mercredi 3 septembre 2014

Le col de Spandelles

Une semaine de beau temps prévue par la météo ! C'est trop rare cet été pour ne pas en profiter...
J'envoie un mail à tout le club pour rameuter les montagnards, j'ai envie de faire le col de Spandelles.

Peu de réponse, on se retrouve à 3 cyclos à la gare de Lugagnan : il fait grand beau, un peu frais à 8h45, on meurt d'envie de démarrer.
Les 10km de la voie verte vont nous permettre un échauffement tranquille, on le met à profit pour nous gaver du somptueux paysage qui s'offre à nous dans cette vallée d'Argelès. Magique !

Argelès : le pied du col. Il commence à faire chaud, on se débarrasse de toute les couches inutiles. Et c'est parti pour une grimpette de 15km. On connait assez bien le profil de ce col : un dénivelé de 1000m constitué de portions raides séparées par des zones peu pentues. Un véritable escalier qui peut s'avérer destructeur si on ne le prend pas bien.
La montée vers le village de Gez est celle que je préfère : la pente est sévère mais la vue est très dégagée et toujours plaisante. On zig-zag entre les prés fraîchement fanés et encore odorants. La traversée du bourg est superbe.
Encore un kilomètre à découvert, on en profite pour admirer les crêtes du Bergons qui nous accompagnent à notre droite. Puis c'est la forêt : on ne voit plus rien mais on est bien au frais.
Ça monte assez raide, des passages à 10%, mais on discute entre nous et les kilomètres défilent. On atteint le plateau du Sarrat, avec les 3 sapins, point de départ des itinéraires VTT du Bergons, puis après un ressaut sévère, la longue portion presque plane qui nous conduit à la boucle des Artigues.

 Les Artigues

Nous nous accordons une courte pause pour admirer le paysage, avant de repartir sur une portion assez pentue, qui ne s'atténue qu'aux abord du refuge du Haugarou.
Les 3 derniers kilomètres sont raides, ça tourne autour des 10%. Eliane et moi marquons un peu le pas, André en profite pour sortir les dernières munitions.
Nous atteignons vite le col, lieu magique, avec une vue grandiose vers le col d'Aubisque et les Pyrénées atlantiques et vers le pic du midi de Bigorre et le Néouvielle.



Rien de tel qu'un bon casse-croûte au sommet pour apprécier pleinement notre bonheur. Il fait doux, à peine un léger courant d'air pour nous rafraîchir.
Nous y restons une bonne heure, avant de redescendre vers le Haugarou pour déguster un bon dessert (fromage blanc aux myrtilles) et un café moyen.

Le reste de la descente est négocié calmement : la route, qui s'est sérieusement améliorée depuis notre dernier passage, ne permet pas des exploits.
Nous retrouvons le traditionnel vent de face sur les hauteurs d'Argelès, il nous accompagnera dans la plaine jusqu'aux voitures.
Une fois de plus, le "bar des nazes" était ouvert à l'arrivée, ce qui fut apprécié de tous. Merci Eliane...
On a fait 50 petits kilomètres, avec un dénivelé respectable de 1035m, et on a beaucoup aimé cela : les absents ont vraiment eu tort !

JFR

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