dimanche 31 décembre 2006

Saint Sylvestre au balcon


St Sylvestre au balcon

Gravir le col d'Aspin le 1er janvier, on en rêvait depuis longtemps, l'époque peu lointaine où les hivers étaient doux. Mais ces dernières années, c'était Noël aux tisons.
L'opportunité s'est présentée cette année, il fallait la saisir. Ni une ni deux, on se téléphone, on se concerte, l'excitation monte, et nous voila à Sarrancolin en train de préparer nos montures.
14°c ce 31 decembre à midi sur la place de Sarrancolin. On casse une petite croûte vite fait, on se regarde pour savoir comment s'habiller: surchaussures? Kway? veste chaude? Il faut penser à la descente où on risque d'avoir froid. Finalement nous voila partis, bien équipés, avec des réserves pour le cas où.
Les choses sérieuses commencent à Arreau. Il fait beau, grand soleil, température idéale pour grimper. On se découvre un peu et la montée commence. Les premiers Kms sont faciles, 4 à 5%, on est sur un versant exposé au nord, il y a de la gelée sur les bordures : Brrr!
Passés sur le versant ensoleillé, la pente s'accentue, 8%, puis se stabilise autour de 7%. Il fait chaud, on largue les vestes, Jean-Pierre monte en manches courtes. Michel est déja loin, on ne le reverra qu'au sommet. Le paysage est superbe, la lumière extraordinaire. On monte sans forcer pour bien profiter de l'instant. La pente s'accentue un peu au 8eme km, 9%, ça tire un peu mais ça passe.
Km 11 dernier lacet avant le col, il reste 2km, le thermomètre affiche 18°c, la pente de 8% se réduit doucement, ça sent la fin
   Km 13, 18°C, c'est le sommet. Super! Tout le monde sourit, c'est le bonheur. Rarement nos avons gravi ce col avec autant de plaisir. Un peu de neige sur la bordure exposée au nord, assez pour que Jean-Pierre s'amuse à nous arroser de boules.
On se change, photo souvenir prise par un cyclo de passage, on s'en met plein les yeux. Il va falloir redescendre mais personne n'est pressé.
La descente est un plaisir, il fait bon, il fait beau, le paysage est somptueux.
Un magnifique souvenir qui restera longtemps dans nos mémoires.

JFR

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