mercredi 24 juillet 2013

Un beau doublé en montagne

Le temps n'était pas engageant au départ de Miélan, mais arrivés à Hèches on a eu l'impression que ça s’éclaircissait, là-bas, au loin vers le fond de la vallée.
C'est à l'initiative de Réné, poussé par Benoit, que nous nous retrouvâmes à 8 cyclos motivés pour gravir une désormais classique dilogie : l'Aspin suivi de la Hourquette d'Ancizan.
A 8h30, on est sur les vélos, pour une approche sur la route roulante mais trop encombrée. Au pied de l'Aspin, ça se calme : on enlève tout ce qui gène, tout ce qui pèse et c'est parti pour une grimpette de 12kms.

Benoit tire gros, il est encore sur la grosse plaque, malgré un premier km pentu. On ne le reverra plus avant le sommet, ainsi que J-Pierre, René et J-Yves, Bernard et J-Claude. Solange et moi restons aux arrières- postes pour récupérer les éventuels défaillants : on n'est jamais trop prudents !
Montée sans histoire, nous la connaissons bien . On perce rapidement la couche brumeuse pour trouver un grand ciel bleu et laisser derrière nous une superbe mer de nuages.



Regroupement général au sommet, bavardage, casse-croûte, photo, gymkhana entre vaches et touristes.



Marguerite (on a fait connaissance l'an passé...)

La descente vers Payolle est roulante et rapide : beaucoup de cyclos montent de ce côté.
Pas d'eau à Payolle, c'est le comble ! Heureusement on avait tous ce qu'il faut.


L'attaque de notre deuxième col est tranquille, le premier a calmé les ardeurs des plus rapides. Le départ est assez pentu mais ça se calme rapidement pour des pourcentages raisonnables mais parfois trompeurs (6 à 8%). Cette route est somptueuse, entre bois profonds et prairies verdoyantes, un régal. Les ânes, habitués du coin, sont là pour la touche bergère.
Le col est avalé assez rapidement et tout le monde se retrouve pour échanger ses impressions. Nous profitons du paysage grandiose pour nous en mettre plein les mirettes..


La descente est longue et assez roulante (tour de France oblige) et nous dépose au fond de la vallée des Nestes, à Guchen. Restent 20 kms que notre locomotive du jour, Benoit, va avaler au train, et nous (moi!) accrochés comme on peut à ses basques, au bord de l'explosion.

Très belle journée, que l'on termine par un pique-nique convivial au bord du canal de la Neste.
Merci René, merci Benoit, et merci à tous les participants : on a fait 72 kms avec un dénivelé de 1426m.

JFR

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire