samedi 4 octobre 2014

Balade à Mondebat

Belle après-midi, beau groupe, on s'est retrouvés à 14 sur la place : un exploit ! Il y avait longtemps que ce n'était pas arrivé...

Je propose d'aller à Mondebat, ce parcours m'inspire, il est plaisant, pas de tout repos mais très agréable.
Les 20 premiers kilomètres, classiques, sur la route de César, nous permettent un échauffement tranquille, avant la côte sérieuse mais courte de Bassoues. Nous admirons au passage l'étonnante église St Christophe, toute en brique, et l'impressionnant donjon de Bassoues. Sous la vieille halle du village, des cyclos en goguette sont encore à table !

Direction plein ouest, vers Louslitges, le vent s'est levé, face à nous. On l'aura dans le dos au retour. La route de crête qui s'étale devant nous jusqu'à notre but est superbe : on voit loin à droite, vers Lupiac et Peyrusse Vieille, on voit loin à gauche, les pyrénées, la plaine de l'Arros. Et auprès, ce n'est pas mal nous plus, petite route bucolique serpentant entre prés et bois, agrémentée de quelques bougnes qui sollicitent les jambes. Un anglais de Laas s'est joint à nous, il en a de bonnes (des jambes), on le surnomme aussitôt Froome.

L'approche de Mondebat est superbe, nous y ferons halte comme d'habitude pour nous restaurer, au pied de l'église St Barthélémy.


On plonge dans l'étroite vallée du Midour, avant de remonter sur la crête qui nous ramènera à notre point de départ.

La troupe qui, jusqu'ici, avait fait montre d'un remarquable esprit grégaire, à une allure soutenue, se désagrège petit à petit sous l'effet des nombreuses petites bosse qui émaillent le parcours. Et c'est en ordre dispersé que l'on se retrouve sur les hauteurs de Beaumarchés.

Le retour sur Armous et Cau, sur la large route de crête, est superbe mais usant : heureusement le vent favorable vient soulager nos jambes fatiguées. Tout le monde n'est pas fatigué, pourtant : un groupe de rouleurs emmène à sa suite le gros du peloton, alors qu'un groupetto se forme à l'arrière pour limiter les dégats.

Il faut tenir encore une vingtaine de kilomètres, du côté de Mascaras, notre Anglais commence à payer ses efforts, il n'est pas le seul. La route de César est assassine au retour de balade. Enfin c'est chez Mounils, ça sent l'écurie : les vélos rentrent tout seuls à Miélan, après avoir parcouru 73 km et grimpé 760m de dénivelé.

JFR

Le circuit


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