samedi 21 avril 2012

La Cantonale de Rabastens

Nous avions un choix important, ce week-end : la rando VTT de Guizerix, la cantonale de Rabastens ou la VTT de Simorre. Finalement les conditions météo de la semaine ont réduit ce choix à peau de chagrin. Pas un temps pour faire du tout terrain ! de la pluie toute la semaine.
On s'est donc rabattu sur le bitume, beaucoup plus praticable. Le ciel par contre menaçait de nous tomber sur la tête. Çà n'a pas empêché 10 courageux et courageuses de Miélan (dont une mirandaise, poil gris soyeux et superbes cornes en guidon de vélo-ou l'inverse) de participer à cette désormais classique de la Bigorre .
A 13h40 on s'élance sur un circuit de 70km qui ressemble étrangement à celui de l'an dernier. Le ciel montre un peu de lumière pour l'instant, on espère que ça va tenir, mais on s'attend à une douche à plus ou moins brève échéance.
Direction ouest vers Liac : un vent violent nous freine et nous déstabilise. On continue sur Lafitole, vent de côté, puis le groupe oblique vers Sauveterre, vent de dos, ça trace! On circule toujours sur le plat, la vitesse est soutenue : Buzon, Beccas, Malabat, Villecomtal. C'est maintenant un gros groupe d'un vingtaine de cyclos qui se presse pour aborder la première côte sérieuse, Bouilh-Devant : très sérieux pourcentage sur un peu moins d'un kilomètre. Les cyclos sont disséminés au sommet, avant de se regrouper au ravitaillement, très léger, sur les hauts de Trouley-Labarthe.

La chapelle de Labarthe





Voila la pluie qui arrive : pas très dense, mais la vitesse de la descente nous la projette dans la figure. Heureusement elle se calme aux abords de Laméac.
Un long faux plat peu roulant nous dépose au pied de la côte de Jacque, courte mais raide !
Regroupement des troupes au sommet avant de redescendre dans la plaine et d'aborder la dernière difficulté sérieuse de l'après-midi, la longue et dure côte de Peyrun.

Elle fait mal aux jambes, ça doit approcher les 12%. L'arrivée au sommet est d'habitude l'occasion d'admirer le paysage, mais cette fois, pas grand chose à voir, rien que du gris et des nuages menaçants. 
On suit la crête jusqu'à Bouilh-Pereuil, avant de plonger dans la plaine de l'Estéous qui nous ramène à   Rabastens.
Petite déception l'arrivée, le casse-croûte n'est vraiment pas à la hauteur. Le buffet est quasiment vide, plus de pain donc plus de ventrêche. Une rando sans ventrêche, ça le fait pas ! Peut-être que, vu le temps, ils attendaient moins de monde ? Bon ça sera mieux la prochaine fois...

JFR

Les chiffres : 68km et 505m de dénivelé (ça nous change de nos coteaux !!)

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