Saute-mouton entre Adour et Arros

L'automne commence en beauté, autant par la météo, chaude et ensoleillée, que par le programme du jour, une randonnée "dépaysante" au départ de Marciac. Les cyclos ont répondu nombreux à mon invitation puisque nous étions 14 au départ (et autant à l'arrivée malgré une difficulté certaine).

Départ tranquille vers Juillac, du plat pour chauffer les jambes, avant d'aborder la première côte sérieuse qui  monte à Ladeveze-Ville par le joli bourg de La Madeleine. La descente vertigineuse dans la plaine de l'Adour nous conduit à Labatut-rivière puis à Caussade-rivière.

Les rescapés de la côte d'Hagedet recherchent l'ombre

Nous voici au pied de la côte d'Hagedet, rude mais heureusement pas trop longue. Elle nous dépose sur la crête qui domine l'Adour à l'est et la vallée du Bergons à l'ouest. Nous sommes tout d'abord encerclés par les maïs, ça commence mal. Très rapidement pourtant, la vigne devient omniprésente, taillée au cordeau, des alignements à perte de vue, surtout sur les flancs sud-ouest du coteau que nous surplombons. Très beau paysage, varié. On apercoit au loin les domaines des grands crus, Aydie, Maumusson.
A l'approche de Riscle, le coteau s’abaisse et plonge vers l'Adour. Nous traversons le fleuve pour gagner le chemin du retour, par la crête qui domine la vallée de l'Arros.

Petite pause ravitaillement au pied de l'église de Sarragachies. Aimé en profite pour se faire gâter dans une fête au village.
Nous suivons le coteau vers la tour de Termes d'Armagnac. Longue pause pour visiter le site exeptionnel et admirer la rénovation du lieu.

La route de crête continue, bosselée, usante. Certains commencent à ressentir la fatigue. Nous passons à Lassérade et nous retrouvons en terrain connu jusqu'à Beaumarchés. Le groupe se scinde en deux : Jeff propose une petite variante de 2 kms mais tout le monde se méfie. Seuls, quatre courageux ou inconscients vont le suivre pour la petite boucle du quartier Ricau. Une descente sérieuse vers le Maribot commence à nous inquiéter, nous appréhendons la remontée. Un peu raide au départ, mais ça ne dure pas, pas de quoi fouetter un chat ! Belle petite boucle donc, paumée, sauvage et sympathique.
Nous redescendons dans la plaine de l'Arros par Cayron. Milou se sent des fourmis dans les jambes et nous ramène au train (d'enfer) à notre point de départ.

Belle réussite, cette randonnée déportée. Le dépaysement a été là pour la plupart. A refaire, malgré ses 81km et 830m de dénivelé. Ca devrait être super à la fin de l'automne, avec les couleurs flamboyantes.

JFR

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