mercredi 25 juillet 2012

40 ans au Tourmalet

C'est l'histoire d'un pari un peu fou que Karine lança un jour: je monterai le Tourmalet pour mes quarante ans!
Après une longue gestation, l'idée a fait son chemin, et comme un Ducamin ne renonce jamais (encore moins une) , suite à une période d'entrainement plus ou moins soutenue, une première tentative réussie lors de la montée du Géant, le grand jour est arrivé.
Tout a été planifié, le beau temps, la présence des copains de la famille et du club, le pique-nique au col, le champagne.
Rendez-vous est fixé à Bagnères où nous nous retrouvons à une douzaine de cyclos et les accompagnateurs avec bagages et enfants. Et à 8h10, c'est parti!
Nous empruntons la route de Asté, plus sympathique et plus tranquille. Les baronnes mènent déjà la troupe, décidées à ne pas s'en laisser conter

 Le pic du midi nous attend, au loin 

A Campan les Mounaques sont au rendez-vous et nous regardent passer : quelle organisation ! Ça monte doucement, quelques coups de cul ici ou là que nous avalons vivement. Les jeunots de la troupe, Christophe et Olivier, lassés du train de sénateur propre aux plus de 40 ans que nous sommes, partent devant. Ils nous surprendront dans le rampaillou de Ste Marie, en tenue plus que légère. Fou rire garanti ! On espère que la caméra de Pascal nous remontrera tout ça.


Traditionnelle pause à Ste Marie, on se rhabille, on se soulage, on fourbit les armes et on repart.
Le col est à 17km, les premiers sont roulants. On sait que jusqu'à Gripp ça va être bon. Le panneau "Col du Tourmalet 13km" est le départ de la vraie montée : maintenant c'est du 9% de moyenne jusqu'au sommet.


Chacun suit le rythme qu'il peut, les costauds s'envolent, les jeunes sont déjà loin, les baronnes, plus raisonnables, branchent le pilotage automatique qui les conduira à allure régulière et soutenue jusqu'au sommet. Je m'accroche comme je peux derrière les filles et Jacky derrière moi.
Nous sommes distraits de temps en temps par un groupe de fans, menées par Yvette Horner au son de l'accordéon. Très sympathique...On se croirait sur le Tour de France.


Je perds les filles au niveau des cascades d'Artigues, malgré un bon coup de main de Philippe qui me remonte à leur contact, accroché à la voiture suiveuse. Mon retard ne fera que s'accentuer et je ne verrai plus personne avant l'arrivée, si ce n'est les voitures accompagnatrices et la télé conduite par Doudou, avec Pascal aux manettes.


Le comité d'accueil au col est là, bruyant et coloré. Ça redonne les forces nécessaires pour terminer les derniers mètres.
La fête n'est pas finie : nous nous regroupons sur une superbe pelouse pour un pique-nique très convivial. Le champagne que nous offre Karine y est sans doute pour quelque chose.


Et nous prenons le temps, on mange, on boit (modérément, il faut redescendre), on chante. Une belle réunion!

Tout ayant une fin, nous enfourchons nos montures pour entamer la rapide descente qui nous ramène à Bagnères, sous un cagnard étouffant : 32°C.

Bon anniversaire Karine. et à dans 10 ans...si on a encore des jambes pour grimper.

JFR

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