dimanche 27 avril 2014

La cantonale de Rabastens de Bigorre

Toute, toute petite délégation de l'UCM, ce samedi après-midi à la traditionnelle organisation de la Cantonale.
J'y retrouve André et Eliane, Jacques arrive avec un peu de retard, et nous croisons Louis qui se dirige vers le foirail. Bon, ça fait quand même 5 !
Il faut dire que le temps n'était pas engageant, peu  avant le départ. La météo annonçait de sérieuses pluies dans l'après-midi, et le matin même, la météo était plus qu'incertaine. Puis vers 11h, une timide amélioration nous incite à tenter notre chance.

Départ pour une longue approche d'échauffement dans la plaine, le train est soutenu malgré un vent ONO non négligeable : Barbachen, Ansost, Liac.
Direction plein sud, le vent nous aide pour rallier Tostat, puis le pied de la côte de Castera-Lou. Nous restons au bas du coteau pour aller chercher la petite route de Soréac, une 1ere pour nous. On s'en souviendra, un bon rampaillou qui frise les 16% par endroits.

Toujours plein sud dans la plaine de l'Estéous, un peu monotone, vers Pouyastruc (pour André, Pouyat signifie perché en gascon), jusqu'à Hourc et Souyeaux, où nous bifurquons vers le coteau de Coussan, encore une belle côte...
Changement de vallée: la descente de Coussan vers l'Arros est dépaysante, le retour vers Cabanac est moins surprenant. La pluie, un maigre crachin nous rattrape à Aubarède, où nous abordons la longue mais facile côte vers Mun.

La petite route de Mun à Osmet nous conduit au ravitaillement, bienvenu, copieux. Nous avons déjà 53 kms dans les jambes.
Retour par la rude côte qui mène aux hauts de Trouley, un incontournable des rabastinois. Là, on voit loin ! et ce que l'on voit vers l'ouest ne nous plait pas trop : un épais rideau de pluis avance vers nous à grandes enjambées...
On sort les Kways, on courbe l'échine et on poursuit, vite trempés, vers St Sever puis Sénac. La côte de Sénac nous réchauffe heureusement, le mercure est tombé à 10°C.

Nous arrivons au parc du val d'Adour vers 17h, bons à essorer.
Comme d'habitude à Rabastens, plus rien à manger au casse-croûte à cette heure là : seuls les "coureurs" ont droit à la ventrêche ! En fait, je n'ai jamais goûté la ventrêche ici. 70km en 3h30, c'est trop lent...

Bilan : belle organisation, fléchage bien fait (à part les flèches blanches sur piquets blancs), accueil sympa.

JFR

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