitude, Michèle a mis les petits plats dans les grands, et c'est, attablés autour d'un bon gâteau et d'un verre de cidre que nous terminons cette splendide après-midi.

Conclusions : J-Michel nous a préparé une magnifique balade, Michèle nous a surpris par son courage pour monter (elle roule très peu), et tout le monde a apprécié la convivialité de la rencontre.

JFR

Les chiffres : Beau temps, 24°C, distance 45km, dénivelé 650m

Le circuit est visible ICI ,
D'autres photos dans notre album .