samedi 9 février 2008

VTT entre Villembits et Castera-Lanusse

On ne pouvait pas laisser passer une aussi belle après-midi, après une semaine sans pluie. Les VTTs sont ressortis, presque propres, avec leurs cavaliers pas encore très fringants.
Direction Villembits en voiture, point de départ de notre randonnée.
Très rapidement le ton est donné, ça commence par une longue montée, le chemin de César, pas trop dure mais on est froids, sur une piste en très bon état, en direction des hauteurs de Bigard. Puis descente vers Bigard et remontée sévère sur le goudron, en direction de la crête opposée. Ca commence à ronchonner un peu en queue de peloton! Heureusement le sommet est vite là, et on vire sur la crête que nous allons suivre plein sud jusqu'à Burg puis Castera-Lanusse. C'est une succession de montées (raides) et de descentes (raides aussi) comme on en rencontre si souvent sur les chemins de crête. Physique, mais quel paysage! Malheureusement les montagnes sont noyées dans la brume, mais il nous reste le paysage proche, les vallées, et puis le sous-bois magnifique et lumineux à cette saison. Puis on arrive sur le plateau au-dessus de Burg et c'est une longue traversée sans difficulté où nous prenons le temps de musarder et de profiter du soleil. Petite pause casse-croûte à Castera-Lanusse. Le nom du village nous donne matière à échanger pas mal de plaisanteries (il paraît que les habitants s'appellent des 'trous du c..').

Pause à Castera-Lanusse
On repart vers le nord sur une excellente piste plane ou en légère descente, qui nous conduit à la cabane de chasseurs des 4 hittes. Petite pause pour profiter de l'instant et du lieu.

La table de pique-nique aux 4 hittes
C'est ensuite une très longue traversée du bois de Lasséoube, en faux plat descendant, magnifique, qui nous conduit aux portes de Goudon et au-dessus d'un profond ravin. Nous descendrons ce dernier sur un peu plus d'un kilomètre en traversant une superbe forêt de hêtres. Nous sommes au pied d'Orieux, et il va falloir remonter. Une très longue et très difficile côte nous attends, et elle tient ses promesses! On arrive enfin en haut, non sans avoir décroché de temps à autre et posé le pied par terre pour monter quelques mètres à pied.

Abel arrive à proximité du sommet.

Après Orieux, une dernière bonne côte, sur le goudron, et on arrive enfin sur le chemin de César et la promesse d'une arrivée proche.
Superbe ballade donc, dont nous nous souviendrons longtemps. A refaire rapidement à d'autres saisons et avec des jambes plus entraînées.
JFR

Les chiffres:
Les participants: Pascal, Denis, Jean-Pierre, Abel, Jeff.
Temps doux et ensoleillé, peu de vent.
Distance 34km, dénivelé 685m, moyenne 11,4km/h.

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