mercredi 16 juillet 2008

Un Tour mouvementé à Lannemezan

Nous étions partis pour la journée vers Lannemezan, pour aller voir le départ de l'étape vers Foix. Ce qui devait être une ballade de 80 km s'est terminée avec 131km au compteur et 1300m de dénivelé.
Départ de Miélan vers 8h, beau temps frisquet, 13°C. Direction Trie puis Lannemezan par la route classique de Montestruc et la côte de Castelbajac. Arrivée à Lannemezan vers 10h30, la caravane commençait à s'ébranler, la cohue partout. Aimé voulait absolument voir les coureurs au départ, nous avons donc tourné en rond pour trouver la ligne de départ. Après des tours, des détours, des demi-tours, nous avons fini par la trouver, mais il était beaucoup trop tôt sans doute, tout était bouclé, on ne pouvait approcher du podium sans un badge.
René a été reconnu par une fan du tour, il a dû signer des autographes, Jeannot a croisé Richard Virenque qui l'a embrassé. Bref tout le monde était satisfait : même Aimé qui, ayant chaussé ses pantoufles de cérémonie, a pu monter sur le podium sous les vivats de la foule en délire.
Il a fallu s'éloigner des célébrités pour rejoindre notre base d'observation de la course, nous avons opté pour une place proche du départ, pensant que la vitesse du peloton serait suffisamment lente pour nous permettre de reconnaître les coureurs.
Après une longue attente, une pause restauration où j'ai eu le privilège de goûter aux fameux sandwichs au magret de Aimé, un frémissement a parcouru la foule, le tour était là. On a dû voir les coureurs pendant au moins 7 secondes, tellement serrés les uns contre les autres que nous n'en avons reconnu aucun. Même notre spécialiste Jeannot n'en a reconnu aucun...

Bon, ils repasseront peut être l'an prochain.

Une fois la voiture-balai passée, chacun a repris sa monture pour rentrer à la maison. Je ne sais pas qui a lancé l'idée de rentrer par le col de Coupe, toujours est-il que nous nous sommes retrouvés en route vers Hèches pour escalader ce mythique col Pyrénéen. Je ne suis pas sûr que le tour de France l'ai déjà gravi.
Pas de quoi fouetter un chat en fait, on a grimpé ça au train sans trop fatiguer.

au col de Coupe (720m)


Aimé n'en n'ayant jamais assez, a proposé de rentrer par le Couret d'Asque: on n'en était plus à un col près.
On descend donc le col de Coupe, très agréable route, superbe vue sur les Baronnies. Arrivés en bas, plus de Jeannot... On attend un moment, et comme on s'était arrêtés un peu en retrait de la route, on a pensé qu'il était passé sans nous voir. On repart donc à la chasse à Jeannot, vers le Couret d'Asque. En haut du col, pas de Jeannot, on était un peu inquiets mais comme il y avait plein d'options différentes pour rentrer on a pensé qu'il avait pris une autre route.
On attend encore, et là, on ne voit pas arriver Aimé. Jean-Claude redescend le col à sa rencontre.
Au bout d'un quart d'heure, personne ne remonte. René et moi décidons de redescendre à notre tour, et nous retrouvons Jean-Claude qui remonte à Bulan. Et là on comprend: Aimé qui nous a incité à faire le Couret d'Asque, a tourné, lui vers Bourg de Bigorre, sans passer par le col.
On repart, en pétard, vers Bourg. Sur la route René reçoit un coup de téléphone, c'est Aimé qui nous attend à l'Escaladieu. On finit par retrouver Aimé, tranquillement attablé sur une terrasse de café. Bonjour l'ambiance, tout le monde s'explique, mais c'est un dialogue de sourds.
Bon, il est temps de rentrer à Miélan, il nous reste 45 kms à faire. Jean-Claude, en colère, part devant, on ne le reverra plus. Le retour est long, il fait chaud (27°C), on a soif, les jambes commencent à tirer, et il reste la côte de Saillères à monter et celle du moulin de René.
A 17h30 on est à Miélan; ouf.
Conclusions:
Je tire quant à moi 3 conclusions principales sur le comportement du groupe:
1- quand on ne connaît pas l'itinéraire, il vaut mieux coller au groupe, qui de toute façon ne quitte pas la route sans prévenir.
2- quand le groupe s'arrête pour attendre les retardataires, il vaut mieux que ça soit dans un endroit visible de tous.
3- il ne sert à rien d'avoir un téléphone portable si les numéros des copains de randonnée ne sont pas dans le répertoire
Allez, sans rancune, on fera mieux la prochaine fois. C'était quand même une ballade sympa.

JFR

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